Le solidarisrne
Ces problèmes économiques et sociaux vont être u c?Ur des préoccupations des partis politiques à la fin du sixième siècle et au examen siècle. Dans les années 1870, 1880, pour la première fois, tous les pouvoirs appartiennent aux Républicains. Ils se divisent en deux groupes principaux. Les plus nombreux sont les modérés, aussi appelés « l’union départementale » avec pour leaders joules ferré et l’on gamète. De l’autre côté, e groupe radical emmené par égorges clémence entre autres.
Mais ce dernier groupe reste minoritaire en premier boy soldiez I hobby 23, 2009 21 pages Introduction nouvelle classe prolétarienne. Il y a des besoins matériels France. Les Républicains modérés conservent la majorité lors de l’élection à la chambre des députés et il faut attendre l’élection de 1906, avec l’affaire dresses pour voir s’ouvrir la période de la « République radicale » jusque du prolétariat par le socialisme et la prédominance des théories marxistes ou collectivistes du socialisme français.
Cependant, ces oppositions n’empêchent pas une attitude de ‘défense républicaine », commune aux modérés, radicaux et socialistes quand a République est en péril lors des crises du boulangerie de 1885 à 1889 et retour à l’occasion de l’Affaire dresses de 1898 à 1906. Dans ces moments, l’appui de la franc-maçonnerie est relativement important. Face à la montée du socialisme en France, les radicaux doivent se fortifier. En juin 1901, on créé à Paris le parti républicain radical socialiste sous la présidence de l’on Bourgeois.
C’est dans ce contexte de rivalité avec le socialisme révolutionnaire que se situe le grand effort pour doter le radicalisme d’un corps de doctrine qui lui manque pour passer du simple « état d’esprit » à une véritable idéologie pouvant s’opposer à la doctrine marxiste bien en lace. Ce sera l’??uvre de l’on Bourgeois et de sa doctrine de la solidarité. Avocat et homme politique français (1851-1925), avec le solidarisée, il propose aux radicaux le programme économique et social dont le parti radical avait besoin pour se distinguer du libéralisme individualiste et du socialisme collectiviste.
Ses idées sont exprimées dans une série d’articles et d’??uvres entre 1896 et 1902. Le solidarisée devrait représenter la formule idéale d’une République humanitaire : un libéralisme économique amendé d’institutions et d’interventions sociales. Là où la laiterie naturelle engendre injustices et inégalités, une intervient d’interventions sociales. Là où la solidarité naturelle engendre injustices et inégalités, une intervention doit avoir lieu, selon le solidarisée par une forme de quasi- contrat où tous les hommes sont solidaires et les échanges basés sur l’association.
Dans ce contexte de début de siècle, comment la doctrine du solidarisée parvient-elle à se développer et marquer le premier quart du examen siècle ? De quelles manières les radicaux mettent-ils cette doctrine en application ? Nous verrons dans un premier temps de quelle façon se orge la doctrine du solidarisée à travers le personnage de l’on Bourgeois. Puis nous étudierons quels sont les grands principes qui régissent le solidarisée. Enfin, nous analyserons la mise en pratique de la doctrine dans la société française, voire au-delà. La.
L’institution de la doctrine solidarité I). Un long cheminement La question sociale est très importante dès la fin du sixième siècle. AI s’agit de déterminer comment la République doit se soucier des déshérités de tous les ordres. Pour les modérés, c’est une série de problèmes résoudre et le rôle de l’état ne doit être qu’incitation. Ils démènent l’utilité des institutions de prévoyance, caisses de retraite, caisses de secours mutuels, caisses d’épargne, caisses d’assurance contre les accidents mais si ce n’est jamais une obligation.
Pour les radicaux, il faut une réforme sociale sur la base d’une société égalitaire. Il faut compléter la notion de liberté par celle de « justice sociale ». Cependant, les de « justice sociale Cependant, les radicaux jugent que le socialisme de la lutte des classes, malgré son bien fondé idéologique, n’est pas la bonne méthode car on ne peut pas résoudre la question sociale d’un coup par la violence et la révolution. En même temps, les socialistes reprochent aux radicaux d’éluder la question sociale, de la détourner.
