Le serpent qui danse analyse
Le serpent qui danse A) Lecture du poème B) Thème principal du poème : L’amour de Baudelaire pour Jeanne Duval et sa fascinatlon pour son corps, qui se traduit par une description idéalisée et lyrique de celui-ci. Le poète, qui emploie le « je » s’adresse à une personne en utilisant le « tu cela marque une certaine intimité entre ces deux personnages. Le « je » représente Baudelaire et le « tu » Jeanne Duval. C) Dans ce poème on a avant tout affaire à l’idéal représenté par cette Vision de l’exoti ciel lointain », d’un pa org c’est un poème relati to View touche de spleen ap e Jeanne Duval.
La appareille pour un ment atteignable, parfois quelque on et le côté distant c de nous mener vers l’idéal en faisant monter le d sir pour cette femme•serpent, tout en ne nous faisant pas oublier son côté vicieux et sombre, ceci nous ramenant au spleen, on a donc affaire à Vidéal et au spleen qui se mélange, se reportant au titre même du recueil des fleurs du mal, pour amener le poète dans l’ivresse d’un paradis artificiel.
D) Titre : « Le serpent qui danse » peut faire allusion à plusieurs choses comme : le charmeur de serpents, le serpent symbole du al, la tentation, Satan ou peut encore représenter la femme, qui invite à une idée sensuelle, harmonieuse et effrayante, mais aussi plus simplement aux mouvements langoureux et ondoyant Swlpe to vlew next page ondoyants comme ceux d’un serpent. On a dans ce poème affaire à une sorte de danse de l’amour entre le poète et cette femme charmeuse. E) e poème est fait de 9 Quatrains.
Il y a une alternance entre octosyllabes (8) et pentasyllabes Les rimes sont croisees. On peut noter également l’alternance des rimes féminines et masculines. Cette régularité de la strophe et du vers concourt ? onner un rythme régulier, comme celui d’une danse justement. À chaque fais, un au plusieurs verbes de mouvement rythment l’évocation de la femme le poète utilise la métaphore de l’eau qui permet d’insuffler ce mouvement régulier et doux, champs lexical de l’eau : mlroiter, mer, flots, navlre, appareille, vaisseau, roule, bord, plonge, eau, flot, boire.
Champ lexical voyage : appareiller, navire, ciel lointain, vaisseau, étoile, champ lexical beauté : si beau (indolente à vérifier), parfum, doux, or, bijoux, belle. F) Indolentes : qui évite de se donner de la peine, qui agit avec ollesse. Étoffe : tissu dont on se sert pour l’habillement ou rameublement. Miroiter : réfléchir la lumière en jetant des reflets scintillants. Âcre : qui a une saveur ou une odeur forte, irritante. Appareiller : e départ d’un bateau. Cadence : rythme. Fardeau : charge pesante qu’il faut lever ou transporter.
Vergues : montants de bois fixés au mât pour soutenir et orienter Parsemer : couvrir une surface de manière éparse G) Le poème est avant tout une description du corps de la femme, dont Baudelaire dit qu’elle danse comme un serpent, cette description e la femme, dont Baudelaire dit qu’elle danse comme un serpent, cette description progresse en utilisant des parties du corps, tout d’abords la peau (strophe 1), puis la chevelure (strophe 2), un retour au poète en lui-même spectateur de la danse (strophe 3), les yeux (strophe 4), la démarche semblable à la danse du serpent (strophe 5), la tête (strophe 6), le corps (strophe 7), la bouche, les dents et même la salive (strophe 8), et finalement le retour au poète qui se délecte de sa muse.
