Les revenants

essay B

Pendant que Bleu de l’autre coté de la rue se met réfléchir et à élaborer des scénarios possibles : ne serait-ce as Noir lui-même qui la engagé pour l’observer ? Lui- même n’est-il pas l’objet d’une surveillance ? Il se consacre tellement à ce job qu’il ne fait plus rien d’autre, omet de donner de ses nouvelles à la future madame Bleue, alors même qu’il a envie de le faire. En écrivant un rapport de sa surveillance, il se rend compte que les mots ne font qu’obscurcir son récit et non l’éclairer.

Là encore, le résumé est difficile à faire, le texte contient des mises en Abymes qui le rendent assez complexe, les thèmes traités sont ceux de ‘enfermèrent, de la solitude, celle de l’écrivain en particulier, et le résultat est passionnant !! Pour ce deuxième livre de sa Trilogie née-raciste, tous se passent à N swaps toi vie nixe page Les revenants premier boy assomma I empâta 23, 2011 5 pages née rock, mais racontent des histoires différentes, avec des personnages différents. Même si, au final, le thème est le même : la dépersonnalisation.

Paul austères met en scène d’autres personnages que ceux de Cité de verre. Mais deux d’entre eux sont à nouveau des détectives privés et leurs rabattions à née rock mettent une fois encore en évidence l’égarement physique du héros et les difficultés a combler son vide intérieur. Les deux récits tissent aussi les thèmes de la filature, de la quête d’identité, des errances dans née-rock, de la mise en abîme, de la solitude (par l’isolement volontaire), a réalité qui se confond avec l’invention et les faux-semblants, le vertige de soi à travers l’autre, la folie et la mort..

Les personnages dans Revenants sont réduits à des figures avec pour simple nom, une couleur (« Brun », « Bleu », « Blanc », La couleur blanche revient d’ailleurs souvent ; « Noir dans Cité de Verre, le personnage de péter stimulant est tout de blanc vêtu, c’est lui qui engage qu’un pour le protéger, dans Revenants Blanc engage Bleu pour surveiller Noir. AI est aussi question ici d’un détective chargé d’espionner un homme par un de ses clients, sans que la cause en soit déterminée. Progressivement les deux hommes, le surveillant et le surveillé, se font miroir jusque’ se superposer dangereusement… Car en épiant Noir de l’autre côté de la se font miroir jusqu’ se superposer dangereusement… Car en épiant Noir de l’autre côté de la rue, c’est comme si Bleu regardait dans un miroir, et au lieu de simplement observer quelqu’un d’autre, il découvre qu’il s’observe aussi lui-même.  » Dans les deux récits, le narrateur griffonne des notes fébriles sur un calepin, témoin décousu de ses observations. Paul austères a écrit de faux romans policiers qui se placent avant tout comme une quête identifier, faite d’impasses et de labyrinthes dont le lecteur, tout comme le personnage principal, éprouvera des difficultés à s’extirper.

Paul austères utilise le genre du polir sans toutefois en respecter les règles. A la fin du roman, Bleu pénètre chez Noir et voit sur sa table une grosse liasse de feuilles. Ce qu’il ne sait pas, c’est que ces feuilles « ne sont rien d’autre que les rapports qu’il a lui- même rédigés ». Le lecteur se rend alors compte que les observations de Bleu sur Noir, donc la majeur partie du roman qu’il vient de lire, se retrouvent sur ces feuilles. Il y a passage de l’action du roman sur ces feuilles.

C’est en ce sens que l’on peut parler de mise en Abymes. Bleu n’est en réalité lui aussi qu’un personnage, sans le savoir. Alors qu’il a pour projet de consigner les moindres faits et gestes de Noir, il découvre à la fin que c’était Noir lui-même qui lui avait commandé cette mission. Brusquement, B découvre à la fin que c’était Noir lui-même qui lui avait commandé cette mission. Brusquement, Bleu passe de l’autre côté de la barrière, du miroir, et réalise que depuis plusieurs mois, c’était lui-même qui était observé par Noir.

Peu à peu, Bleu entre dans la vie de Noir, mais Noir rentre Ar la même occasion dans la vie de Bleu. Nous pouvons aussi comparé les deux fins même si dans cité de verre qu’un disparaît mystérieusement, on ignore où il est et si il est encore en vie alors que dans Revenants on nous annonce la disparation de Bleu, mais on ne pense pas vraiment à sa mort. Une dernière question se pose : qui est le narrateur caché de Revenants ? Il semble que l’on puisse le comparer celui de Cité de verre. Tous deux sont des narrateurs inconnus.