Les groupes en psycologie sociale.

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Tema : Grupos en Psicologia Social Groupe est un mot qui a été importé d’Italie au 17ème siècle, son sens étymologique était alors nœud et rond. Ce qui désigne la cohésion et l’idée d’un cercle de personne. Il est intéressant d’ailleurs de remarquer que les langues anciennes n’avaient pas de mot spécifique pour désigner un groupe. Les groupes, ou plus précisément groupes sociaux sont par définition un ensemble de personnes ayant des buts communs et des caractéristiques communes. un groupe est une construction sociale.

Il peut être définit comme d temps, interagir, s’in utuellement et se d’individus n’est pas un groupe social, no distinguer. or 10 to View ui vont, pendant un us Tout ensemble comment les De nombreux philosophes ont tenté par le passé de rationaliser ce fait et se sont contredits, pour certain comme Rousseau la société corrompt l’âme humaine, et pour lui l’homme n’est pas obligé d’évoluer en groupe. D’un autre côté pour Aristote l’homme est un animal social, c’est dans sa nature de s’associer avec d’autres individus.

Nous essaierons également de voir si cette affirmation se vérifie ou pas, et de quel côté nous plaçons nous. La sociologie uppose au départ que les individus vivent toujours en groupe, et qu’ils appartiennent simultanément à plusieurs groupes dans lesquels ils interag interagissent entre eux. Depuis quelques années, poussé par de nouveaux médias nous avons pu voir l’apparition de nouveaux types de groupes. Nous verrons quels sont ces nouveaux groupes et leurs particularités. l. Les différences groupes. A. Groupe social et regroupement d’individus.

Si l’on devait définir l’idée du groupe social en suivant ce qu’en disent les sociologues, on se rendrait compte qu’ils s’accordent d’une manière plus facile sur es négations que sur les affirmations. Ainsi il est plus facile, en premier lieu de définir le groupe social, en déterminant ce qu’il n’est pas plutôt qu’en déterminant ce qu’il est. Tout d’abord il ne faut pas confondre le groupe social avec un simple regroupement d’individus. Un groupe de personnes dans une file d’attente d’un supermarché par exemple n’est pas considéré comme un groupe.

Les psychologues sociaux parlent d’agrégat physique pour qualifier cet ensemble de personnes. un agrégat physique est donc un ensemble d’individus unis par le simple rapprochement physique. Il y a une unité de temps et de lieu mais pas d’unité sociale. On trouve parfois aussi, un ensemble de personne ayant des caractéristiques communes et étant regroupé de manière logique. Comme peut l’être un ensemble d’individus faisant la queue dans une file d’attente mais cette fois pour acheter des places pour un match de foot par exemple. On peut supposer que ces personnes partagent la même passion, ici le football.

Cependant cet ensemble ne 10 ces personnes partagent la même passion, ici le football. Cependant cet ensemble ne représente pas non plus un groupe, il sera défini par les ociologues comme un agrégat statistique (ou une catégorie), qui fait alors référence aux catégorie socio- professionnelles. Le groupe social est composé d’individus entretenant des relations entre eux et qui ont conscience d’appartenir à un groupe. Le groupe social se définit souvent par le fat que les personnes le composant sont conscients d’entretenir des relations particulière et de manière régulière.

Cest la particpation à un projet commun (par exemple un groupe de travail ou une association de savant), l’adhésion à des canons, des conventions, des lois, des règles et ? es valeurs (par exemple un groupe religieux). Pour que l’on puisse parler de groupe les conditions suivantes doivent être réunis. Comme nous l’avons dit auparavant il doit y avoir la présence de relations interpersonnelles, les personnes communiquent personnellement avec les autres membres du groupe sans intermédiaire.

Ils doivent poursuivre un but commun, l’intérêt de chaque membre se confond avec l’intérêt du groupe. Il doit y avoir influence réciproque et interdépendance. Enfin il y a la mise en place d’une organisation, chacun doit avoir son statut (ou rôle). B. Cooley, groupes primaires et groupes secondaires. C’est Charles Horton Cooley dans Social organization; a study of the larger mind, qui fut le premier à différencier groupes primaires et PAGF 10 organization; a study of the larger mind, qui fut le premier à différencier groupes primaires et groupes secondaires.

Cette distinction fut la base de la psychologie de ces groupes et la première étape dans des études approfondies. Penchons nous donc un peu plus sur ces groupes. Tout d’abord, par soucis de logique dans la continuité de l’étude, commençons par les groupes secondaires. Un groupe secondaire est un groupe de personne dirigé vers un but à atteindre, un projet à réaliser. La durée de vie des groupes secondaires est variable, nous pouvons tout autant trouver des groupes éphémères, réunis pour un temps très court pour une mission, ou des groupes plus stables sur la durée.