On assiste à un essor du socialisme en France, renforcé par son insertion dans la émie Internationale créée à Paris en 1889, au Parti socialiste unifié au congrès de Paris de 1 900, déjà devenu SOIF en 1895. Le socialisme se veut non pas un parti de réforme mais de luttes de classes et de révolutions. Ils ont 53 élus à la chambre des députés en 1906 ; 78 en 1910 et 103 en 1914. Le radicalisme parait bien moins structuré. Certains disent que c’est un « état d’esprit », une volonté, mais toujours ans le flou.
C’est donc dans un contexte de rivalité entre le socialisme révolutionnaire et le radicalisme que ce dernier forge la doctrine du solidarisée. Le solidarisée est une doctrine issue du mot « solidarité » dont l’introduction ne date que du début du sixième siècle. Ce n’est que dans le Code civil de 1804 que le terme est officialisé dans le chapitre consacré aux obligations des divers cas de solidarités entre créanciers et débiteurs.
C’est un concept juridique donc à l’origine puis il s’introduit dans le vocabulaire philosophique, social et économique avec S. De Soissons en 1819 dans ses Nouveaux principes d’économie politique puis par Pierre loueur en 1841. C’est un socialiste qui a une très grande infini d’économie politique puis par Pierre loueur en 1841. C’est un socialiste qui a une très grande influence dans les années 1840. Il veut « remplacer la charité du christianisme par la solidarité humaine AI se considère comme le premier introducteur de ce terme juridique en philosophie.
On peut en douter mais c’est tout de même bien à partir des années 1840 que l’idée de solidarité s’impose vraiment en sciences sociales. l’on Bourgeois, quant à lui, s’intéresse beaucoup à la écologie sous l’influence d’Auguste Comte (1798-1857) considéré comme le fondateur des « sciences sociales », étudiant les rapports entre les hommes vivant en société. Il s’inspire également de durcie (1858-1917) pour qui les faits moraux sont avant tout des faits sociaux.
Ainsi, suivant ces idées, pour Bourgeois, plus l’homme se sentira solidaire de la société plus il sera intégré. Il importe de socialiser la personne et non les biens dans une suite d’obligations réciproques liant les membres d’une société où chacun prend part aux pertes et aux profits. 2). l’on Bourgeois et la mise en place du solidarisée C’est l’on Bourgeois, radical et franc-maçon notoire qui tente de concilier, avec le terme de « solidarité » puis « solidarisée » la politique, la morale et l’économie dans une théorie cohérente.
Né en 1851, d’abord avocat à Paris, puis préfet, député radical de la Marne en 1888, ministre de l’Intérieur en 1890, ministre de l’Instruction publique en 1890-1892, ministre de la justice en 1893, il devient président du Conseil de novembre 1895 à avril 1896, formant pour la justice en 1893, il devient président du Conseil de novembre 1895 à avril 1896, formant pour la première fois n ministère uniquement radical, faute d’avoir le concours des modérés.
La doctrine solidarité trouve en ce personnage un propagandiste politique et sensible à la recherche d’une issue non violente au dilemme entre capitalisme et socialisme. C’est en juriste qu’il développe, à partir de la « doctrine scientifique », la théorie de la solidarité naturelle et morale. C’est en 1896 que l’on Bourgeois publie une série d’articles dans « la nouvelle revue » où il explique que sa nouvelle doctrine doit servir d’expression théorique au programme social de son parti, lequel se place sur le terrain réformiste et démocratique.
Il regroupe par la suite ces articles dans le recueil la solidarité puis en 1902 / 1903 par esquisse d’une philosophie de la solidarité et applications sociales de la solidarité. Ces trois ouvrages constituent la base de la doctrine solidarité. l’on Bourgeois a l’occasion d’exposer sa doctrine au congrès International d’éducation sociale qui se tient au champ de Mars du 26 au 30 Septembre 1 900 au moment de l’exposition universelle de Paris. Le but du congrès est d’étudier « les conditions fondamentales d’existences de toutes société humaine et les moyens de les faire pénétrer dans l’éducation de tous
Bourgeois est le Président de ce congrès, accompagné de joules siégeriez, friande Buisson et C. Soignions, tous radicaux et partisans de la doctrine solidarité. A cette occasion, Bourgeois dira pour asseoir occasion, Bourgeois dira pour asseoir son idéologie que la révolution a fait la déclaration des droits ; il s’agit d’ ajouter la déclaration des devoirs. Le solidarité prend appui avec ce congrès dans l’esprit de Bourgeois et des radicaux sur une constatation relativement facile, à savoir le lien d’interdépendance qui relie tous les membres d’une société donnée.
