Les travailleurs de la mer
Commentaire composé sur Les travailleurs de la mer (de Victor Hugo), Première partie, Livre 1, chapitre VII, « De ce qu’il lui était arrivé » « Le rêve est l’aquarium de la nuit». Les travailleurs de la mer est un roman de Victor Hugo qu’il a écrit pendant qu’il était exilé à file anglo-normande de Guernesey et qui est dédié à elle et à ses habitants. Il a été publié en 1866, après Les misé Romantisme. L’histoi un pêcheur, dont on un ancien aventurier, à vapeur, la Durande or7 ui appartient au caractères : Gilliat, le ; Mess Lethierry, du premier bateau ce dernier. n jour a Durande coule ap s des machinations du capitaine du bateau, Sieur Clubin. Mess Lethierry est ruiné. un marin lui apprend que la machine du bateau peut être sauvée et Lethierry promet sa nièce a celui qui ramenera la machine. Alors Gilliat, rêveur et amoureux depuis longtemps de Déruchette, accepte le défit. II va retrouver la Durande et après de longues et difficiles épreuves qu’il passe seul sur le rocher Douvres, il revient avec toute la mécanique de la machine. Entre temps Déruchette et Ebenezer Caudray sont tombés amoureux et veulent se marier.
Gilliat fait Swipe to nex: page ne dernière fois preuve de son amour pour Déruchette en l’aidant à se marier et partir avec le jeune révérend Caudray. L’extrait est une représentation de la façon de penser de Gilliat, en particulier sa vision sur la nature. Après avoir fait un portait du personnage comme solitaire, penseur et bon navigateur, et nous informer qu’il faisait attention aux oiseaux en les protégeant, Victor Hugo précise que « Gilliat était un homme de songe», puis il décrit sa pensée sur le monde des airs et des oiseaux, qu’il essaye d’expliquer.
Les oiseaux « habitants de l’air une théorie sur des êtres nvisibles existants dans l’air, des observations sur le rêve humain et le monde nocturne, tels sont les sujets de la pensée de Gilliat, réfléchis simplement et méthodlquement, sans complications. On peut entrevoir des aspects philosophiques et psychana ytiques dans ce texte, par rapport à la nature et par rapport à l’homme, tous sujets principaux pour le Romantisme.
Puisque Victor Hugo nous présente son héros, Gilliat, comme quelqu’un ayant « de l’halluciné et de l’illuminé on s’attend ? une démonstration de sa voyance : en suivant une hypothèse simple – des espèces transparentes vivent dans les eaux. lors il doit y en avoir ainsi dans les airs – Gilliat, démontre sa vision du monde, dun aspect assez philosophico scientifique. Des espèces transparentes dans l’eau, qui son PAG » rif 7 du monde, d’un aspect assez philosophico scientifique.
Des espèces transparentes dans l’eau, qui sont bien évidemment les méduses, sont comparées ici avec une belle métaphore quand elles sont hors de leur élément : « du cristal mou Gilllat pense qu’il doit y avoir des espèces qui ressemblent aux méduses, mais dans l’air, qu’on ne voit pas et qu’on pourrait voir seulement en êchant dans l’air, pour « expliquer bien des choses s. Il se pose d’ailleurs une question rhétorique : « puisque la mer est remplie, pourquoi l’atmosphère serrait-elle vide ? ? Dans son songe on peut distinguer deux aspects différents. Premièrement, le vœu universel de l’homme de vouloir tout expliquer, qui est ici très manifeste (comme dans tout l’extrait). par faute de preuves scientifiques, Gilliat peut seulement y songer et rien d’autre – « il concluait que.. « ne croyait pas à… « imaginait que… » La pensée est donc très importante et pourrait eut-être expliquer le monde, du moins y faire des découvertes, mais elle fait découvrir à l’homme qu’il n’est rien devant la nature et l’infini.
Et puis, la grandeur de la nature. On constate que en comparant mer et air, l’homme essaye d’expliquer deux « terrains » qui lui sont complètement, ou presque, inconnus, contrairement à la terre, et pour lesquels il peut penser ce qu’il veut, mais cette impossibilité d’expliquer l’inconnu est ce qui r PAGF3C,F7 lesquels il peut penser ce qu’il veut, mais cette impossibilité d’expliquer l’inconnu est ce qui rend la nature d’une grandeur et ‘un sublime extrême.
Ce discours intérieur de Gilllat peut aussi renvoyer à la philosophie de la nature, qui est d’ailleurs liée au romantisme allemand. Il s’agit d’ajouter le point de vue de la Nature en tant que telle au point vue de l’Esprit, en évitant la société moderne, et elle essaye de donner des explications métaphysiques aux découvertes récentes de la science, un peu comme le fait Gilliat. On voit, donc, que Vesprit (dans le texte « le songe D) et la nature sont entremêles.
