Le théâtre est il l’illusion du réel ?
Du grec « thetron le théâtre est le lieu où l’on représente des œuvres, qui sont joués par des comédiens. Ce dernier a toujours eu pour ambition de recréer un véritable reflet de la réalité, c’est d’ailleurs ce qui lui valu son succès au XVIIème siècle. Cette représentation s’est toujours voulue au plus proche de la réalité, à tel point que l’accent était mis sur la décoration, les costumes et les jeux de rôle, extrêmement convaincant.
Cependant, malgré tout les efforts entrepris, de grands auteurs y virent un simulacre de vérité qui ne peut être considéré que comme un ivertissement. D’ailleurs Victor Hugo traduit très bien ce sentiment lorsqu’il dira que « Le théâtre n’est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de vert, de l’or de clinqu joue, un soleil… » En partant de ces co théâtre est une imita ors des diamants de , du rouge sur la Sni* to View sidérer que le une vérité profonde surpassant l’aspect du clinquant et de la fausseté.
Nous verrons d’abord comment le théâtre cherche-t-il à faire oublier cette illusion de vérité, pour créer la confusion chez le Swlpe to vlew next page e spectateur, et par la suite nous verrons s’il parvient dans les faits à le réaliser ou s’il reste malgré tout une profonde illusion. pour convaincre le spectateur que le théâtre est une représentation qui se veut la plus proche de la vérité, il met des moyens qui créent chez lui cette confusion.
Parmi eux, nous avons l’exploitation de l’amour, du mariage, de la tromperie que Molière a beaucoup exploité dans « Don Juam ou il est question d’amour libertin, de mariage, de sentiments, mais aussi de tromperie, et de mensonges. Les acteurs surjouent es sentiments de manière à ce que les spectateurs puissent s’identifier au maximum aux situations présentées et en être touché et ému.
De même que le théâtre traite des préoccupations quotidiennes que tout un chacun peut être amené à vivre, par exemple dans « Le Misanthrope »qui décrit les faux semblants du monde de la cour, et l’hypocrisie de l’aristocratie et la bourgeoisie française du XVIIème siècle, où le spectateur est à même de comprendre ce qui est énoncé dans cette pièce dans la mesure où il est lui-même confronté aux rouages du pouvoir, et aux fausses conventions.
Le théâtre peut être aussi amené à exploiter des événements de la vie reelle, comme ce fut le cas pour « Les Bonnes » de Genet qui se sont ins événements de la vie réelle, comme ce fut le cas pour « Les Bonnes » de Genet qui se sont inspiré de l’assassinat par les sœurs Papin de leur maîtresse. Autant d’éléments troublant qui sème le doute chez le spectateur quant à la réalité profonde de la représentation théâtrale.
L’écriture théâtrale est également très proche de la réalité, dans la mesure où elle se joue dans un langage simple et non avant, où se mêle trivialité et grossièretés parfois. L’exemple de la pièce « les Bonnes » où le mot« gosse » est utilisé l’illustre parfaitement. De plus, la mise en scène se veut la plus naturelle possible : en effet, une large place à l’improvisation est laissée où il a été parfois proposé aux acteurs de se placer dans le public et aux spectateurs de venlr sur scène.
Et pourtant, ces éléments clés cachent bien souvent un certains nombres de points qui font que le théâtre peut être perçu comme une illusion de cette même réalité. Dans VIIIusion du Comique, œuvre du célèbre dramaturge Corneille, Primadant « J’ai pris sa mort pour vraie et ce n’était dit de son fils Clindor : que feinte ». En effet, ce que nous voyons au théâtre est une représentation du réel, qui est joué dans une scène qui condense l’espace en un seul lieu. Ainsi les différents endroits de la scène s joué dans une scène qui condense l’espace en un seul lieu.
Ainsi les différents endroits de la scène sont joués dans la même pièce, ce qui crée le sentiment chez le spectateur que nous nous trouvons en dehors de toute réalité, et que nous sommes bel t bien dans une illusion. De même que pour le temps, qui se condense et se joue en un temps particulièrement rapide, le public peut être perturbé par ces invraisemblances comme c’est le cas dans le Cid de Corneille, où en 24h, Rodrigue tue le père de Chimène et gagne une bataille décisive contre les Maures.
Puis, comme Hexprimait Victor Hugo, l’argument principal du caractère illusoire de la pièce de théâtre est sa mise en scène particulièrement artificielle. En effet, une pièce de théâtre est comme « emballée » dans un décor, Victor Hugo l’exprime arfaitement bien lorsqu’il évoque, des arbres qui sont en cartons, des palais en toile censé représenter de vrai monuments, un ciel artificiel peint grossièrement, des bijoux clinquants, des pêches que l’on a « maquillé », et un soleil, censé venir du ciel mais qui vient du sous sol du théâtre.
Autant d’éléments invraisemblables qui ramènent le spectateur à la réalité : le théâtre n’est qu’une scène de divertissement où les acteurs jouent dans un jeu manquant parfois de spon PAGF n’est qu’une scène de divertissement où les acteurs jouent dans n jeu manquant parfois de spontanéité, à cause des répétitions et des représentations.
Malgré tout, l’émotion transmise au cours de certains jeux de scène est d’une efficacité telle que les spectateurs sont amenés ? communiquer entre eux, ou les rire communicatif dans certaines situations cocasses montre à quel point le public peut rendre réelle cette situation. Les acteurs, avant tout humain, sont trahit par leur attitudes spontanée : transpiration, rougeur, lapsus, trou de mémoire, fou rire, qui authentifie l’émotion aux yeux du public et rend l’action réelle.
Le théâtre n’est donc pas une piètre imitation du réel, car même s’il s’en inspire largement à travers des situations de vie réelles, il sait aussi les transformer dans le but de leur donner plus de profondeur. Le réel est donc utilisé comme socle que Fauteur explo•tera et changera en quelque chose de différent, sans pour autant être faux. Ainsi le théâtre n’est pas comme disait Aristote ce « mimesis qui ne transmet aucun sens, mais c’est tout un art qui permet de se rapprocher de la vérité par un savant équilibre entre la réalité et distance.