L’EGALITE
Cette nouvelle donne, met les populations en liesse au motif qu’elles connaîtraient maintenant la liberté et galité devant la loi. cette légitime allégre la chose la plus natur e Autrement dit, la pari qu’elle soit, se révèle r ou couper court L’égalité est à la fois le plus chimérique. » ‘Vipe next page ur être originelle utopique. Toute chose qui nous amène à nous demander si l’égalité est du domaine du possible. L’égalité n’est-elle pas de nature innée ou originelle ? Son exercice n’est-il pas fallacieux ?
Toutefois, peut-on dans l’absolu, denier à l’égalité toute possibilité d’être réelle ou concrète ? Telles sont autant de préoccupations dont les réponses ou lucidations préalables constitueront le fil conducteur de notre réflexion. tous les hommes, possédant une égale dignité doivent être traités de manière égale est une vue de l’esprit. On ne pourrait parler d’égalité véritable que lorsqu’elle est transcendantale c’est-à-dire ne relevant pas de l’humain ; cette égalité devient illusoire dès lors qu’elle doit s’exercer par et pour les hommes.
Il. Commentaire Il. 1. Justification a- L’égalité est la chose la plus naturelle. sur le plan biblique, il est dit que Dieu créa l’homme à son image, mâle et femelle. Dans le même livre, il ressort que l’homme est oussière et qu’il retournerait à la poussière. Sur le plan scientifique et notamment biologique, tous les hommes sont issus d’une fécondation qui est la rencontre, la fusion d’un ovule et d’un spermatozoide. Sur le plan physique et social, l’homme est un être bipède, nanti de langage, de civilisation et empreint de sensibilité et de perfectibilité.
Selon certaines conceptions surtout philosophiques, l’homme est un être doué de raison et Descartes l’a relevé dans son Discours de la Méthode : « Le bon sens est la chose la mieux partagée au monde et est égal à tout homme. » Ainsi, remarque-t-on, que ce soit sur les plans biblique, biologique, physique, social et philosophique, il transparaît que l’égalité est la chose la plus naturelle comme l’a souligné Voltaire. Mais qu’en est-il du caractère chimérique, voire utopique dont cet auteur fait cas ? – L’égalité est la chose la plus chimérique et Vauvenargues ra SI bien dit dans Pensées et Maximes: « Il est faux que l’égalité soit une loi de la nature. La nature n’a rien d’égal ; sa loi souveraine est la subordination 2 l’égalité soit une loi de la nature. La nature n’a rien d’égal ; sa loi ouveraine est la subordination et la dépendance – sur le plan des droits civils, la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée le 10 décembre 1948, stipule en son Article 1 que tous les hommes naissent libres et égaux en droit et en dignité, mais force est de constater qu’il n’en est rien ; la pratique est tout autre.
Les droits civils garantissent entre autres l’égalité devant la loi, la liberté d’expression et d’opinion, la participation aux affaires publiques et aux élections, le droit à un procès équitable. Sur ce dernier point, La Fontaine avait prévenu et raison : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de la cour vous rendront noir ou blanc. » La Fontaine peint merveilleusement ce qu’on appelle à juste titre justice deux vitesses. sur le plan des droits politiques, il interdit la privation arbitraire de la vie, la torture et les traitements cruels ou dégradants, la propagande en faveur de la guerre ou en faveur de la haine raciale ou religieuse. Ce sont là de belles prescriptions qui mettent les hommes sans exclusive, sur le même plan d’égalité. Malheureusement, les scènes de la vie courantes et quotidiennes e la vie viennent mettre en évidence s’il en était besoin, le caractère hautement formel de ces « sublimes prescriptions. » -sur le plan des relations internationales, l’égalité entre les pays du monde, entre leurs chefs n’est qu’un leurre.
