Les fraises
1956 – 1962 . Le face à face des deux blocs, chacun doté darmes nucléaires permettant la destruction de l’autre, avec sa succession de crises, les plus graves de toute la guerre froide Berlin, Cuba, mais aussi Suez, Budapest et d’autres encore de moindre importance.
Cette période est aussi souvent nommée coexistence pacifique par référence au discours de Khrouchtchev lors du XXe congrès du parti communiste de l’Union soviétique en février 1956, qui n’abandonne pour autant pas l’objectif de la victoire ultime du socialisme. 1963 – 1974 : La détente et l’effritement des deux blocs aux rises avec des velléités plus ou moins fortes d’indépendances, dont les deux exemples les plus frappants sont la politique du t page Général de Gaulle Vis Chine et l’URSS.
Lag unis s’enliseront mal considérables, verra l’image se trouve ter p g a rupture entre la laquelle les États- s toujours plus américain dont 1975 – 1984 : Les nouvelles tensions entre les deux blocs résultant de la course aux armements nucléaires et ses développements en Europe avec la crise des Euromissiles d’une part, et de l’exploitation par l’Union soviétique des possibilités de développement de son influence dans le Tiers-Monde, otamment dans les anciennes colonies occidentales, d’autre part.
En Afghanistan, l’Union soviétique s’engage dans un conflit qui va se révéler très coûteux. 1985-19 1991 : La dislocation du bloc soviétique, marquant la fin de la guerre froide, à la suite de son effondrement économique et social résultant pour partie des coûts énormes engendrés par la guerre froide. Gorbatchev appelle à des réformes majeures pour sauver l’économie et signe des accords de désarmement, mettant notamment fin à la crise des Euromissiles.
Mais ces réformes ne pourront pas se mettre en place et c’est tout le système qui va ‘effondrer, avec comme évènement le plus symbolique la chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989. Les relations entre les États-Unis et l’Union soviétique ont constitué le fil conducteur du déroulement de la guerre froide, dont les phases successives de refroidissement ou de réchauffement ont été fortement influencées par la personnalité de leurs dirigeants respectifs. Article détaillé : Sommets États-Unis – Union soviétique (1943-1991).
Les sommets entre ces dirigeants en ont été la manifestation la plus spectaculaire. Pendant la Seconde Guerre mondiale, trois conférences au sommet avaient eu lieu entre les dirigeants méricains, soviétiques et anglais. Cette pratique cessa après la guerre pour laisser la place à des conférences au niveau ministériel entre 1945 et 1955. En 1955, un nouveau sommet se tint à Genève sur l’initiative de Churchill, relançant cette pratique qui deviendra assez régulière jusqu’à la fin de la guerre froide.
De 1959 à 1991, vingt-deux sommets eurent lieu, la plupart entre Américains et Soviétiques. Ces sommets traduisirent essentiellement la volonté de diminuer les risques de guerre nuc 2 Soviétiques. Ces sommets traduisirent essentiellement la volonté e diminuer les risques de guerre nucléaire et de réduire les coûts énormes de la course à l’armement par la limitation des arsenaux nucléaires de part et d’autre.
Pourtant, les cinq vainqueurs 12 de la Seconde Guerre mondiale s’étaient accordés en 1945 pour mettre en place l’Organisation des Nations unies dans l’objectif de régler pacifiquement les conflits entre nations. Mais en s’octroyant en tant que membres permanents du Conseil de sécurité un droit de veto sur ses résolutions, ces pays avaient aussi créé les conditions du blocage de l’action des Nations unies quand leurs intérêts étaient en jeu.
Les origines de la guerre froide[modifier I modifier le code] Avant la guerre, tout oppose déjà les États-Unis au régime communiste installé en Russie. Les causes profondes de cette opposition tiennent à la fois à des impératifs de sécurité, aux enjeux économiques et à la nature même des régimes politiques et des idéologies qui les sous-tendent. Cependant, la plus grande rivalité de l’entre-deux guerres est entre la Russie et le Royaume- Uni, et non les États-Unis. On parle même de la « baleine anglaise » (sa puissance maritime) face à l’éléphant russe (sa puissance terrestre).
De plus, avant l’entrée en guerre des États-Unis en 191 7, le président Wilson déclarait même qu’une relation de confiance existait avec la Russie, qui n’était pas un ennemi. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette opposition va se trouver cristallisée par le fait que ces deux pays sont les seules pui 3 opposition va se trouver cristallisée par le fait que ces deux pays sont les seules puissances mondiales, avec le déclin des européens, et que leurs intérêts stratégiques vont se trouver en conflit direct.
Rivalité stratégique inéluctable des blocs américain et soviétique[modifier modifier le code] Dès le xixe siècle, Alexis de ocqueville prédit que les États-Unis et l’Empire russe ont tous deux vocation à devenir des empires à l’échelle mondiale, et s’opposeront pour la domination globale dès qu’ils entreront en contact. Il écrit que « chacun d’entre eux [États-Unis et Russie] semble être appelé par un dessein secret de la Providence à tenir un jour dans ses mains les destinées de la moitié du monde »13.
La « destinée manifeste » des États-Unis d’un côté, la volonté d’expansion de l’URSS de l’autre, entraîne la rivalité stratégique des deux principaux États impérialistes, ue tout oppose qu’il s’agisse du modèle politique, sociétal, économique ou idéologique : Le fait que l’Union soviétique était une société « fermée » — surtout sous Staline, où il était extrêmement difficile de savoir qui avait de l’influence sur quoi, quelles étaient ses vraies ressources et ses intentions – fut l’un des traits marquants de la guerre froide, alimentant les doutes et les craintes (réelles ou imaginaires) de l’Ouest qui, de son côté, avec ses changements de gouvernement et de politique selon les élections successives, rendait souvent perplexes les analystes soviétiques. 4