les jardins arabes
Exposé sur : « les jardins arabes » org présentation général es Sni* to iew Le jardin arabe est u développé au Proche aysager qui s’est ans les territoires occupés par les Arabes autour du bassin m diterranéen et en Asie centrale. Partie intrinsèque de la culture arabe, le jardin a été largement représenté dans la peinture et les miniatures.
Le jardin arabe fait appel à tous les sens, chatoiement des céramiques, parfums des fleurs, bruissement du vent et de l’eau, chant des oiseaux, il donne au spectateur un aperçu du jardin céleste Il est issu de plusieurs traditions comme la tradition assyrienne ont les jardins suspendus de Babylone sont restés célèbres et figuraient parmi les « Sept merveilles du monde » ; égyptienne dont les représentations nous offrent une image ordonnée autour de bassins, source de fraîcheur et réservoir d’eau pour les plantes ; Et persane avec les jardins sassanides que les Omeyyades découvrirent quand ils conquirent la Mésopotamie ; Le texte fondamental de l’Islam, le Coran, fournit la structure refuge » reflètent l’image du jardin idéal.
Le terme le plus utilisé dans le Coran pour désigner les jardins, « jannat », est étroitement associé à l’eau, comme élément sacré, ource de vie • « Nous ferons descendre du ciel une eau bénite, elle fera croître les jardins (« jannat et le grain que l’on moissonne, les palmiers élancés porteurs de régimes bien ordonnés » (50-9 ; 10, 11). Le jannat y est souvent décrit comme « un jardin au bas duquel coule un ruisseau C’est un jardin de vallée. L’organisation des jardins arabes : C’est un espace fermé. Le jardin paysan est clos par une haie d’épineux ou par un mur tandis que le jardin princier est enfermé derrière une enceinte de hauts murs. Ce dernier prend une nouvelle configuration. Il est généralement divisé en quatre arties séparées par des axes perpendiculaires marqués par des canaux d’irrigation.
Canaux ou aqueducs apportent l’eau de l’extérieur et alimentent un étang ou un bassin central. Des pavillons de plaisir sont édifiés donnant vue sur les parties cultivées, assurant le prestige de leur possesseur. On retrouve cet agencement du jardin arabe dans les textes des voyageurs médiévaux et dans les innombrables mniatures persanes ; [‘archéologie vient aujourd’hui confirmer cette représentation. Dans les villes très peuplées comme l’était le Caire médiéval, il existait des « jardins de fenêtre » (balcons). On en trouvait même u sommet des maisons. Caractères stylistiques . » (balcons). On en trouvait même au sommet des maisons.
Caractères stylistlques : Le jardin étagé : Les jardins arabes ont dû s’adapter à des conditions climatiques difficiles pour créer des espaces naturels maîtrisés utilisant les qualités des plantes du Sud. Les espaces dégagés y sont rares, de même que les allées découvertes, trop exposées. La rareté de l’eau et la permanence de l’ensoleillement ont amené une typologie particulière inspirée de l’aménagement des oasis: le jardin étagé. L’étage d’ombre : Un étage d’arbres assure la protection contre ‘ardeur du soleil, ce sont fréquemment des palmiers, des cyprès ou des cèdres qui allient un port de haute tige à un feuillage permanent.
L’étage des fleurs : Un étage intermédiaire est dédié aux arbustes à fleurs : daturas dont les lourdes fleurs en calices pendants apparaissent dans les gravures, lauriers roses, hibiscus, jasmins, rosiers, chèvrefeuilles, citronniers ou orangers. Les arbustes sont choisis pour rexubérance de leur floraison autant que pour leur parfum. Ils attirent oiseaux et papillons. L’étage de l’eau : Un étage inférieur est occupé par les fontaines et rigoles qui istribuent l’eau en féconomisant et la recyclant. Les buis taillés sont utilisés pour leur exceptionnelle sobriété et leur résistance. Les pavements sont travaillés pour exploiter les rais de lumière qui percent le feuillage. Pour se protéger de Heffet desséchant du vent, le jardin est enclos d’un mur. Il peut pre feuillage. Pour se protéger de reffet desséchant du vent, le jardin est enclos d’un mur.
