Lecture Analytique N 3

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Lecture analytique n03 « L’éducation sentimentale » – Gustave Flaubert (1869) INTRODUCTION : Le texte proposé ici à l’étude est un extrait de « L’éducation sentimentale » de Gustave Flaubert, roman paru en 1869 et relevant de l’esthétique réaliste. Ce passage se situe au début de l’œuvre et met en scène deux personnages essentiels de l’histoire qui se rencontrent pour la première fois, le jeune étudiant Frédéric Moreau et Madame Arnoux, épouse d’un négociant, qui deviendra le grand amour de sa VIe.

Problématique : Com ?voquer ici la singula C’est ce que nous ve axes d’étude suivant en scene romanesqu or 4 to nextÇËge sage parvient-il ? u coup de foudre ? ire au travers des e foudre et la mise I – Une rencontre coup de foudre a) Une femme aimée donnée à voir par le seul point de vue du héros Le personnage de Mme Arnoux qui va provoquer le coup de foudre chez Frédéric est envisagé ici à travers un point de vue essentiellement subjectif, celui du héros de l’histoire.

On a icl une narration assez classique au passé et à la 3ème personne du ingulier et ce qui est perçu de rextérieur l’est essentiellement du point de vue exclusif de la personne. Le texte de Flaubert témoigne de manière très précise ce qui se passe dans la tête du héros au momen Swlpe to vlew next page moment du choc amoureux. L’extrait ne donne à voir ici Mme Arnoux qu’à travers un seul point de vue. Le point de vue est ici essentiellement interne. Le lecteur est plongé dans la tête de Fréderic et partage ses sentiments et ses émotions quand il découvre l’être aimé.

On a des verbes de perception très orientée ers la vue : « distinguer » 1-2 ; « regarder » 1-5 ; « observer » 1-14 ; « voir » 1-19. Lexique du regard : ‘l’éblouissement » 1-3 ; « leurs yeux se rencontrèrent » 1-36. « apparition » 1-1 , « splendeur » 1-15. Termes connotés C] b) Un jeune homme presqu’immédiatement subjugué C’est après la première ligne que Flaubert démontre la mécanique du coup de foudre et montre ce qu’il y a dans la tête d’un jeune homme amoureux. La première phrase repose sur une comparaison d’ordre religieux qi sublime immédiatement l’être aimé.

Cette description se fait progressivement au ré des déplacements de Frédéric sur le bateau : verbes de mouvements « II se planta » 1-13, « Fut mis plus loin » 1-5, « fléchit involontairement les épaules » 1-4, « en même temps qu’il passait » 1-3. On part de quelque chose qui est de Fordre de l’attraction physique, du désir, sensuel, pour aller vers quelque chose de plus profonds, plus sentimental comme le vérltable amour. On a quelque chose qui s’apparente au discours indirect libre aux lignes 17-18 et 28-29. Lexique : « splendeur de sa peau brune » 1-15 ; cette finesse des PAG » OF d