Les pirates partie ecrite
LES PIRATES : Introduction Bien que la piraterie existe depuis toujours, en 2011, les attaques au large des côtes somaliennes avaient atteint des sommets, avec 237 épisodes enregistrés. La piraterie en Somalie a énormément baissé, puisqu’on ne répertorie que 15 incidents, contre 75 en 2012. Une baisse de 40 96. Bien que la piraterie diminue, Selon un rapport publié le 1er novembre 2014, le montant des rançons versées pour libérer les navires détournés au large de la côte de la Somalie et de la Corne de l’Afrique entre 2005 et 2012 totaliserait entre 339 millions et 413 millions de dollars.
Comment fonctionne lutte actuelle ? Plan l. La piraterie dans le t nos moyens de or 11 Sni* to View . Localisation des pirates 2. Leurs armes 3. La recrudescence actuelle. . Leur méthode de fonctionnement . Les cibles Le but recherché 3. Techniques d’abordage l. Moyens de lutte actuelle Opérations Alcyon et Atalante mplication de l’OTAN et autres pays Enjeux de cette lutte l. La piraterie dans le monde. nternational, plus de 4 000 actes de piraterie ont été enregistrés durant les vingt dernières années, un rapport de la RAND Corporation estime le nombre d’attaques et de tentatives ‘attaques à 209 durant la période 1994-1999 et à 2 463 entre 2000 et fin 2006, soit une augmentation exponentielle de ces pratiques depuis le début du xxie siècle. (Lire la carte du power point) 2-Leurs armes Le nombre d’attaques pirates a triplé entre 1993 et 2003. Le premier semestre 2003 a été le pire semestre jamais enregistré, avec 234 attaques pirates, 16 morts, 52 blessés et 193 membres d’équipage pris en otage dans le monde. 82 cas de piraterie ont été recensés par le Centre de surveillance de la piraterie du Bureau international maritime (en)(IM3 – International Maritime Bureau) pour le premier semestre 2004, dont 50 ? proximité de l’Indonésie, la majorité dans le détroit de Malacca. L’IMB note également qu’en 2004, les tankers (transport de pétrole et de gaz) et les cargos transportant des matières premières sont les cibles les plus populaires avec 67 attaques sur des tankers et 52 sur les cargos.
La piraterie a toujours utilisé les moyens technologiques les plus avancés disponibles : les pirates modernes ont recours aux armes à feu évidemment (tel que les AK-47 et RPG-7), ? latéléphonie mobile, aux hors-bords, etc. On suppose même que ertains pirates écoutent clandestinement les communications des satellites, afin d’obtenir des informations sur le mouvement des navires et de déterminer le r PAG » 1 d’obtenir des informations sur le mouvement des navires et de déterminer le risque qu’ils présentent en cas d’attaque.
Ils utilisent de petites embarcations rapides pour se lancer ? l’abordage de leur cibles, lancées, lors d’attaques en haute mer depuis un navire-base. Dans la plupart des cas, la cible, si elle n’a pas réussi à s’échapper est détournée vers la côte et son équipage pris en otagejusqu’à ce qu’une rançon soit versée par ‘armateur ou sa compagnie d’assurance 3- La recrudescence actuelle Le nombre d’attaques pirates a triplé entre 1993 et 2003.
Une étude conduite par le Bureau international maritime montre que le nombre d’attaques de piraterie dans le monde est en augmentation en 2007 (263 cas) en comparaison de l’année 2006 (239 cas). Il est également rapporté que le nombre d’attaques ? main armée est en augmentation, avec pour première conséquence une augmentation du nombre de blessés dans les équipages de navire (64 blessés en 2007 pour 17 en 2006)4. Cette évolution en 2007 est directement liée à des actes ayant pris lace en Somalie et auNigéria.
Certaines attaques ont conduit à l’intervention des marines militaires luttant contre ce phénomène comme ce combat au large de la Somalie en 2006 et l’acte de piraterie contre le Ponant en 2008 (voir Piraterie autour de la corne de l’Afrique); Lors de cette affaire, Jean-David Levitte, un diplomate français, a déclaré que dans les dix dernieres années, 3 200 marins avaient été enlevés par des pirates, 500 blessés et 160 tués. La pira PAGF30F11 années, 3 200 marins avaient été enlevés par des pirates, 500 blessés et 160 tués.
La piraterie maritime en Somalie fait intervenir une pluralité de facteurs explicatifs reposant chacun sur un modèle d’interprétation théorique. une première lecture politique avance la thèse que la piraterie somalienne s’appuie sur l’absence d’État, celui-ci ne pouvant lutter contre la criminalité s’exerçant sur son territoire. Une deuxième lecture économique considère de son côté que la piraterie en Somalie aurait pour origine la surpêche étrangère de laquelle découlerait la pauvreté des populations locales.