Il peut prendre alors l’aspect d’un patio planté au cœur du palais ou de l’édifice. Lorsqu’il bénéficie d’un point de vue sur le paysage, le jardin se clôt d’une paroi d’arcades qui permettent de contrôler le passage du vent. Elles sont partiellement occultées par des moucharabieh (est un dispositif de ventilation naturelle forcée fréquemment utilisé dans l’architecture traditionnelle des pays arabes) ; L’eau dans le jardin d’Islam L’eau est un bien précieux qu’il faut collecter, stocker et distribuer de la manière la plus efficace et la plus économique. pour les jardins arabes Les qanat et norias sont perfectionnés et diffusés.
Le miellieur exemple à donné est celui du palais du Generalife de l’Alhambra de Grenade : c’est la même goutte d’eau qui serpente dans les étonnantes rampes d’eau qui jaillit dans les fontaines, glisse dans les canaux t irrigue les potagers et vergers situés plus bas. Le pouvoir rafraichissant de l’eau est exploité en une succession d’effets étagés qui enveloppent le promeneur: au niveau des yeux, ce sont les jets des fontaines; au niveau des mains, les rampes d’eau; au niveau des pieds, enfin, les rigoles et bassins qui s’insèrent dans le pavement Les chemins d’ombre Chaque espace exposé, bassin ou parterre d’eau est systématiquement accompagné d’un cheminement d’ombre. Il permet à la fois au promeneur d’admirer le ja systématiquement accompagné d’un cheminement d’ombre. Il permet à la fois au promeneur d’admirer le jardin et de se rotéger du soleil dans tous ses déplacements.
Ombre naturelle des végétaux ou ombre construite des galeries, l’orientation et le placement des circulations font l’objet d’un soin tout particulier. la géométrie et les jardins arabes : Férus de mathématiques, de géométrie et d’astronomie, les Arabes ont appliqué à l’art des jardins les connaissances acquises par des savants ou des philosophes. Les plans des jardins s’articulent à partir d’un assemblage de carrés en rotation (Sebka) formant des motifs polygonaux ou étoilés caractéristiques. Si elle sous-tend le dessin du jardin, la géométrie s’efface ependant devant le décor : les motifs floraux animent les parois et les stucs et la cursive de l’écriture coufique développe son foisonnement de feuillages entrelacés.
Les textes inscrits mêlent versets du Coran, Le rôle des jardins arabes : Le jardln cultivé Le jardin est par excellence le lieu de la polyculture. Trois strates de culture se superposent souvent afin de permettre une croissance optimale : les plantes potagères au sol sont surmontées d’arbres fruitiers (orangers, citronniers, grenadiers, etc. ) qui eux-mêmes sont surplombés de palmiers dont l’ombre légère laisse passer les rayons du soleil. On y trouve également des plantes médicinales (les Simples) . Le jardin expérimental : Le jardln arabe est un lieu médicinales (les Simples) . Le jardin arabe est un lieu d’expérience végétale.
On y acclimate et améliore par des greffes les plantes, légumes et fruits que l’on a presque toujours importés de l’Est (Citrus, fleurs et aromates dlnde et de Chine, légumes de Perse). La réputation des jardiniers andalous était reconnue. A partir de 1248, date de la prise de Séville (Reconquista), les jardiniers émigrèrent dans tout le Maghreb emportant avec eux de nouveaux plants et de nouvelles techniques de culture et iffusant leur savoir, comme le souligne l’historien ibn Khaldûn, dans les Prolégomènes. Le jardln plaisir Si l’eau est nécessaire car fertilisante (le jardin est par excellence un lieu i rigué), elle donne également lieu à différents plaisirs indissociables de la notion de jardin arabe.
La disposition judicieuse des canalisations, des bassins et des fontaines, apporte la fraîcheur aux heures les plus chaudes de la journée et apaise les sens par un écoulement continu. Le pavillon est aussi un refuge dans lequel on se plait à se reposer. Le doux parfum des fleurs, Pabondance des fruits, l’ombre fraîche es arbres, le chant des 01seaux contribuent à faire du jardin arabe un lieu de réjouissance et de bien-être. Le jardin, lieu de vie sociale Théatre d’innombrables intrigues et aventures, comme en témoignent les Mille et Une Nuits, c’est à l’abri des regards indiscrets que les femmes peuvent déambuler dans les différente à l’abri des regards indiscrets que les femmes peuvent déambuler dans les différentes parties du jardin séparées par de hauts murs.
