Le pointillisme

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A cette époque, Georges Seurat n’a que 15 ans mais il est déjà passionné par cette technique picturale qu’il va étudier en profondeur et appliquer à l’extrême donnant naissance au courant du pointillisme. Paul Signac et Jacob Abraham Camille Pissarro sont deux autres grands noms de ce courant. D’ailleurs, à la mort de Seurat, Signac devient le nouveau chef de file du mouvement qui prend fin dans les dernières années du XIXe siècle. ) Qu’est ce que le pointillisme et quelles en sont les caractéristiques ? Le pointillisme est clairement un courant art Le pointillisme Premium y Marieoog3 2011 6 pages 1) Introduction En quelques mots, le pointillisme est un courant artistique pictural né en France à la fin du XIXe siècle dans la foulée de l’impressionnisme et poussant la technique des points de couleurs à son paroxysme.

Son œuvre majeure est signée Georges Seurat : un dimanche après-midi à Ille de la Grande Jatte (1886) et est exposée au Art Institute of Chicago. 2) Contexte historique C’est donc à la fin du XIXe siècle que nait un courant artistique issu du mouvement impressionniste : le pointillisme ou néo- impressionnisme ou divisionnisme. Ce courant est créé en France par deux artistes -Georges Seurat (1859-1891) et Paul Signac to page (1863-1935)- car à ce souvent les œuvres d de ce mouvement a mêmes leurs propre œuvres.

PACE 1 OVE einture refuse nnistes. Les artistes ‘organlser eux- connaître leurs artistique issu du mouvement impressionniste et qui consiste à peindre par juxtaposition de petites touches de peinture de couleurs primaires (rouge, bleu, jaune) et de couleurs complémentaires (orange, violet, vert). Cette technique consiste à traduire l’espace et la lumière par la juxtaposition de « petites » touches.

Comme l’a écrit Seurat lui-même, la pureté de l’élément spectral est la clef de voûte de sa technique. Ainsi, lorsqu’un tableau est regardé à une certaine distance, les points de couleurs ne peuvent être distingués les uns des autres et se fondent optiquement les uns dans les autres. L’aspect visuel est totalement différent de celui obtenu en mélangeant les couleurs sur une palette car le mélange est réalisé par l’œil et non par le pinceau. ar ailleurs, pour représenter les émotions, le rythme et le mouvement dans leurs toiles, les peintres néo-impressionnistes ont utilisé une théorie sur les lignes et es couleurs : les lignes montantes combinées aux couleurs chaudes expriment la joie et le bonheur tandis que les lignes qui descendent avec des couleurs froides et sombres reflètent le sentiment de tristesse. Le pointillisme laisse enfin le choix aux artistes de peindre ou non les contours. 4) Le pointillisme dans la vie de tous les jours Le pointillisme est un courant artistlque basé sur une technique que l’on utilise encore de nos jours dans la vie courante.

Les imprimantes, par exemple, utilisent un système de pointillisme puisque pour imprimer, elles font des millions de petits points qui econstituent un pointillisme puisque pour imprimer, elles font des millions de petits points qui reconstituent une image entière. De même, les écrans d’ordinateur et les télévisions ainsi que les photographies utillsent des petits points (pixels) pour reconstituer l’image. 5) Construction, description et interprétation d’une œuvre un dimanche après-midi à file de la Grande Jatte (Seurat) 5. ) Description de l’œuvre On peut voir de nombreux personnages : hommes, femmes et enfants de différentes classes sociales qui se détendent au bord de l’eau, sur l’herbe et sous des arbres. Les personnages se promènent, se reposent ou jouent à Ille de la Grande Jatte. Celle- ci est une île de la Seine dans la banlieue à la fois résidentielle et proche de la capitale, doü la présence de classes sociales totalement opposées. La présence d’animaux (chiens et un singe) différents symbolise ce mélange social.

L le de la Grande Jatte était un lieu de loisir, promenade et de rencontres (amoureuses notamment) pour les Parisiens de la fin du XIXO siècle. 5. 2) La composition Au premier plan, on voit un couple de bourgeois élégamment habillé à la mode des années 1880. La femme tient un singe en laisse, symbole de la luxure, ce qui peut laisser supposer qu’elle était une femme de joie. A gauche du tableau, un ouvrier, que l’on reconnaît par la simplicité de son habit, est allongé dans [‘herbe et fume une pipe. Il semble pensif.