Les relations entre les membres ne sont pas basées (en premier lieu en tout cas) sur l’affectif. Elles sont rationnelles, impersonnelles et implique une hiérarchie formelle. Dans les groupes secondaires, l’appartenance au groupe est déterminée par un élément extérieur. Ils sont ouvent identifiés aux organisations (université, hôpital, une entreprlse, etc). Cooley distingue les groupes secondaires des groupes primaires selon trois grandes valeurs : la durée du groupe, la fréquence des rencontres entre les membres et enfin la nature de leur relations interpersonnelles.

Le groupe primaire est un groupe ayant de nombreux synonymes : antenne, aréopage, ban, brigade, cartel, caste, cénacle, clan, collège, comité, commando, commission et sous-commisslon, communauté, commune, consortium, corps, cot 0 collège, comité, commando, commission et sous-commission, ommunauté, commune, consortium, corps, coterie, cour, directoire, équipe, groupuscule, jury, patrouille, phalange, phratrie, pléiade, noyau, secte, tribu.

Ce sont tous des groupes restreints malgré le fait qu’ils peuvent paraitre très différents les uns des autres. Les groupes primaires ( ou restreints) sont eux des cercles où prime l’affectif. Ils sont pour Cooley les prémices de la vie en société. Les premiers contact avec cette dernière et sont à eux même de mini-sociétés. Grace à eux nous apprenons à vivre avec d’autres personnes. Voyons quelles sont les caractéristiques des groupes.

Tout d’abord les groupes primaires sont le plus souvent des groupes restreints en nombres même si ce n’est pas une obligation, il est possible de rencontrer des groupes primaires avec un nombre élevé de participants. L’idée est la possibilité de nombreux échanges interindividuels. La poursuite commune des mêmes buts qui répondent à des intérêts assumés des membres. Les relations sont évidemment affectives comme dit plus tôt et peuvent devenir ou être très forte.

Un couple d’amoureux peut donc si on suit cette logique être considéré comme un groupe restreint avec des relations intenses. Ily a une forte interdépendance, et un sentiment de solidarité. Enfin la constitution de normes, signaux, langage, coutumes et codes spécifique au groupe et crée par lui. Cependant ces caractéristiques ne sont pas obligatoirement prese PAGF s 0 groupe et crée par lui. présentes ensembles dans chaque groupe. De plus les caractéristiques que nous avons énumérés sont sujettes à de nombreuses discussions entre les auteurs. Qu’en disent donc les sociologues ? ? Un petit groupe consiste en un certain nombre de personnes qui communiquent entre elles pendant une certaine période, et assez peu nombreuses pour ue chacune puisse communiquer avec toutes les autres, non pas par personne interposée, mais face ? face » [Homans, 1950] « un petit groupe se définit comme un certain nombre de personnes en interaction chacune avec chacune des autres dans une reunion ou une série de réunions face à face, réunion au cours de laquelle chaque membre reçoit quelque impression ou perception de chacun des membres considéré comme suffisamment distinct des autres autant que ce lui est posslble, sot au moment même, sot en s’informant par la suite, et au cours de laquelle il émet quelque réaction envers chacun des utres, considéré comme une personne individuelle, à la condition du moins de se rappeler que l’autre personne était présente » [Bales, 1950, p. 3] « Par groupes primaires, j’entends ceux caractérisés par une association et une coopération intimes et face à face… Le résultat de cette association Intime est, du point de vue psychologique, une certaine fusion des individualités en un tout commun, de sorte que la vie commune et le but du groupe deviennent la vi 6 0 individualités en un tout commun, de sorte que la vie commune et le but du groupe deviennent la vie et le but de chacun… La façon la plus imple peut-être de décrire cette totalité est de dire qu’elle est un nous ; ceci implique l’espèce de sympathie et d’identification mutuelle dont nous est l’expression naturelle. Chacun vit dans le sentiment de ce tout et trouve dans ce sentiment les buts principaux que se fixe sa volonté…

Les groupes primaires sont primaires en ce sens qu’ils apportent à l’individu son expérience la plus primitive et la plus complète de l’unité sociale ; ils le sont aussi en ce qu’ils ne sont pas changeants au même degré où le sont les relations plus élaborées, mais qu’ils forment une source relativement ermanente d’où le reste coule toujours… Ainsi, ces groupes sont des sources de vie non seulement pour l’individu mais pour les institutions sociales » [Cooley, 1909] • Les phénomènes inhérents aux groupes. A. L’effet de désindividuation. Le terme désindividuation nous vient de trois sociologues Pepitone, Newcomb et Léon Festinguer ( à qui l’on doit aussi les recherches sur la dissonance cognitive). Ce terme vu le jour en 1952. Il signifie le fait que la participation à un groupe peut nous faire adopter des comportement antisociaux.