Une troisième lecture géographique montre que la piraterie omalienne existe car elle bénéficie dune route commerciale maritime facilement accessible. une quatrième lecture culturelle défend la thèse selon laquelle la piraterie somalienne serait une pratique déterminée par la tradition du pays Après l’effondrement de l’état somalien en 1991, les eaux de ce pays privé de marine et de garde-côtes ont été l’objet de pêche illégale par des chalutiers (notamment italiens, français, grecs, espagnols et japonais) intéressés par des eaux riches en thons et crustacés.
Des entreprises ont déversé dans ces eaux, et aussi ur les terres, des déchets toxiques, dont le tsunami de 2004 a ramené sur les côtes des futs23. Dénoncés en sourdine par le PNUE en 1992, ces faits ont été avérés par un rapport du PNUE de 200524. Il. Leurs méthodes de fonctionnement 1- Les cibles IV. V. La piraterie maritime moderne prend indi PAGFd0F11 méthodes de fonctionnement V.
La piraterie maritime moderne prend indifféremment pour cibles des navires de commerce et de pêche ou des bateaux de plaisance, dont des voiliers, particulièrement lents et vulnérables, sans attention particulière pour le pavillon (la nationalité) du avire attaqué. 2- Le but recherché VII. VIII. Ces actions sont généralement violentes, les pirates n’hésitent pas à se servir de fusils d’assaut ou de lance-roquettes et à exercer des pressions sur les équipages pour obtenir gain de cause.
Elles se produisent d’abord en pleine mer mais également dans les ports, aux points de mouillage et le long des côtes. Le but des pirates est de prendre le contrôle du navire attaqué pour ensuite s’approprier tout ou partie des cargaisons et surtout négocier une rançon pour le navire et son équipage. IX. X. En cas d’attaques réussies, les prises d’otages sont ystématiques dans l’Océan Indien et de plus en plus fréquentes dans le golfe de Guinée. Les périodes de captivité durent plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et sont très éprouvantes.
Plusieurs décès de membres d’équipage leur sont attribuables tant en Océan Indien que dans le golfe de Guinée. S’agissant de la piraterie dans rOcéan Indien, la durée moyenne de détention est supérieure à six mois. Le dernier incident concernant un concitoyen remonte à septembre 2011 : il a donné lieu à la mort de l’un des plaisanciers et au sauvetage in extremis de son épouse par la force « Atalante Y. XI. XII. s 1 des plaisanciers et au sauvetage in extremis de son épouse par la force « Atalante XII . 3- Les techniques d’abordage XIV. XV.
La piraterie somalienne répond aux principes de la division du travail et de la spécialisation. Les groupes d’assaut prennent la mer pour rechercher des cibles, en prendre le contrôle et les ramener aux points de mouillage à proximité de la côte. Des équipes de gardiennage peuvent alors prendre le relai pour surveiller l’équipage durant les longs mois de la négociation avec les amateurs, celles-ci sont conduites par des négociateurs qui oivent généralement maîtriser l’anglais. XVI. Un soutien logistique apporte la nourriture sur le navire piraté. XVII.
En règle générale, les pirates ne s’intéressent pas aux cargaisons des navires qu’ils détournent. La valeur marchande du navire détourné peut leur valoir une renommée et augmenter le coût de la rançon. Mais leur seul vrai butin sont les otages dont ils monnaient la vie pendant de longs mois dans des condltlons très éprouvantes. XVIII. XIX. Les groupes d’assaut des pirates comptent généralement une dizaine d’hommes. Ils sont armés de fusils automatiques et e lance-roquettes qu’ils utilisent quasi systématiquement dans la phase d’approche de leurs cibles.
Ils disposent également de grappins et d’échelles pour se hisser à bord des navires qu’ils attaquent. XX. Ils opèrent souvent à partir de trois embarcations : un bateau mère et deux skiffs d’assaut. XXI. Le bateau-mère transporte le carburant, les vivres et l’ea 6 1 bateau mère et deux skiffs d’assaut. XXI. Le bateau-mère transporte le carburant, les vivres et l’eau pour tenir plusieurs semaines à la mer. XXII. Les skiffs d’assaut sont des embarcations de 6 mètres ?quipées d’un moteur hors-bord qui leur permet de rattraper ? peu près tous les types de navires de commerce.
Mlll. Les groupes d’assaut pirate se mêlent souvent aux nuées de pêcheurs somaliens dans le Golfe d’Aden ce qui complique leur identification. Lorsqu’ils repèrent une prois ils lancent les skiffs d’assaut avec 5 pirates dans chaque embarcation. A l’approche de la cible les pirates tirent pour effrayer les équipages, lancent grappins et échelles, montent à bord et menacent alors directement les otages. XXIV. Il leur faut moins d’ 1/4 d’heures pour prendre le contrôle dun navire mal préparé. XXVI.