Pour terminer, on pourrait faire référence à Dieu, puisque a nature et le faite d’y penser revoient vers l’Inflni. « Ces poissons de l’air » de Gilliat « seraient diaphanes, bienfait par la clairvoyance créatrice pour nous comme pour eux Le créateur est quelqu’un de lucide, contrairement à l’homme qui ne comprend pas tout. En pensant à la grandeur de l’infini l’homme constate qu’il est petit et impuissant, alors il se refuge au sein de la nature. La nature est un milieu dont l’homme essaye d’expliquer les fonctions et falt des théories sur ses éléments.
Gllliat pense qu’Il existe des poissons hors l’eau, invisibles pour l’œil humain. Victor Hugo ajoute qu’il s’agit de la « rêverie » de son héros, « qui est la pensée à l’état de nébuleuse b, donc u s’agit de la « rêverie » de son héros, « qui est la pensée à rétat de nébuleuse donc une « vaste ouverture du possible La rêverie donne la possibilité de continuer à penser à l’infin à la nature, sans y mettre aucune limite. Cette pensée du sommeil Gilliat l’obsewait elle aussi : « il allait jusqu’à observer le sommeil Y.
Comme la rêverie offre des possibilités, ce monde du sommeil, la nuit, est un autre monde, un autre univers. Selon Hugo, « d’autres yeux s’ouvrent ceux du rêve et de l’imagination, qui pourraient nous expliquer l’Inconnu. « Les vivants de l’espace » viendraient communiquer avec « les vivants terrestres » et on serrait capables de voir plein de choses invisibles qu’on ne volt pas quand on est réveillés, l’Inconnu serrait donc révélé. Victor Hugo nous donne une explication plutôt poétique du rêve et toute aussi psychanalytique.
Le rêve pouvant expliquer l’inconnu, il s’agit peut-être de l’inconscient, puisqu’il est capable d’ « entrevoir des animalités étranges, des végétations xtraordinaires, des lividités terribles ou souriantes des croissances et des décroissances » etc. Les formes étranges que prend le rêve nous dévoilent ce qu’on a en nous, la vie, « une réalité invisible Scientifiquement la rêverie prend des distances avec le réel, au contraire avec la poésie qui la sympathise avec le réel.
Sur cet extrait, Victor Hugo réel. Sur cet extrait, Victor Hugo veut que la « rêverie » de Gilliat soit une explication de l’inconnu. On aperçoit de même que le rêve pourrait être une façon de s’ouvrir à nouveau vers l’infini, de nous amener plus loin, e cultiver notre imagination – points importants pour les romantiques. Comme il est le berceau d’un monde invisible, une explication du monde dans lequel on vit, mais dont on ne comprend pas tout, le rêve est une escapade vers la vérité.
La nature, le rêve et leur méditation porterait l’homme vers l’infini. Il existe des significations précises de mots et de sens chez les romantiques, telle la nature, par exemple ou la rêverie, qui sont ici les thèmes majeurs de cet extrait. Beaucoup de points sont importants, puisqu’il s’agit d’un roman romantique, et leurs significations ne doivent pas nous échapper. Gilliat pense à la nature, qui est un thème primordial pour les romantiques. La nature est un lieu de repos où on peut penser librement.
Gilliat est une existence de « désœuvrement a pensée (qui s’émerge aux cotés laborieux « un observateur » de la nature) est le moyen d’échapper à la société et au travail, comme le fait le personnage principal. Le crépuscule (« une création fantôme nous côtoie dans un crépuscule ») est une image du déclin de la vie de l’homme, « fantôme nous côtoie dans un crépuscule ») est une image du déclin de la vie de l’homme, « une vie autre que la notre ‘agrège et se désagrège Puis il y a la nuit, qui pèse sur Pâme de l’homme et qui est mélancolique.
La nuit évoque à la fois l’amour et la mort, parce que « la nuit, en tant que nuit, est un univers » à elle-même, elle facilite le rêve. La rêverie inciterait l’homme, à travers son imagination, à recréer le monde. Elle le porte ? songer face à la nature et à dissoudre ses mystères — mystères de la nature pourquoi l’atmosphère serrait-elle vide ? »), mais aussi de soi-même, parce que « le songe n’est autre chose que l’approche d’une réalité invisible
Victor Hugo nous donne dans ce passage un portrait de Gilliat, la façon dont il pense, mais à travers ses pensées on entrevoit des sujets de la philosophie, de la science ou même de la psychanalyse, mais surtout beaucoup d’éléments romantiques, tels la nature ou le songe humain, entres autres. C’est à dire qu’on y trouve les sujets romantiques les plus importants. Ce chapitre est un peu à part du reste de la narration, ce qui donne un effet de discontinuation, justement parce que des points vues sur la nature, sur la rêverie et en résumé sur la vie, et la pensée de Gilliat, sont ici introduits.