Lec Cursice Zone
SÉQUENCE 2 : Alcools de Guillaume APOLLINAIRE ETUDE er poème « zone » l) MODERNITÉ Phase : -automobile -travail de bureau « stéréo-sténo-dactylographes » – Monde ouvrier -1er aéroplane la presse, la publicité dans les rues -« la grâce de cette rue industrielle » Nouvelles source d’inspirations. Avant la nature, l’amour, maintenant l’industrie… Il) Pronom pas de – je Le « je » et le « ‘tu » se c « tour Eiffel ». tu’ per t Le « tu » est utilisé co or 10 difficulté à identifier Ill) Quelques comparaisons et metaphores « comme si tu ne devais jamais plus être aimée » « ta vie que tu bois comme une eau de vie » tu ressembles au Lazar affolé par le jou Les thèmes :Tristesse du souvenir, nostalgie, aspect fragmenté CL de la ville : « rue » « hotel » « Paris » « entrepôts » « usines » = industrie Cf mythologique ou biblique : « seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme » » Pupille Christ de l’oeil, 20ème pupille des siècles il sait y faire » « ils sont les christ inférieurs des obscures espérances ». viation, industrie, la presse, la vie urbaine, le monde ouvrier, la De plus, il y a une forme nouvelle : le vers libre, presque une absence de ponctuation aussi = ce qui donne davantage de liberté ‘interprétation ->Désacralisation (ref religieuses) car il compare Dieu à un aviateur (vers 7. « zones ») Il) La mélancolie du poète mal aimé -> Utilisation d’une métaphore de l’eau ce qui montre la fuite du temps (topos) = poème de la nostalgie (Cf « Le pont Mirabeau ») -> Cadre sombre = renforce la nostalgie Mal aimé, désillusion, tristesse car 2 échecs amoureux CL du malheur, du désespoir, mort > « Je » = poésie lyrique (« La chanson du mal aimé »). « tu » en parlant de lui dans « zones » pour parler des souvenirs. registre élégiaque = regret, douleur, nostalgie, malheur, la plainte Ill) La permanence de la tradition poétique Rimes -> Evocation de certains topos poétiques (temps, nature) Ref. mythologiques et historiques Ref. bibliques -> « le pont mirabeau » présence d’un refrain « La chanson du mal aimé » chanson, forme fixe > Figure analogie (métaphore et comparaison) SEQUENCE2 : AICOOIS de G.
APOLLINAIRE Lecture cursive : l’A la santé » section de 6 poèmes écrit cette section car il a été enfermé dans la prison « de la santé » car interpellation pour vol dans un musée 10 prison en tant qu’un tombeau grâce à la métaphore « Le Lazare entrant dans la tombe » montre l’isolement de la prison. Adieu, adieu charmante ronde » adieu au monde et à la gaité de la vie. Voc de l’incarcération : cellule POEME Il : Perte d’identité, il n’est qu’un simple numéro « je suis le 15 de la 11 ème ». ‘flltre à travers » = barrière évocation écriture « ses rayons font sur mes vers les pitres » » et dansent sur le papier » POEME III : « dans une fosse comme un ours » comparaison mais aussi animal dans un zoo perte d’humanité. Vocabulaire de l’enfermement = chaine, cellule, clefs, geôlier POEME IV : Enfermement car -évocation du mur « entre ces murs » métonymie , « prison » et « ma chaise enchainée » ?vocation écriture « une mouche sur mon papier à pas menus parcourt mes lignes inégales » Prière « que deviendrai-je o dieu (.. toi qui me l’a donnée prends en pitié mes yeux sans larmes ma pâleur le bruit de ma chaise enchainée » « prend en pitié POEME V : Evocation du temps et de la mort « enterrement » « que lentement passe les heures » POEME VI : CL de l’enfermement « prisonnier » mur » « prison » « cellule » Vision réduite « je ne vois rien qu’un ciel hostile CONCLUSION : On retrouve dans presque tous les poèmes le vocabulaire de l’enfermement. A cela s’ajoute la solitude et l’ennui. Ily a aussi l’évocation de la mort (poème 5) et de la tombe (poète 1).
Il y a l’idée de la perception extérieure réduite « nous sommes seuls dans ma cellule belle clarté chère raison » la clarté et la raison aspect qui lui reste cellule belle clarté chère raison » la clarté et la raison aspect qui lui reste SEQUENCE2 : Alcools de G. APOLLINAIRE Lecture cursive : Section Rhénanes Schinderhannes Dans ce poème, on peut voir qu’il y a une scène de la vie quotidienne d’un bandit, Schinderhannes. Il vivait en Rhénanie et a été exécuté en 1803. Le poème est composé de 8 quatrains d’octosyllabes.