Moyens de lutte actuelle XXVII. 1- Les opérations Alcyon et Atalante XXVIII. XXIX. Dans la zone sensible de la corne de l’Afrique soumise à de nombreux trafics, le nombre d’actes de piratere est en inflatlon. Ceux-ci, effectués au large de la Somalie, sont menés par des pirates de plus en plus déterminés et s’aventurant de plus en plus loin des côtes. Mise en place par l’Union Européenne en 2008 sous la présidence française de l’Union européenne, l’opération Atalante est une mission d’envergure de lutte contre la piraterie.
Atalante déploie une farce navale multinationale dans le golfe ‘Aden et le bassin somalien avec la participation des bâtiments de la Marine nationale. IJne trentaine de bât PAGF70F11 le bassin somalien avec la participation des bâtiments de la Marine nationale. une trentaine de bâtiments de guerre de 20 nations est impliquée. Atalante apporte sa protection à près de 8096 du trafic commercial du golfe d’Aden. XXXI. Auparavant, la France assurait déjà des missions d’accompagnement des navires affrétés par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) entre le Kenya (Mombasa) et la Somalie (Merka) : c’est l’opération Alcyon.
Cette mission a été onc reprise par l’opération européenne Atalante, première opération maritime de la PESD (politique européenne de sécurité et de défense). XXXII. XXXIII. La France a joué un rôle pionnier dans la décision d’accompagner les bâtiments civils dans le golfe d’Aden, dans l’implication du conseil de sécurité de l’ONU pour donner un mandat robuste à la lutte contre la piraterie, ainsi que dans la décision d’engager la première opération navale de l’union europeenne Atalante. xxv. XXXV. Située à la frontière entre les opérations militaires et les actions de police, qui exigent un sulvi judlciaire adapté, la lutte ontre la piraterie s’inscrit dans le cadre des «opérations de sécurité»_ Elle nécessite une collaboration renforcée entre les ministères de la défense, des affaires étrangères et de la justice. 2- Implication de l’OTAN et autres pays XXXVIII.
En réponse à une demande formulée fin 2008 par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, l’OTAN a commencé à fournir, dans le cadre de l’opération Allied provider (octobre- décembr B1 Ban Ki-moon, l’OTAN a commencé à fournir, dans le cadre de l’opération Allied Provider (octobre-décembre 2008), des escortes ux navires affrétés par le Programme alimentaire mondial (PAM) et transltant par ces eaux dangereuses.
En plus d’offrir une protection rapprochée à ces navires du PAM, l’OTAN a mené des patrouilles de dissuasion et a empêché, par exemple, le détournement de bâtiments et la prise en otage d’équipages lors d’attaques de pirates. Cette opération a été suivie de l’opération Allied Protector (mars-août 2009), qui a continué de contribuer ? la sécurité des routes commerciales maritimes et de la navigation internationale. L’opération Allied Protector a également permis ‘assurer des missions de surveillance et de remplir les tâches exécutées précédemment dans le cadre de l’opération Allied Provider.
En août 2009, elle a été relayée par l’opération Ocean Shield. Copération Ocean Shield contribue elle aussi à assurer la sûreté maritime dans la région, en totale complémentarité avec les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité de l’ONU et en coordination avec d’autres initiatives de lutte contre la piraterie, par exemple l’opération ATALANTA de l’Union européenne, le Groupe CTF-151 des Forces maritimes combinées (CTF-151) dirigé ar les États-Unis, et les déploiements de différents pays comme la Chine, l’Inde et la Corée du Sud. XL.
La présence même de cette force navale internationale, composée de navires de l’OTAN et d’autres entités, dissuade les pirates de poursuivr internationale, composée de navires de l’OTAN et d’autres entités, dissuade les pirates de poursuivre leurs activités, en vue d’éradiquer complètement la piraterie dans la région. La mise en œuvre des meilleures pratiques de gestion par le secteur des transports maritimes, ainsi que la présence à bord d’équipes de rotection armees, contribuent également à la réalisation de cet objectif. Aucune attaque n’a été menée avec succès depuis mai 2012.
Actuellement, aucun navire n’est aux mains des pirates, mais ces derniers détiennent encore 30 otages à terre. La piraterie émanant de la Somalie n’a pas été éliminée. Les pirates cherchent toujours à monter des attaques et en restent capables. XLI. Il est toujours aussi important de lutter contre la piraterie en mer et à terre pour empêcher qu’elle ne réapparaisse. C’est pourquoi les dirigeants des pays de l’OTAN ont décidé, au sommet du pays de Galles en septembre 2014, de maintenir usqu’à la fin 2016 1’engagement de l’OTAN au large des côtes somaliennes. – Enjeux de cette lutte XLII. Enjeux économique et politique XLIII. Le golfe d’Aden est l’une des principales routes mondiales de transit maritime, la première voie d’approvisionnement entre l’Asie et l’Europe. XLIV. Près de 20000 navires franchissent chaque année le golfe d’Aden, soit une cinquantaine de navires par jour, qui transportent 2 millions de tonnes de marchandises dont 3. 5 millions de barils de pétrole. des approvisionnements européens en pétrole transitent par le détroit de Bab-EI 11