Les thermes de Bliesbruck

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Les thermes : un centre de loisirs Les thermes de Bliesbruck sont le symbole d’une qualité de vie ? la romaine. Ces édifices ont été très nombreux dans la Gaule même si il n’en reste que peu. Les thermes à Bliesbruck sont extrêmement bien conservés et sont comparables à ceux du nord de la Gaule dans de petites bourgades. La pratique du bain a commencé dans le monde grec pour atteindre son apogée ? l’époque Augustinienne (de vingt-sept avant Jésus-Christ ? soixante-huit après Jésus-Christ).

C’est également à ce moment l? que le bain froid y est introduit, suite à la guérison d’Auguste en ingt-trois avant Jésus-Christ, soigné par le médecin Antonius Marsa à l’aide de telles immersions. Architecture des ther Comme l’indique le différents ouvrages, I Swip next page relativement luxueus après Jésus Christ jus I Petit dans ses liesbruck étaient de la fin du Ier siècle iècles après Jésus Christ. L’établissement thermal qui se développait selon l’axe Nord-Sud, était encadré de deux ailes de boutiques.

Les thermes de Bliesbruck ont été construites à partir d’une suite balnéaire de vingt-deux mètres sur onze mètres. Ce complexe comp Swige to next page omprenait trois salles, le frigidarium, le tepidarium et le caldarium précédées d’une petite pièce d’accueil ainsi que deux ailes de boutiques. Derrière l’aile nord, une piscine se trouvait au milieu de la palestre carrée de vingt mètres de côté. Elle est ensuite modifiée par la construction d’un édicule, une nymphée, ou un petit temple, et qu’elle soit cour ou jardin, elle est encore ouverte au public.

Dans sa dernière phase d’utilisation, elle est devenue une simple cour de service (cf. annexe 24). De toutes les modifications qu’il y a eu durant le deuxième iècle, et outre la construction du caldarium, la plus importante est la construction de latrines maçonnées. Construites en dur avec un canal de 8,50 mètres de long pour soixante centimètres de large, elles sont alimentées par un canal de vidange du bassin froid et un caniveau qui vient de la zone située devant les thermes. Le canal principal est surmonté d’une banquette, sans doute en bols percé d’une ouverture.

On pouvait y accéder sans passer par les thermes. L’aile Nord a aussi subit des modifications sur sa structure puisqu’elle est maintenant rattachée au complexe balnéaire. Quant à l’aile Sud, elle est arasée pour en construire une nouvelle bordée d’un portique et comprenant six locaux. L’édicule de l’angle Sud-Est de la palestre est 2 OF s L’édicule de l’angle Sud-Est de la palestre est démantelée et une grande pièce chauffée accessible depuis la salle basilicale dans la pièce d’accueil. La palestre est désaffectée et la cour dévolue au service (cf. annexe 25).

Au début du troisième siècle après Jésus Christ, la zone d’accueil est transformée en deux nouveau locaux chauffés qui étaient sans doute des vestiaires. ? l’arrière du complexe on trouve des chemins et de caniveaux mais aussi un imposant puits muré mesurant 2,50 mètres à l’ouverture. Son comblement et des analyses chimiques effectuées sur des sédiments ont permis de dire qu’il s’agissait d’une fosse de rejet à fond perdu. Les chercheurs ont montré que le complexe de Bliesbruck a atteint son état le plus vaste après le milieu du IIIème siècle.

Son aspect hétérogène contraste avec l’unité des phases antérieures et témoigne d’une perte de monumentalité de l’ensemble. (cf. annexe 26) L’architecture des thermes est imposée par la codification imposée par le rituel du bain, avec des salles tièdes, puis chaudes et enfin froides. S’ajoute en plus de la salle de conversation et de jeu une piste d’exercices, la palestre. Les thermes de Bliesbruck montrent bien la maîtrise des techniques de construction de chauffage et de distribution 3 OF s montrent bien la maitrise des techniques de construction de chauffage et de distribution de l’eau. our ce qui est de la construction des pièces, les chercheurs ont découvert qu’elles étaient faites en calcaire et en béton de chaux. Le caldarium avait une voûte en berceau comme le prouve les très nombreuses tubulures en forme de claveaux, de plus, on n’est pas certain du parement et de la peinture des murs mais du peu que l’on connaisse, il s’agirait de bandes de couleurs sur fond blanc. Les fouilles n’ont fourni que très peu d’indice sur les aménagements intérieurs.

Par exemple, la baignoire est le seul équipement pour lequel on possède des données dans le frigidarium. Les troubles de la seconde moitié du troisième siècle marquent la fin du développement de l’agglomération. L’occupation est aractérisée par l’occupation des espaces en essayant de maintenir le cadre de vie intérieur. Même si dans cette phase le complexe des thermes perd sa fonction balnéaire et publique. Les thermes de Bliesbruck ont beaucoup de ressemblances avec les thermes du monde méditerranéen.

Comme à Pompéi et ? Ostie, les boutiques des thermes sont situées du Nord au Sud. Dans le monde méditerranéen, l’aile Sud doit être alignée sur le bâtiment thermal, on retrouve bien cette disposition à Bliesbruck même si celle-ci es 4 OF S alignée sur le bâtiment thermal, on retrouve bien cette isposition à Bliesbruck même si celle-ci est un corps indépendant. Semblablement à Pompéi et Herculanum, l’éclairage des locaux se fait grâce à un système de ventail qui ouvre complètement la façade.

Des objets, tels que des éléments de balances ou des stylets, retrouvés lors des fouilles prouvent qu’il y avait des activités commerciales dans les locaux des ailes. Des foyers et des fours ont été découvert ainsi que de la céramique, on peut donc penser qu’on trouvait aussi des tavernes dans ces locaux. Le caractère ouvert des locaux des deux ailes ainsi que l’équipement et le obilier qui y ont été retrouvés prouvent que les locaux étaient affectés à des activités commerciales ou de services comparables à celle des boutiques.

Au XIVème siècle les ruines des thermes sont réaménagées en une petite maison forte et la pièce principale était anciennement la salle froide. Cette pièce était chauffée par un poêle dont on trouve des traces du socle dans le foyer. Les habitants de cette maison avaient un certain niveau de vie d’après les pièces de monnaie en argent et les fers à chevaux retrouvés. Après cette occupation, le site est définitivement abandonné. S OF s