La manière même dont s’articule le poème, avec une alternance ‘octosyllabe et de pentasyllabes donne une image d’ondullation. H) Strophe 1 Vers 1 : Le « Que » appuie une forte exclamation et intensifie la phrase. « Aimer » amène l’idée de désir et « voire » montre que c’est au sens de la vue que l’auteur fait référence. « Indolente » est appuyé par le « chère ». Vers 2 : Ily a un bouleversement de la syntaxe entre le vers 2 et 4. Le corps est ainsi mis en avant et le « si » appuie la beauté. Vers 3 : il y a une comparaison entre le corps et rétoffe introduite par comme. L’étoffe représente un tissu précieux et vacillante ignifie souple, brillant et en mouvement, relativement sensuelle.
Vers 4: Enfin l’on apprend ce que veut voi le poète : la peau. Il y a donc une mise en attente. Le miroitement donne une brillance et fait référence à la peau du serpent. L’on remarque aussi que la formulation est exclamative. Strophe 2 Vers 1 : la chevelure donne un pouvoir et une magie dans ce vers. La profondeur amène l’inconnu. Vers 2 : « âcres » amène donne un pouvoir et une magie dans ce vers. La profondeur amène l’inconnu. Vers 2 : « âcres » amène une notion d’odorat mais aussi péjorative. Il rappelle la mer ou la transpiration (sensualité). C’est une antithèse avec les parfums. Vers 3 : La mer, métaphore filée suivant tout le poème entre en jeu.
Elle représente le lointain, comme le vagabondage le souligne après. L’exotisme, le voyage, la mer font référence à Jeanne Duval la fille des îles. Vers 4 : les flots amènent l’idée de profondeur et d’inconnu à nouveau. On dirait que le poète navigue sur les cheveux de la femme. La strophe ne se termine pas il y a une virgule. Strophe 3 Le champ lexical de la mer domine et il y a une métaphore filée ntre l’âme et le navire. Ily a aussi une personnification de l’âme et du navire. Vers 1 : l’éveille montre un renouveau, quelque chose de frais Vers 2 : le vent est pur et aussi frais, les sensations de fraîcheur et de nouveaux sont omniprésentes.
Il donne cette idée de voyage de légèreté et d’irréalité. Le matin reprend la naissance et le renouveau. Vers 3 : rêveuse donne l’idée de sommeil comme le fait « éveille » Encore les fantasme du lointain quand elle appareille. Vers 4: Le ciel lointain ouvre un nouvel horizon et permet l’élargissement de rambiance. Strophe 4 Vers 1 : On reparle de la vue mais cette fois par les yeux de la femme. Vers 2 : antithèse entre « doux » et « amer D, qui reprend l’idée de mer. Ils ne laissent donc transparaitre aucune émotion. Vers 3 : les bijoux font références au précieux et le froid à la matière. PAGF transparaître aucune émotion. matière. On imagine une référence au serpent.
Vers 4 : Cor et le fer sont aussi un synonyme de froid. La couleur de l’or peut cependant être chaleureuse et belle alors que celle du fer froide. Strophe 5 La strophe donne une impression de lourdeur en contraste avec es précédentes. Vers 1 : « À te voir » montre que c’est l’auteur qui observe. Marcher en cadence ramène la thématique de la danse. L’on peut s’imaginer une image très sensuelle d’une femme qui danse. Vers 2 : l’abandon reprend flndolence du départ. Vers 3 : « on dirait » est un conditionnel et une comparaison qui montre que le serpent qui danse est une interprétation de l’auteur. Le titre est enfin exprimé clairement dans le poème.
Vers 4 : « au bout d’un bâton » montre le danger la distance qui s’impose entre l’humain et le serpent. Le thème du danger apparaît. Une certaine connotation entre le serpent qui représente une femme, et un bêton qui peut être une représentation phallique, n’est pas négligeable. Strophe 6 les précédentes avec les termes « fardeau, paresse, mollesse, éléphant ». Le mot paresse, mollesse et balance… donne une allitération en « 1», « ss et même « r » qui prolonge et encre l’effet de la sensualité. Vers 1 : la femme est comme avachie, comme écrasée par une chaleur. Vers 3 : le balancement reprend la danse, la mollesse la sensualité. Vers 4 : le jeune éléphant, et la tête d’enfan