Les jardins sont des prolongements politlques du palals ; on y accueille des personnalités (ministres, ambassadeurs) qui peuvent admirer à loisir la belle disposition et l’harmonie u jardin, témoins de la richesse et du raffinement de son possesseur. Les miniatures persanes abondent en réceptions princières dans des jardins. Et plus simplement, on reçoit au jardin ses amis poètes ou artistes ; ce dont on garde d’innombrables témoignages littéraires siciliens, maghrébins et surtout andalous. Le jardln est un monde à part de la vie quotidienne où l’homme accommode la nature dans son rêve de vie meilleure, Cest le paradis des hommes pieux et justes. Cette image d’un jardin merveilleux a hanté les créateurs de jardins en pays musulman au fil des siècles et se poursuit encore aujourd’hui. Les exemples de jardins arabes Espagne .
Grenade : Jardins de l’Alhambra est un ensemble palatial, et un des monuments majeurs de l’architecture islamique médiévale la plus vert manteau de la végétation dense qui couvre tous les versants de la colline. Les jardins forment un tissu dans lequel des bâtiments et des bâtiments d’usine s’étendent en harmonie avec l’orographie du terrain et avec les exigences résidentielles et défensives. Les éléments de jardinage apparaissent partout, aussi bien à l’extérieur que à l’intérieur. Sa fonction est d’animer les vues, consolider les versants, encadrer les panoramiques et omme rideaux de fond. Ils ont un rôle principal de soutien de la composition.
Le noyau principal et le plus ancien de L ‘ Alhambra est composé par un ensemble d’enceintes (la Casa Real Vieja): le Patio du Bassin (Patio de la Alberca), la Cour de Comares ou des Myrtes, qui est située au centre des salles et des chambres où la cour fit sa vie; et la Cour des Lions, qui occupe le centre de la résidence privée des rois. Inde Taj Mahal, Le Taj Mahal, joyaux de l’architecture Islamique, qui signifie « Palais de la Couronne est situé à Âgrâ, au bord de la rivière Yamunâ dans l’État de l’Uttar Pradesh en Inde. Maroc : Marrakech : Jardins de la villa Majorelle : créés pour le peintre français Jacques Majorelle vers 1930, ces jardins contemporains sont une réinterprétation subtile et sensible des principes traditionnels des jardins d’Islam.
L’Egypte : Le parc d’Al-Azhar : Est le parc le plus récent et l’un des plus beaux du Caire ; ce jardin était autrefois un terrain vague où étaient déversées les ordures beaux du Caire ; ce jardin était autrefois un terrain vague où étaient déversées les ordures de la capitale égyptienne. Financé par l’Aga Khan(Le prince Sayyid Karim Al-Husayni appelé Karim Aga Khan IV (né le 13 décembre 1936 à Genève) est le chef spirituel des ismaéliens nizârites. Il est le fils du prince Ali Khan. ) , il a ouvert ses portes en mars 2005. Le parc offre une profusion de palmiers royaux, de manguiers, d’acacias ou de bougainvillées, des parterres fleuris et des pelouses accueillantes. Situé juste au Nord de la citadelle, il offre une vue magnifique sur la mosquée de Saladin et à l’Ouest sur l’ensemble du Vieux Caire.
Iraq : Les jardins suspendus de Babylone sont un édifice antique, considéré comme une des sept merveilles du monde antique. our conclure Homme du désert, l’Arabe qui aspire à un jardin tout en grandissant dans l’ascétisme et mourant dans la volupté, grâce à l’avènement de l’Islam, il réussit de faire du jardin une tradition ancestrale associée à ses palais et à ses villes afin de contrer le désert et de trouver son refuge et son antithèse à la vie de nomade. Dans son milieu de vie, l’Arabe islamisé a réussi de promouvoir en un temps record, son propre jardin ou la nature n’est pas asservie mais respectée et magnifiée car son art est une louange où en principe ne doit être représenté ni la figure divine, ni la création.