Les elections contre la démocratie
Olivier Dabène, Les élections contre la démocratie? L’année 2006 en perspective D Passage à la démocratie de presque toute FAmérique latine il y a 20 ans une période électorale très importante entre 2005 et 2006, seuls trois pays n’ont pas connu d’élections durant cette période. Ces élections s’inscrivent dans un contexte marqué par le virage à gauche (tendance de la fin des années 90 du début des années 2000 avec les élections de Chavez, Lula, Kirchner et Vazquez) mais aussi marque p développement, ap de Washington.
Que relations interaméric affirmer PAL sur la sc Sni* to w nextggge sur le modèle de s par le Consensus développement des nécessaire pour Ces élections étaient vues comme une açon pour répondre ? toutes ces interrogations. L’on s’attendait à un fort clivage entre gauche et droite pour répondre à ces questionnements. Mais le bilan de ces élections montre que ce clivage était bien plus complexe et qu’il ne se résumait pas à une démarcation de la gauche vis-à-vis de la droite et vice-versa.
En effet, ce clivage n’est pas [‘explication la plus simple pour expliquer ces élections. L’OPALC assimile ces élections comme « un miroir grossissant des problèmes de consolidation et d’approfondissement de la émocratie en AL ». l. L’hypothèse des élections contre contre la démocratie Les élections en AL seraient en train de jouer contre la démocratie puisqu’elles alimentent une « spirale de la déception » Cela s’explique par le fait que les peuples sont très déçus des performances de la démocratie (Cf. Latinobarometro): tendance du vote de sanction.
Le soutien à la démocratie a diminué dans une majorité de pays entre 1996 et 2004 (notamment au Guatemala, Paraguay, Bolivie, Pérou, Nicaragua) malgré une situation économique plutôt favorable. Trois sous-hypothèses sont dévelopées par O. Dabène pour expliquer son hypothèse principale: A. Le comportement électoral Face à cette déception de la démocratie, Fon pourrait s’attendre à comportements électoraux caractéristiques: tendance de désertion électorale croissante, vote de sanction et/ou vote à un leader charismatique provoquant de nombreuses alternances.
Mais cette sous hypothèse n’est pas vraiment validée par les élections de 2006. En effet, la désertlon électorale est très relative: certains pays discréditant la démocratie, ont vu leurs taux de participations rester stables (Nicaragua), d’autres, marqués par des crises olitiques, ont vu leurs taux diminuer (Costa Rica, Honduras), d’autres ont atteint des taux records de participation (Pérou, Bolivie notamment).
Dans les pays où la participation est la plus faible, ce sont les partis au pouvoir qui ont été avantagés. Les élections n’ont pas provoqué un nombre important d’alternances. Globalement, cette sous PAG » OF d élections n’ont pas provoqué un nombre important d’alternances. Globalement, cette sous hypothèse est donc invalidée car l’on a pas constaté un tendance générale au vote de rejet et ? l’abstention différentielle (une abstention visant à pénaliser le andidat sortant pour cause de mauvais mandat). B.
L’offre politique En plus de ces comportements, l’on assisterait à une crise de l’offre politique: incapacité des politiques à offrir une alternative accompagné par un discrédit des personnalités politiques, une faiblesse des partis politiques apparition d’outsiders Cette sous hypothèse est partiellement validée en 2006. Campagnes électorales marquées par des échanges d’accusations et d’invectives -s absence de contenu idéologique de la part des partis (PT allié à 19 partis différents); les programmes politiques perdent de leur importance;
La classe politique est discréditée mais peu d’outsiders parviennent à leurs fins. L’on peut nénmoins noter les élections de Morales, Lula et » l’indien, la femme et l’ouvrier » apportent un souffle Bachelet. nouveau dans le panorama politique en AL (en oppositlon avec les « revenants » des anées 80). La crise des partis s’est constatée également à travers le grand nombre de candidats aux élections atteignant des nombres ahurissants dans certains cas (plus de 30 au Pérou). Globalement, cette sous hypothèse est donc partiellement validée. La crise de l’offre politique est visible depuis les années 90. C. Les institutions « Les