Les critiques de Voltaire dans Candide
Les critiques de Voltaires dans Candide Candide Vit heureux au château, il est éduqué par le précepteur Pangloss. Mais il est chassé parce que lui et Cunégonde sont surpris en train de s’embrasser et de se caresser. Voltaire se moque de la fatuité des nobles. Il se moque aussi des idées de Leibniz, pour qui tout ce qui existe et tout ce qui se passe est forcément le mieux possible, parce que c’est Dieu qui l’a voulu et qu’il ne se trompe pas. Les sergents recruteurs de Farmée bulgare, le roi des Bulgares Candide est enrôlé sans s’en rendre compte dans l’armée bulgare p g ar deux recruteurs.
On lui fait faire l’exe et va être tué pour s’ e gracie. Voltaire dénonce la b 1 soldat. Il est battu des Bulgares le justice de l’armée, en montrant son héros capturé, battu et condamné à mort alors qu’il n’a fait aucun mal. L’anabaptiste Jacques Pendant la bataille contre les Abare, Candide se cache, puis s’enfuit vers la Hollande. Comme il n’a plus rien il mendie, mais il est rejeté par les protestants. Enfin un anabaptiste, Jacques, le recueille et le nourrit. Voltaire se moque de l’absurdité de la guerre qu’il qual•fie au moyen d’un oxymore, « boucherie héroïque
Il se moque aussi de l’intolérance religieuse : un chrétien laisse un homme mourir de faim parce qu’il n’est pas protestant. Pangloss, l’anabaptiste Jacques Candide rencontre Pangloss, devenu un mendiant affreux, qui lui famille du baron a été massacrée par Parmée bulgare, et comment il a attrapé la syphilis avec une servante. Jacques recueille et emploie Pangloss. Ils embarquent pour le Portugal. Dans ce chapitre, Voltaire se moque à nouveau des idées de ceux qui disent que tout va bien alors que les hommes se massacrent entre eux dans des guerres européennes (voir « guerre de trente ns » et « guerre de sept ans »).
Pangloss l’anabaptiste Jacques (qui meurt au début du chapitre) Leur vaisseau coule en vue de Lisbonne, à cause du tremblement de terre de 1755. Canabaptiste secourt un marin, qui le laisse se noyer. Pangloss et Candide arrivent dans les ruines de la ville, ils se soignent et parlent du péché originel avec un Inquisiteur. Voltaire dénonce l’ingratitude de certains hommes à travers le comportement du marin. Il se moque encore de Pangloss qui pense que tout est bien alors qu’une catastrophe naturelle vient de détruire une ville.
Pangloss (qui meurt pendu) Les sages de Lisbonne ont décidé un autodafé et Plnquisition condamne des gens sous des prétextes religieux, pour éviter un nouveau tremblement de terre. Pangloss est pendu et Candide fouetté. Il a du mal à penser que tout est bien. Voltaire se moque de la superstition religieuse qui fait croire aux fanatiques que l’on peut agir sur la nature en punissant les mauvais croyants. La vieille, Cunégonde Une vieille recueille Candide et le soigne, puis elle lui fait rencontrer Cunégonde, qui a survécu au massacre de sa famille.
Cunégonde raconte à Candide comment, après qu’un soldat l’eut iolée, Il famille. violée, un capitaine bulgare la prit comme servante, puis la vendit à un riche marchand juif, qui dut la partager avec un Inquisiteur pour ne pas être tué. Lors de l’autodafé Cunégonde reconnut Candide et demanda à sa vieille servante de le soigner. Voltaire dénonce les mauvais traitements que des hommes font subir à d’autres hommes : non seulement certains sont massacrés mais ils sont vendus comme des marchandises et traités comme des esclaves.
En particulier, les femmes n’ont souvent rien à dire et sont privées de liberté. Cunégonde, La vieille Don Issacar, qui vient rejoindre Cunégonde, surprend Candide et veut le tuer, mais notre héros a une épée et le tue. Quand l’inquisiteur arrive, il le tue aussi pour qu’il ne donne pas l’alerte. L’inquisiteur est enterré avec pompe, le juif est abandonné. Voltaire dénonce la différence de traitement entre les hommes selon leur religion : le prêtre est enterré avec les honneurs, le juif est Jeté à la voirie. (aux ordures).
Candide et les femmes s’enfuient, mais ils sont volés et sans ressources. À Cadix, Candide réussit à se faire engager comme capitaine dans l’armée espagnole. Ils embarquent pour les Amériques. Cunégonde se plaint de son sort mais la vieille prétend qu’elle a vecu pire. Dans ce chapitre, Voltaire résume ses critiques de l’ancien monde, l’Europe, et annonce ses es airs dans le nouveau monde, l’Amérique. (sa mère, le pape son père, le prince son promis, le corsaire marocain) La vieille est la fille d’un pape et dune princesse.