Mais au-delà de cela, Bourgeois veut entrer pourquoi la solidarité est quelque chose d’essentiel de cette société de début de siècle et comment elle constitue la meilleure des alternatives à une « politique française pipe aire » idéologiques. Ainsi, dès la fin du sixième siècle, le solidarisée rencontre l’appui de ceux des radicaux qui ne croient plus en l’individualisme libéral mais rejettent le socialisme révolutionnaire marxisme. 3). L’alternative nouvelle Au tout début du examen siècle, on observe une apparition de plus en plus vive entre individualisme libéral et collectivisme socialiste au point qu’en France, en
allemande, en belliqueux, les questions politiques cèdent le pas aux questions sociales, avec les succès électoraux des socialistes. l’on Bourgeois affirme sa volonté de proposer une synthèse entre les deux systèmes libéral et socialiste. Ce n’est pas un compromis mais une synthèse supérieure, vraie doctrine mais pas arrêtés, rigide et définitive. A la lutte des classes marxistes, le solidarisée préfère opposer la solidarité entre les classes. Selon Bourgeois : » l’individu ne pouvant être sans l’espèce, l’espèce ne op entre les classes.
Selon Bourgeois : » l’individu ne pouvant être sans l’espèce, l’espèce ne pouvant durer que par l’individu AI s’agit de montrer qu’ l’inverse des sociétés communautaires où la solidarité est réalisée au quotidien, de fait obligatoire, voire presque mécanique, les nouvelles sociétés où la division du travail et les fonctions spécialisées se multiplient, sont intégrées par d’autres facteurs, telles que les grandes valeurs fédératrices et les normes publiques qui les mettent en ??uvre.
La solidarité n’est plus qu’une obligation banale mais aussi et surtout un droit garanti collectivement. La société lui tisse des protections sociales. La solidarité devient alors plus indirecte et son caractère d’obligation morale devient légal et non plus coutumier. Mais le solidarisée doit bien être détaché du collectivisme. Les libéraux ne se sentent pas vraiment concernés par le lien social et individualisent l’entraide par la charité ou l’assistance sociale.
Le solidarisée répudié la formule de la politique libérale « laisser faire, laisser passer Le solidarisée n’admet pas que les pouvoirs publics assistent impassible au déroulement des faits économiques et sociaux Ainsi, le programme solidarisée va s’opposer exactement à celui de a politique libérale, favorisant la propriété individuelle et l’impôt proportionnel, adversaire des SOI ouvrières et des assurances sociales obligatoires.
Un autre adepte du solidarisée, célestes bougée lui consacre un livre dans lequel il montre qu’ travers cette doctrine on peut justifier bougée lui consacre un livre dans lequel il montre que’ travers cette doctrine on peut justifier l’appropriation sociale d’un certain nombre de branche de la production. Mais la distance entre solidarisée et socialisme diminue si l’on considère la notion de quasi contrat social mis en p ace par Bourgeois et que nous allons voir par la suite.
Ainsi, si les radicaux tendent à se séparer des libéraux et des socialistes par la doctrine du solidarisée, celles-ci restent cependant proches de l’idéologie socialiste. Certes elle est plus modérée plus progressive. AI s’agit alors présent d’étudier le contenu de ce programme politique et sa mise en application. Il.
La théorie solidarité l’on Bourgeois, au début du examen siècle, envoie une lettre à friande Buisson dans laquelle il explique tout : la portée, les limites, la volonté et les réflexions de sa doctrine. Il insiste sur le but du parti radical à travers le altruisme : organiser la société selon « les lois de la raison », la méthode radicale, sa morale, sa philosophie. AI part du fait indiscutable de la conscience.