Les images de la laideur et de l’horreur peuvent-elles
Puis en second lieu nous nous pencherons sur les différents thèmes de ces poésies. Et enfin nous étudierons la subjectivité de leur auteur. La poésie prend plusieurs formes selon l’époque et selon le poète. Tout d’abord, Jean-baptise chassaient ainsi que Pierre de ronrons, au sévi siècle début suivie, écrivent des sonnets composés de deux quatrains et deux tercets. Puis au sexe siècle on trouve chez charges baudrier des poèmes en prose que celui ci n’ pas inventés puisqu’ s’est inspiré d’allouais aberrant.
Cela ne manqua pas d’inspirer d’autre poète par la suite, tels que français éponge u encore Aimé casier. Eu boy sébile empâta 22, 2011 6 pages En effet dans Le Parti pris des choses, éponge exprime une grand grande modernité dans la forme de ses poèmes car il les construit sous forme de définition. Dans « L ‘huître » par exemple, le poète fait une description abordant plusieurs degrés : pratique, symbolique sur le monde, sur la création. La première ligne « L ‘huître, de la grosseur d’un galet moyen » désigne bien, telle une définition, l’aspect concret et visuel du mollusque.
Aussi l’extrait du Cahier d’un retour au pays natal, «Le nègre dans le tramway», est un texte poétique qui n’est pas russifier et qui ne forme pas une unité complète, il s’agit bien d’un poème en prose. On trouve par contre chez verveine, des vers animés par une respiration, qui suivent un battement de mesure ce qui installe une forme poétique linéaire, proche de la prose. Et enfin planétaire, au axe siècle, nous expose un poème en vers libres, composés seulement d’assonances et non de rimes, et dont la ponctuation est absente laissant ainsi la liberté au lecteur d’interpréter son texte.
La poésie aborde également plusieurs thèmes différents au fil des siècles. En effet chassaient traite dans l’extrait de on recueil Le Mépris de la vie et consolation contre la mort, d’un cadavre en décomposition. AI utilise pour cela le champs lexical de la putréfaction, avec «décharné», «denrée» vers 3 mais aussi «déposées», «dénoués» v lexical de la putréfaction, avec «décharné», «denrée» vers 3 mais aussi «déposées», «dénoués» vers 4 et «pourriture» vers 5.
ronrons quant à lui, dans un passage de son recueil Sonnets pour hèlent, écrit une déclaration d’amour bien particulière dans laquelle il projette hèlent dans un futur horrible de décrépitude. Ensuite baudrier, précurseur de la poésie moderne, borde le thème de la femme dans toutes les Fleurs du Mal. Ses poèmes sont particulièrement révélateurs de cette esthétique de la laideur propre à lui : la laideur, l’horreur, le mal, deviennent des objets poétiques dont on peut faire surgir la beauté, le beau.
C’est en ce sens que l’on peut aussi dire que ses poème sont modernes, parce qu’il prend pour objet poétique la laideur et l’horreur. En composant son recueil, français éponge y dresse une liste d’objets pour le moins quotidiens – e pain, les escargots, le cageot, le feu – et nous en donne sa propre définition, bien loin de ce que l’on trouverait dans un dictionnaire. Aussi celui ci découvre dans l’huître « tout un monde »: en effet, le « grossier » mollusque devient un objet de contemplation ! On retrouve ici également une modernité dans l’idée.
Pour ce qui est de casier, dans «Le nègre dans le tramway», il dresse le portrait très péjoratif d’un noir, en étant un lui nègre dans le tramway», il dresse le portrait très péjoratif d’un noir, en étant un lui même, pour mieux accuser le racisme. Pour se faire il utilise des comparaisons et des métaphores telles que « grand comme un poing » ligne 5 et « Un gros oreillers (… ) » ligne 9, ce qui donne une mage animale du personnage et désigne la misère qui s’est acharnée à déformer son visage.
Enfin planétaire, dans le poème d’ouverture du recueil Alcools, fait l’éloge de la modernité, en partant de la Tour filée qui pourtant était considérée comme laide lors de sa création. De plus le poète se cache et déguise sa personne, en « tu » comme au vers 3 « Tu en as assez de vivre (… ) » et au vers 11 « Tu lis les prospectus (… ) Il se présente comme un spectateur du monde ce qui créer un poème innovant. L’horreur, d’après certains poètes, est un moyen de persuasion.
En effet chassaient à travers l’horreur de la mort, cherche à montrer la beauté du salut éternel qui nécessite de croire en Dieu. Pour cela il implique le lecteur en employant a deuxième personne du singulier, avec le déterminant possessif « ta » vers 12, le verbe conjugué « fonde » vers 13 et avec le pronom personnel « te » vers 14. ronrons, lui, tente de persuader hèlent de l’aimer en lui faisant ainsi comprendre qu’elle doit se mettre avec lui tant q persuader hèlent de l’aimer en lui faisant ainsi comprendre qu’elle doit se mettre avec lui tant qu’il est encore temps, afin d’éviter des regrets.
Il diffère la future décrépitude de la jeune femme à son propre avenir grâce l’euphémisme exprimant que lui ne meurt pas mais prend « [selon repos » au vers 10. casier est contre le racisme et il le prouve dans le blâme du « nègre du tramway » qui permet de convaincre le lecteur de l’horreur du racisme. On trouve une hyperbole et une métaphore du nez de l’homme à la ligne 7 « péninsule » et à la ligne 12 « deux tunnels ». Le poète dresse un portrait monstrueux du « nègre » qui conduit le lecteur à le mépriser. Mais ce regard traduit celui des blancs colonialistes de l’époque.