Elle devait épouser un prince, qui fut empoisonné. Le bateau qui l’éloignait fut attaqué par des corsaires marocains. Au Maroc, la guerre faisait rage et tous ses ravisseurs furent tués. Elle s’évanouit et se réveilla sous un homme. Voltaire dénonce encore les atrocités que les hommes se font subir. Il dénonce aussi la religion qui n’empêche rien de tout cela : les hommes prient tout en se massacrant. (la vieille, les différents maîtres qui l’achètent) Cet homme, un castrat, promit de l’aider mais la trahit.
Elle fut vendue comme esclave dans l’empire Ottoman et en Russie, puis servante en Europe du nord. Elle perdit une fesse et tous ses espoirs au cours de ses malheurs, et finit au service de Cunégonde. Voltaire étend sa dénonciation à tout l’ancien monde : l’empire Ottoman, la Russie, l’Europe sont tous déchirés par les guerres. Les musulmans ne sont pas plus raisonnables que les chrétiens et se massacrent aussi entre eux. Le gouverneur Calcade et les alguazils Candide et ses compagnes arrivent à Buenos-Aires. Le gouverneur veut que Cunégonde l’épouse.
La vieille conseille celle-ci d’accepter pour garder Candide en cachette. Au même moment débarquent des policiers à la poursuite de Candide pour le meurtre du grand inquisiteur. Voltaire se moque, comme dans le chapitre 1, des nobles prétentieux. 4 OF Il des nobles prétentieux. [Il montre aussi ceux qui prennent excuse de leurs malheurs pour ustifier une malhonnêteté, mais sans exprimer son opinion là- dessus : est-il d’accord ou pas avec la vieille Cacambo Le baron (C’est-à-dire le fils du baron devenu baron par la mort de son père. Candide s’enfuit sur les conseils de son valet Cacambo, et se réfugie chez les jésuites du Paraguay, où il est bien accueilli parce qu’il est allemand. Il reconnait, dans le commandant qui le reçoit, le fils du baron de Thunder-ten-tronckh Voltaire dénonce le comportement des colons espagnols, même jésuites, qui pillent les peuples américains : « Los Padres (les ères = les jésuites) y ont tout, et les peuples rien » Le baron Le baron lui raconte ses aventures : comme il n’était pas mort il fut recueilli par un jésuite.
Puis il devint jésuite lui-même et fut envoyé au Paraguay pour combattre les Espagnols. Mais quand il apprend que Candide veut épouser Cunégonde, il se fâche et le frappe. Candide lui passe son épée à travers le corps et s’enfuit. Voltaire se moque encore de l’extrême prétention des nobles qui se croient supérieurs aux autres de naissance. Ici, il ne ridiculise pas Pangloss qui dit que tous les hommes naissent égaux. Les Oreillons Alors qu’ils parcourent un territoire inconnu, Candide tue deux singes qui pourchassaient des filles.
Mais Cacambo lui apprend que c’étaient leurs amants. Ils s’enfuient mais sont capturés par la tribu des Oreillons, qui veulent les manger. Mais Cacambo leur explique ue Candide n’est pas un jésuite et Oreillons, qui veulent les manger. Mais Cacambo leur explique que Candide n’est pas un jésuite et ils sont bien traités. Voltaire se moque de ceux qui ne comprennent pas que tout le monde ne pense pas comme eux, et n’a pas les mêmes goûts. Candide ne sait pas cela et s’attire des ennuis pour avoir tué les inges, amants des filles.
Cacambo en est conscient et tient aux Oreillons un discours qu’ils comprennent, il ne s’offusque pas de leur cannibalisme Les écoliers et le maître Chôtellier Candide et Cacambo se dirigent vers la Guyane (Cayenne). Quand leurs chevaux meurent ils volent un canot et arrivent, après avoir passé des rapides entourés de précipices, dans un pays où tout semble beau, où des enfants mal vêtus vont à l’école, où on leur sert à manger gratuitement. Plus de critique, ici. Les enfants sont éduqués, les gens sont polis, se respectent, méprisent les richesses. L’état est au service de la population tout entière. Les enfants, même pauvres (en haillons) vont à récole) Le vieillard de 172 ans Le roi d’Eldorado Un très vieil homme leur explique que les habitants descendent des Incas, et s’isolent pour se protéger des Européens. Ils croient en un dieu unique mais n’ont pas besoin de prêtres. Candide et Cacambo sont accueillis un mois par le roi, mais ils veulent repartir. Candide espère racheter Cunégonde. Le roi leur donne des moutons, des richesses immenses et les aide repartir. Les habitants d’Eldorado se sont isolés pour se protéger de la apacité des Européens qui convoitent leur or.
Ils n’ont pas bes pour se protéger de la rapacité des Européens qui convoitent leur Ils n’ont pas besoin de prêtres pour leur dire ce qu’ils doivent faire. Ils n’ont pas besoin de tribunal ni de prison, mais cultivent les sclences. Cesclave noir Vanderdendur, le maitre hollandais Sur le chemin ils perdent une partie de leurs biens. Enfin ils arrivent au Surinam où ils rencontrent un esclave noir mutilé par son maître hollandais. Candide envoie Cacambo racheter Cunégonde. Après avoir été volé, il choisit pour l’accompagner un autre malheureux et ’embarque pour Bordeaux. Les deux compagnons retrouvent leur monde.