Ce phénomène s’observe beaucoup dans des roupes non restreints lors d’émeutes. Quand un phénomène de désindividuation se produit l’individu se permet de commettre des actes qu’il n’aurait pas commis 7 0 produit l’individu se permet de commettre des actes qu’il n’aurait pas commis dans une situation normale tel que le lynchage, des dégradations de toutes sortes, des violences. Cela crée un sentiment de force, l’individu sort totalement de carcan d’homme social. Il a une impression, un sentiment d’anonymat et cela ajouté à l’ambiance générale amène ce type de comportement. Ce terme renvoie donc à une perte totale de conscience de soi et de son dentité personnelle.

Nous allons grâce à une expérience de Diener datant de 1970, étudier le phénomènes de déslndividuation sur un groupe d’enfant. Cette expérience se passe durant une soirée d’halloween. Le groupe d’enfant, sujet, va de porte en porte. D’autres enfants eux se déplacent seuls. Dans une des maisons se trouve une personne complice, elle les accueille aimablement et leur propose de prendre chacun un bonbon, puis elle s’en va et les laisse se servir. Se qu’on pu observer alors fut que le comportement des enfants en groupe et celui des enfants seuls était différent. Les enfants en groupe, en moyenne, avaient deux fois plus de chance de prendre un autre bonbon, en comparaison avec les enfants seuls.

Cette observation se vérifiait lorsqu’ils étaient anonyme mais disparaissait lorsque la personne demandait au préalable leur nom et adresse. Cette expérience vérifie donc l’effet de désindividuation. B. Phénomène de désindividuatlon dans les groupes restreints. Bien que le phénomène de désindividuation est un ph 0 dans les groupes restreints. Bien que le phénomène de désindividuation est un phénomène expliqué pour les groupes de grandes nvergure on peut aussi l’appliquer dans le cadre de groupes primaires/restreints. On trouve deux très bons exemples au cinéma avec « El senor de las moscas » de William Golding et « La Ola » de Dennis Ganse. Dans ces deux films on suit un groupe de jeunes qui connaissent un phénomene de désindividuation.

Dans  » El senor de las moscas » nous suivons un groupe de jeunes garçons naufragés sur une ile seuls. Au départ en groupe primaire unis, ils se séparent petit ? petit en deux groupes. Les enfants d’un des deux, mené par un leader avec de mauvaises intentions, connaissent un phénomène de ésindividuation très fort. Malgré le fait que ce soit un groupe primaire l’ambiance générale donne la possibilité au phénomène d’opérer. Ils sont sur une ile déserte, sans adulte, sans lois, sans personne pour les juger et les contrôler. Ils adoptent donc petit ? petit des comportements antisociaux et violents. Ils en arrivent jusqu’à la mort volontaire d’un de leur compagnon de départ, et cela sans aucune culpabilité.

Dans « La Ola », nous suivons également l’évolution d’un groupe d’étudiants cette fois, qui part l’initiative d’un professeur, pourtant bien intentionné, commet es actes répréhensibles, allant jusqu’au suicide d’un des membres. Le professeur soutient, contre les élèves au départ, que oui il serait possible même dans notre société actuelle de connaître serait possible même dans notre société actuelle de connaitre ? nouveau un régime totalitaire. Comme nous l’avons observer avec le régime nazi ou stalinien. Les personnes du groupe commencent à sihabiller de la même manière, ont un signe distinctif, et effectuent des actes de vandalisme en bande.

Ily a une interinfluence et un effet de perte de conscience et de perte de sa ersonne total. En conclusion la notion de groupe en psychologie est une notion très intéressante lorqu il s’agit d’étudier les comportements inhérent à cette dernière. Nous n’en n’avons pas étudier la totalité de ces comportements mais un des plus intéressant. Le groupe est indispensable pour l’individu, pour se former et apprendre à vivre en société. Nous en avons également vu les comportements négatifs, mais en règle générale le groupe est une très bonne expérience. Bibliographie Didier Anzieu Jacques—Yves Martin. « La dynamique des groupes restreints.  » (1968)