Les Antiquités de Rome
Les Antiquités de Rome, Joachim Du Bellay, 1558 Introduction Du Bellay est un poète français de la Renaissance qui a participé, avec d’autres poètes notamment Ronsard, au renouveau de la poésie française. Il s’agissait d’écrire en français des poèmes aussi beaux que ceux de l’Antiquité en grec ou en latin. Le groupe formé par ces écrivains porte le nom de « Pléiade Ils rédigent en particulier la Défense et illustration de la langue française. En 1553, Du Bellay accompagne son oncle à Rome, oncle à qui il sert d’intendant, où il est très déçu par la ville qu’il découvre.
Il laisse transparaître sa déception et ses sentiments dans les deux recueils qu’il publie ? Antiquités de Rome ans. Le poème étudi’ Rome de l’Antiquité ? deux Rome, Du Bella 1 ère strophe ors ueils qui sont Les une à l’âge de 37 en comparant la Pour opposer ces mparalsons. Le poème s’ouvre sur une apostrophe faite au lecteur qui est mis dans la peau d’un visiteur de Rome. Dès le premier vers on peut voir une répétition du nom de la ville de Rome, répétition utilisée pour différencier les deux Rome dont nous parle le poète dans son poème.
Lorsqu’il parle de « Rome en age en Rome », Du Bellay évoque les ruines de l’ancienne ville qui sont encore visibles de nos jours mais il les évoque d’une façon négative lors de l’énumération dans les vers 3 et 4 où il répète l’adjectif « vieux » devant tous les mots qu’il utilise. Il veut montrer qu’il ne reste de la Rome d’autrefois que des ruines et vestiges et que presque rien n’a résisté au temps. 2ème strophe La 2ème strophe s’ouvre sur une apostrophe évoquant la vue.
Cette apostrophe peut être interprétée comme un signe de passivité et d’impuissance du visiteur qui ne peut que constater es ruines de la ville puissante qu’était la Rome antique. Le poème résume l’histoire de Rome sous forme d’antithèse : il met côte à côte les mots « ruines » et « orgueil » pour symboliser l’apogée puis la chute de Rome. Le poème se poursuit avec une hyperbole rappelant la puissance de la Rome d’antan qui gouvernait le monde sous l’empire romain. Juste après cette hyperbole il y a un chiasme qui montre que cette puissance de la Rome antique s’est retournée contre elle et a mene à son effondrement.
La strophe se termine sur une allégorie présentant le temps comme un prédateur dévorant tout et Rome comme ne proie. 3ème strophe Dans la troisième strophe du poème on peut encore constater la répétition du nom de Rome mais cette fois-ci pour parler des restes de la Rome antique qui serait la répétition du nom de Rome mais cette fois-ci pour parler des restes de la Rome antique qui serait la seule chose intéressante visible dans Rome, le seul monument de celle-ci. Il utilise ici une personnification du Tibre, fleuve autour duquel Rome s’est construite, qui s’enfuirait vers la mer, comme fuyant la ville de Rome.
Cette personnification se poursuit à la dernière strophe ans laquelle Du Bellay nous dit qu’en fait la seule chose qu’il reste de Rome est son fleuve. 4ème strophe La quatrième strophe traite en particulier du temps et de la fuite de celui-ci. Cette fuite du temps est évoquée dans le parallélisme de construction des vers 13 et 14 dans lequel le poète explique que ce qui résiste au temps n’est pas ce qui cherche à le faire, utilisant une personnification du Tibre qui fuit vers la mer mais qui résiste au temps contrairement à la ville de Rome qui a presque complètement disparu.
Plan possible Joachim du Bellay, poète français, a participé au renouveau de la Poésie française. Il était membre de la Pléiade, un groupe de poètes français dont le but était d’écrire des poèmes comme ceux de l’Antiquité. En 1553, Du Bellay va à Rome où il est déçu par la ville qu’il découvre. Il exprime ses sentiments dans deux recueils : Les Antiquités de Rome et Les Regrets, tous les deux publiés en 1558 lors de s recueils : Les Antiquités de Rome et Les Regrets, tous les deux publiés en 1558 lors de son retour à Paris.
Le poème est un sonnet dans lequel Du Bellay évoque la ville de Rome en comparant la Rome de l’Antiquité, puissante et centre un grand empire, à celle que Du Bellay découvre et dont il est déçu. La comparaison se fait notamment grâce à la répétition du nom de la ville tout au long du poème et à de nombreuses comparaisons et métaphores. ) Les deux Rome Tout au long du poème, Du Bellay compare la Rome d’antan avec la Rome qu’il a connu, il les compare grâce à différentes figures de style, par exemple à travers la répétition de « Rome » dans la première strophe et l’allitération en « -ome » Rome en Rome » v1, « Rome on nomme » v2, « Rome de Rome » v9). Le poète débute sur une apostrophe dans le premier vers, le oète s’adresse au lecteur comme s’il était un visiteur ou un touriste qui voulait découvrir Rome.
Il exprime sa déception grâce à la répétition du mot « vieux » (« vieux palais, vieux arcs, vieux murs b), cette déception est encore montrée dans la deuxième strophe (« quel orgueil, quelle ruine Il veut montrer au lecteur que la Rome qu’il voit n’est rien comparée à la Rome qu’il voulait découvrir, à la Rome qui régnait sur le monde Celle qui mit le monde sous ses lois se dompta quelques fois » v6-7) et qui a perdu PAGF Celle qui mit le monde sous ses lois se dompta quelques ois » v6-7) et qui a perdu toute sa puissance et son pouvoir au fil du temps (« Et devint proie au temps, qui tout consomme » v8). our finir il dit que tout ce qui reste de Rome est le fleuve qui la traverse, comme si la Rome qu’il voyait n’a plus rien à voir avec celle de l’Antiquité. Il) La fuite du temps Le deuxième thème abordé est le temps et plus précisément la fuite de celui-ci. Même la plus grande des cités ne résiste pas au temps (« Le Tibre seul reste de Rome. » v12-13) et ce qui y résiste n’est pas ce qui tente d’y résister mais plutôt ce qui cherche à le fuir (v14-1 5).
Il nous montre que Rome a changé et a vieilli (1 ère strophe) grâce encore une fois à la répétition du mot « vieux Il compare la Rome qu’il voit à une ruine qui a été consommée par le temps Concluslon : Dans son poème Du Bellay nous montre sa déception face à la Rome qu’il découvre alors qu’il Sattendait à voir une cité grande et puissante comme on nous la décrit et présente dans les livres. Il nous explique également grâce à l’exemple de Rome que rien n’échappe au temps, que tout lui succombe et que finalement ce qui lui résiste est ce qui n’essaye pas de s’y opposer ou de lui résister.