lettre à sebastient
Rems le 16 novembre 2009 Mon amour, Il n’est pas non plus facile pour moi de t’écrire ce courrier et je ne cesse d’en retarder la rédaction et donc l’envoi. Voilà plusieurs jours que je travaille dessus sans pouvoir me résoudre à te le faire parvenir. Ma colère s’est très vite tarie. Il me reste quelques remords parce que j’étais si malade cette dernière nuit que je n’ai pas su répondre à ton appel à l’aide, mais ce n’est pas le plus prégnant.
Je ressens surtout un chagrin immense qui me submerge et m’abat régulièrement, un sentiment de solitude profonde. Nous S to « ext vions partagé tant d couper tout contact me sens abandonné et dans lequel je ne ‘absence de lien phy p g fortement liés que ent douloureux. Je ne comprends plus que étrange. Je continue à te désirer, je sens tes levres contre les miennes, tes mains si douces dans les miennes, je te vois nu et si attirant contre et en moi. A quoi donc peut bien me servir mon corps ? présent que tu n’es plus là pour lui parler ?
Je le regarde dans le miroir avec surprise et étonnement comme s’il ne m’appartenai m’appartenait pas. J’ai aussi une sensation de vide abyssale. Ces derniers mois je ‘ai fait qu’une chose, t’aimer. Je me suis levée chaque matin en pensant à toi, je me suis habillée pour toi, j’ai probablement mangé, bu, vu des amis, travaillé mais je n’ai pensé qu’à toi, je n’ai rêvé que de toi. Je n’ai désiré être qu’avec toi. J’ai conçu des projets autour et avec toi. Que faire de tout ce temps désormais affreusement libre ?
Cependant, et par-dessus tout, je reste fermement convaincue que nous avons vécu une merveilleuse histoire d’amour. D’un amour vrai et sincère, profond et passionné, une osmose complète entre le corps et l’âme et plus encore avec un au-delà, ui nous dépasse et semble nous pousser run vers l’autre comme si c’était dans l’ordre des choses et je suis certaine que le destin n’en a pas fini avec nous. Je t’ai déjà pardonné, pourquoi te haïrais-je ? Je comprends même ton choix.
Je me suis rendue compte que tu n’étais pas prêt ? accueillir ce cadeau que la vie nous a offert et que pour ce faire tu avais un certains nombre de démons à combattre, de choses à achever ou poursuivre et de certitudes à découvrir. C’est une bataille qu’un paladin ne pourrait éviter et je t’espère victorieux. Et plus, je me rends compte que j 2 ourrait éviter et je t’espère victorieux. Et plus, je me rends compte que je n’étais pas prête non plus, engluée dans mes peurs, mes colères et mes interrogations.
Il aurait fallu que je vive seule en paix avec moi-même pour t’accueillir dans la Joie et non dans le chaos. Tu vois, tout comme toi, j’ai encore un long chemin à parcourir mais tu m’as donné le courage de m’affronter enfin. Et pourtant, pourtant, j’aurai combattu jusqu’à mon dernier souffle à tes côtés pour nous offrir ce bonheur tant rêvé. Je nous croyais invincible parce qu’ensemble. Grace à toi, j’ai découvert l’amour véritable et le don de soi. Je me suis découvert une force insoupçonnée et qui m’a fait grandir.
Même aujourd’hui dans les pires moments d’abattement tu restes à jamais dans mon cœur, ce soleil éclatant, source de lumière, de chaleur humaine et d’espoir, et c’est ce qui me pousse à avancer. Tu es un homme extraordinaire. Il n’est pas besoin de piédestal pour admirer tes qualités ni pour les révéler au monde. Et je te remercie d’avoir partagé tous ces instants magiques avec moi, tes rêves et tes espoirs. Tu resteras à jamais l’homme idéal que je croyais ne pas exister. Corinne 3