Lecture analytique 2 s quence 3
Lecture analytique 2 séquence 3 : Jean Anouilh, Antigone, Quinzième Partie (1944) l. Une scène d’aveu émouvante a) Une lettre d’aveu b) Le désespoir d’Antigone c) une tragédie Il. Un drôle de dialogue a) Un garde burlesque b) un dialogue impossible c) un aveu inachevé Cette pièce est une réécriture d’Antigone de Sophocle, grand dramaturge de la Grè du mythe mais dans (1910-1987) écrivain sur Antigone (alors q d’Œdipe (a résolu l’én Swape v av JC). Elle s’inspire , ou Anouilh centré sa pièce fille de Jocaste et n père et épousé sa mère sans le savoir).
La pièce est présentée pour la première fois en 1944, sous l’occupation allemande et elle connait un immense succès mais crée aussi une polémique « L’Antigone de Sophocle, lue et relue, et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges. Je l’ai réécrite a ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train d ShAipe to Wew next page de vivre Antigone est une allégorie de la résistance qui s’oppose aux lois édictées par le pouvoir en place.
Il dénonce implicitement la passivité de certains face aux lois dictées par les nazis. Antigone représente la résistance qui s’obstine malgré les dangers encourus. L’extrait choisi se situe à la quinzième partie de la pièce, soit à son dénouement. Dans cette partie Antigone est en compagnie d’un garde (idiot) avant sa condamnation et elle lui demande de l’aider et à faire passer un dernier message à l’homme qu’elle aime : Hémon, fils de Créon (roi de Thèbes) en échange d’un anneau d’or.
Malgré le coté tragique du destin ‘Antigone, avec un aveu compliqué et émouvant, la scène a un aspect comique grâce au personnage du garde. En quoi avons- nous à faire à un aveu ? Dans un premier temps nous étudierons le fait que ce soir une scène d’aveu emouvante et dans un second temps le drôle de dialogue. C’est un aveu en même au garde et à Hémon. Elle a peur de ne plus être aimée, et soulage son amour par des mots affectueux « Mon chéri » (l. 13-31) ; « Je t’aime » (1. 32) ; « J’ai voulu mourir et tu ne vas peut être plus m’aimer » (1. 14) C] peur que l’amour ne dure 2