Voltaire dénonce la cruauté et l’injustice de l’esclavage. Il dénonce encore une fois la cupidité et la malhonnêteté de ceux qui possèdent déjà des richesses, et qui en veulent toujours plus. Martin, le malheureux manichéen Sur le vaisseau, Candide et Martin discutent. Martin explique à Candide qu’il est manichéen, qu’il croit que le mal domine la terre. Ils assistent à un combat naval au cours duquel le voleur de Candide est coulé. Candide récupère run de ses moutons. Encore une fois Candide est témoin de la cruauté des hommes. Plus d’une centaine d’hommes meurent lors du naufrage du pirate.
Martin Sur le bateau Martin raconte ses malheurs à Paris et Amsterdam. I explique à Candide qu’il pense que les hommes sont sur Terre pour souffrir et qu’ils sont naturellement méchants et féroces comme des animaux carnassiers. Le pessimisme de Martin lisé par Voltaire, et il pas ridiculisé par Voltaire, et il correspond à ce que le récit nous a fait voir jusqu’à présent. ‘abbé périgourdin La « marquise » de Parolignac Le faux exempt (officier de police) Ils se rendent à Paris, où ils se trouvent aussitôt entourés de arasites qui en veulent à la fortune de Candide.
Un abbé les mène au théâtre puis chez une courtisane qui se prostitue à Candide pour deux diamants. Ayant appris l’histoire de Candide, il lui fait croire que Cunégonde est à Paris, puis que la police l’arrête. Candide s’en sort pour une fortune et quitte Paris. Voltaire se moque de la vie parisienne, pleine de parasites, de médisants (gens qui passent leur temps à dire du mal des autres), de femmes vénales (qui se vendent) et de voleurs qui, comme ailleurs, ne pensent qu’à s’enrichir sur le dos de Candide. Le capitaine hollandais (l’amiral anglais)
En route pour Venise, il passe d’abord près des côtes anglaises, mais refuse d’y débarquer car il assiste à l’exécution d’un amiral pour des motifs absurdes : il n’aurait pas tué assez de gens pendant la guerre contre les Français. De plus cette exécution semble ravir l’assistance. Encore une fois Voltaire se moque de l’arbitraire et de l’absurdité criminelle des règles militaires, et de la facilité avec laquelle les gens les acceptent. Il se moque aussi des motifs de la guerre de sept ans, qui oppose la France à l’Angleterre pour « quelques arpents de terre » (z le Canada) frère Giroflée
Paquette Candide est désespéré de ne as trouver Cacambo mais Martin pense qu’il s’est enfui ave Candide est désespéré de ne pas trouver Cacambo mais Martin pense qu’il s’est enfui avec l’argent. Candide veut montrer à Martin que tout le monde n’est pas malheureux, mais la jeune fille qu’il interroge se trouve être Paquette, qui après avoir été chassée du château a été obligée de se prostituer pour survivre, et le jeune homme qui l’accompagne est un religieux forcé à cause du droit d’aînesse qui l’a laissé sans rien. En illustrant le point de vue de Martin, Voltaire dénonce deux njustices sociales.
D’abord le sort des prostituées obligées de coucher avec des hommes qui leur déplaisent pour pouvoir survivre. Puis le droit d’aînesse, qui prive les cadets de familles nobles de ressources en donnant tout à l’aîné, et les oblige à se faire religieux même s’ils ne le désirent pas. Le seigneur Pococuranté Le seigneur Pococuranté est très riche, il vit dans le luxe. Mais tout ce qui l’entoure, que ce soit les femmes, les tableaux, la musique, la littérature, la philosophie, la poésie, les jardins, le lasse vite et finalement peu de choses lui plaisent, il critique tout t très peu de choses lui plaisent encore.
Voltaire se moque de l’éducation de Candide, qui avait été élevé ne rien juger par lui même (76) Il nous montre aussi un homme riche et blasé, qui a la liberté de tout critiquer mais qui n’aime plus rien. Achmet III, sultan Ivan, tsar Charles Édouard, Angleterre Roi des polaques (x 2) Théodore, élu roi de Corse 4 autres altesses ! Un soir, à l’hôtel, Candide découvre avec surprise qu’il mange avec 6 monarques détrôn avec 6 monarques détrônés venus voir le carnaval de Venise. Cacambo est l’esclave de l’un d’eux et lui apprend que Cunégonde st à Constantinople. la fin de la soirée il donne un diamant au plus pauvre, tandis que quatre autres rois déchus entrent. Voltaire se moque de l’instabilité du pouvoir des rois, qui peuvent être détrônés par des guerres, des coups d’état, voire leur propre Cex-sultan Achmet Le levanti (turc) patron (capitaine) du bateau Le fils du baron Candide embarque pour Constantinople à bord d’un vaisseau turc afin de retrouver Cunégonde. Cacambo lui raconte qu’elle est esclave et qu’elle est devenue horriblement laide. Lui-même a été dépouillé des cinq millions donnés par Candide.