Le droit de veto pour cinq pays sur l’ensemble des pays du monde ; les chefs d’Eta sont traités en fonction des intérêts qu’ils représentent sur l’échiquier international. Ainsi, 3 traités en fonction des intérêts qu’ils représentent sur l’échiquier international. Ainsi, un chef d’Etat africain comme celui du Togo, n’est pas reçu de la même façon en France qu’on reçoit un résident américain. Si le premier peut être reçu par le premier ministre ou même un ministre de la Coopération, le second quant à lui, est forcément reçu par son homologue français. sur le plan social, un quidam et un ministre, tous deux coupables de vol, on ne manquera pas de termes pour qualifier le vol du second : détournement, malversation, etc. quand bien même sa dite malversation peut être estimée à des centaines de millions par rapport au larcin du citoyen anonyme dont le vol est peut-être alimentaire. Mais une fois en prison, dans le pire des cas pour e ministre, il est peu probable que ces deux fautifs eussent le même traitement ou fussent dans la même cellule encore moins. sur le plan civil, les choses ne sont guère meilleures. Les pays sous-développés et plus particulièrement ceux du Tiers- monde, détiennent la palme de Fillusion de l’égalité. Dans ces pays, la liberté d’expression est foulée au pied. La moindre « impertinence » est réprimée de la façon la plus sévère qui soit. Ce n’est pas ce journaliste nigérien écroué en 2003 pour avoir daigné publier un article dans lequel le Premier ministre de ‘époque serait impliqué dans une affaire de détournement qui nous démontrera le contraire.
Ailleurs c’est seulement l’impunité qui reçoit la caution et l’onction du président : « La justice, c’est mol ! » avait lancé honteusement feu Lassané Konté quand il s’était rendu en prison pour libérer son soi-disant ami personnel ; ou la formeuse ph 4 quand il s’était rendu en prison pour libérer son soi-disant ami personnel ; ou la formeuse phrase de rex premier ministre Tertius Zongo quand l’ancien Directeur général des Douane avait été épinglé dans une affaire de 500 millions de francs : « Guiro, e n’est pas n’importe qui ! . Des attitudes qui corroborent les propos de Voltaire tant ils mettent en évidence le caractère hautement idéaliste et fantasmagorique de l’égalité. Aussi le Dr Alexis Carrel écrivait-il dans L’Homme, cet inconnu : « Certes, les êtres humains sont égaux. Mais les individus ne le sont pas. L’égalité de leurs droits est une illusion. Le faible d’esprit et l’homme de génie ne doivent pas être égaux devant la loi. » A cette étape de notre analyse, il transparait que l’égalité est la chose la plus naturelle.
Malheureusement, il est à noter le aractère illusoire et utopique qui caractérise ce concept du point de vue des droits civils, des relations internationales, du social et civil. Mais au fait, que dire des propos de Voltaire ? L’égalité ne peut-elle être autre chose que naturelle et chimérique ? Il. 2. Limites/Réserves L’égalité, au-delà de tout ce qui se dit et se fait à son nom, n’est pas un mythe ou une légende. Elle peut être non seulement culturelle mais aussi réelle et concrète.
Sur le plan civique, l’égalité peut se concrétiser par le biais de la nationalité acquise. En effet, quand on acquiert une nationalité, n devient de droit, hormis les cas isolé de xénophobie ou racisme de certains tristes individus, citoyen ou compatriote au même titre que celui-là qui l’a de fait. Cela confère donc des droits inaliénables e S compatriote au même titre que celui-là qui l’a de fait. Cela confère donc des droits inaliénables et non négociables : métiers, professions, assurances, postes électifs même.
N’est pas grâce à cette nationalité acquise que Nicolas Sarkozy, Hongrois d’origine, est Président de la République française ? Et, Arnauld Schwarzenegger, d’origine australienne, candidat malheureux ux élections présidentielles américaines mais gouverneur de sa Cégalité de ces deux illustres hommes par rapport à leurs compatriotes n’est pas imaginaire, chimérique mais bien réelle, s’ils ne sont pas tout simplement « surpercitoyens h.
Sur le plan académique, l’égalité entre émoulus d’une école ou impétrants (diplômés) d’une université est réelle. Le Bac ou le Doctorat confèrent des droits à leurs détenteurs quelle que soient leur origine et leur couleur. Aussi, a-t-on des médecins ou professeurs d’université burkinabé qui exercent dans d’autres pays et inversement. Cest tout simplement l’universalité des connaissances qui établit cette égalité.
Au terme de notre analyse, il apparaît que l’égalité est sans conteste naturelle et congénitale. Cependant, c’est une constante aussi que son exercice entre les hommes est problématique sinon illusoire. Mais nous pensons qu’il y a des domaines où l’égalité est non seulement comme institutionnelle, culturelle mais aussi réelle et concrète ; cela se vérifie dans les nationalités dites acquises ainsi que les parchemins académiques qui, sans exclusive, donnent a priori les mêmes droits et avantages à leurs titulaires.