On peut voir premièrement, que chacun des bandits vaque à ses occupations. Par exemple, à la ligne 5, « Benzel lit la Bible » , on voit que Hannes chante car il « pousse une fausse note » à la 1 lème ligne. Il y a aussi des passages qui nous décrivent l’ambiance sonore : de la ligne 1 à la ligne 20 et de la ligne 23 à 28, on a du discours direct. Comme il n’y a plus de ponctuation, cela se voit par le verbe « s’écrie » à la ligne 13. Ensuite, il y a l’utilisation de l’impératif « allons » ligne 17 et l’utilisation de la 1ère personne à la ligne 25.
La ligne 30 suggère ussi un repas assez bruyant, puisque « toute la bande pète et rit » Il y a aussi une description des activités des brigands, on a pu voir par exemple que Jacob Born tire à l’arc et que Benzel lit la bible. D’un autre côté, il y a dans ce poème un côté comique. Tout d’abord, on voit que les manières des brigands sont grossières : la bande « pète Juliette « rote » « Hannes pousse une fausse note » Les paroles de Schulz peu e rire. On sait qu’il crie, PAGF 10 voit qu’il parle de « vin D. Ce mot est répété 3 fois.
On peut donc croire que les paroles du brigand sont prononcées sous l’effet de ‘alcool. La façon dont il décrit Julia , qui est « Bandit en cotillon » à la Ilgne 20 fait aussi rire. La ligne 21 explique que celle-ci est « bientôt soûle ». Cela peut laisser imaginer que l’ensemble de la bande est égayé par falcool. On a donc un tableau plutôt joyeux. Nous allons entreprendre une explication de texte du poème « Les Sapins Ce poème se situe dans le recueil de poèmes « Rhénanes » dans Alcools de Guillaume Apollinaire. ? Les Sapins » est un poème dans lequel Apollinaire a innové son style d’écriture en s’inspirant de ses souvenirs passés. Le thème principal de ce poème est la nature, en particulier les sapins, la forêt… Apollinaire y décrit un paysage Germanique des bords du Rhin, ce qui fait référence à l’époque où il était précepteur dans une famille allemande qui vivait sur les rives du Rhin. On peut remarquer dans son poème un champ lexical appartenant au paysage germanique qui devient vivant (sapins, Rhin, enneigés, montagne etc. Ce poème est donc inspiré des propres souvenirs d’Apollinaire. Le titre est d’ailleurs en parfaite osmose avec le thème principal du poème comme le montre la redondance du mot sapin (vers 1, 7, 4, 16, 22, 26 et 30). Ce poème est constitué six strophes de quintils puisqu’elles sont composées de cinq vers. L’ensemble des vers sont écrits en octosyllabes, mis à part le troisième vers de chaque strophe qui est composé de six syll PAGF s 0 écrits en octosyllabes, mis à part le troisième vers de chaque strophe qui est composé de six syllabes.
Les rimes sont sous forme croisée, c’est-à-dire « BAB, les vers sont à la fois composés de rimes riches et suffisantes. Apollinaire innove l’écriture et la forme poétique en retirant la ponctuation, en faisant un alinéa (au vers 3) . Les axes de lecture de ce poème sont très variés. Nous pouvons citer le thème de la nostalgie et du temps qui passe à travers les saisons, l’hiver (« noëls » au vers 13, « enneigé » au vers 12, l’automne (« au vent des soirs d’automne » vers 18) et Pété ( « Vété ce sont de grands rabbins » vers 24).
Le thème de la mort « frères abattus » au vers 4, « un vieux sapin geint et se couche » au vers 30… La présence de moments de joie, de fête, comme le met en exergue le vers 14 « fêtes des sapins ensongés et les vers 13 et 14 avec « Noëls » ainsi que le thème musical présent au vers 17 ? chantent au vers 20 « incantent » et surtout dans la quatrième strophe (« musiciens, chantent, graves, incantent accentuent les souvenirs joyeux, ce qui marque une réelle opposition avec le thème de la mort que nous avons vu précédemment.
On remarque le champ lexical des saisons avec : « Automne » vers 18, « Hiver » vers 22, « Eté » vers 24. On remarque aussi le champ lexical des phénomènes météorologiques avec : « Incantent le ciel quand il tonne » vers 20, « De temps en temps sous l’ouragan » vers 29. Apollinaire fait tout au long de son poème des personnifications des sapins : vers 1 et 2 6 0