A côté de lui sont assis un bourgeois et une femme en train de broder. Son matériel est ? côté d’elle. Deux chiens représentent deu une femme en train de broder. Son matériel est à côté d’elle. Deux chiens représentent deux classes différentes : le petit chien, la bourgeoisie et le chien noir, la classe ouvrière. Une femme regarde vers la Seine en se protégeant du soleil par une ombrelle pendant qu’une autre compose un bouquet de fleurs. Son chapeau et son ombrelle sont à côté d’elle. Ces personnages se trouvent à l’ombre des arbres.

Au second plan, une femme protégée par son ombrelle se promène tranquillement avec sa fille. Elles sont soigneusement vêtues et coiffées. Une infirmière, reconnaissable a ses vêtements discute avec un homme. Une femme pêche sur le rivage, habillée à la dernière mode. Derrière l’infirmière, un homme debout joue de la musique vec un cuivre, qui est un instrument populaire de fanfare. Il est vêtu modestement. Dans le fond du tableau, des couples se promènent, s’enlacent, une fillette joue, deux soldats marchent. Ces personnages se trouvent à la lumière du soleil.

Sur la Seine, quatre hommes font de l’aviron. A l’avant de l’embarcation, une femme se protège du soleil avec son ombrelle. Technique utilisée : juxtaposition de touches très fines, de pigments purs (peinture), utilisation d’un mélange optique. Le dessin : tableau légèrement flou dû à la technique utilisée par le peintre (divisionnisme, pontillisme). Le contour du tableau a été réalisé de la même façon. Les couleurs : touches de couleurs pures : bleu, rouge et jaune juxtaposées pour obtenir les diverses tonalités sans perdre de la luminosité.

La lumière : Au prem PAGF La lumière : Au premier plan, il y a peu de luminosité car les gens sont situés sous des arbres. Au deuxième plan, les personnages sont au soleil et leurs ombres contrastent avec la luminosité. Au troisième plan, il y a une forte luminosité. Le soleil se reflète sur Veau, ce qui renforce l’effet de lumière. Le ciel est très clair t ensoleillé. La lumière est très réaliste et vient de la gauche du tableau. 5. 3) Interprétation de l’œuvre Les peintres pointillistes, dont Seurat, veulent donner un rôle social à leurs œuvres.

C’est ce qu’il va faire dans sa toile « U dimanche après-midi à file de la Grande Jatte Il nous annonce déjà ce rôle dans le titre de son œuvre. Tout d’abord, il choisit un dimanche car c’est un jour de repos, de détente, de loisir et de promenade où l’on ne travaille pas. Ensuite, Ille de la Grande Jatte est une île située au bord de la Seine à l’ouest de Paris. Elle était ? l’époque un lieu où se retrouvaient tous les bourgeois et ouvriers parisiens. Cette œuvre se rattache donc au courant artistique du néo- impressionnisme de 1886.

Seurat veut que son tableau dégage une impression de maitrise totale et de suspension du temps pour un moment de beauté, de paix et de silence. Les contemporains trouvent que la technique du pointillisme qu’emploie Seurat (son principe est de diviser les couleurs en petits points se mélangeant optiquement, ce qui donne une impression de forte luminosité) rend cette œuvre froide. Les pers ptiquement, ce qui donne une impression de forte luminosité) rend cette œuvre froide. Les personnages sont raides.

Cette raideur marque le manque de communication entre les classes sociales. Le peintre souhaite recomposer pour la première fois de l’histoire de l’art le plein air d’une façon scientifique. Cette œuvre est innovante car elle marque rapparition d’un nouveau courant : le pointillisme ou le divisionnisme 6) Représentation de l’œuvre analysée Georges Seurat (1859-1891), huile sur toile, 205,7 x 305,8 cm, « Un dimanche après-midl à l’ile de la Grande Jatte 1886, Art Institute, Chicago.

I 7) Quelques œuvres du pointillisme et leurs références Georges seurat (1859-1891), huile sur toile, 201 x 300 cm, « Une baignade à Asnières 1884, National Gallery, Londres. Paul Signac (1863-1935), huile sur toile, 195 x 131 cm, « Femmes au puits », 1892, Musée du Louvre, paris, France. Georges Seurat (1859-1891), huile sur toile, 201 x 300 cm, Une baignade à Asnières 1884, National Gallery, 195 x 131 cm, « Femmes au puits 1892, Musée du Louvre, Paris, France. Georges Seurat (1859-1891 huile sur toile, 185 cm x 152 cm, « Le cirque s, France. I