Le PIB

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Le PIB mesure à la fois la richesse de la production marchande et on marchande (majoritairement les services). Les acteurs économiques créent de la richesse par to next page leur activité sur le territoire français. En France, par exemple, les administrations publiques (sécurité, justice, santé, enseignement) représentent la quasi-totalité du PIB non-marchand (gratuits ou non) ; leur activité repose sur la proposition des services. Le PIB est également un indicateur utile pour suivre la conjoncture d’une économie.

Inventé aux Etats-Unis par l’économiste Simon Kuznets en 1932, époque où aucun indicateur de mesure économique n’existait, il a insi servi à mesurer les effets de la Grande dépression (crise de 1929 suite au krach boursier) sur l’économie américaine. L’utilité du PIB dans la comptabilité nationale apparaît surtout après la Seconde Guerre mondiale pour aider les États dans leur politique de reconstruction Le PIB permet de suivre l’état de santé de l’économie et mesurer l’évolution de l’activité économique sur une période pour un Etat.

Il est utilisé pour adapter la politique économique de la France en fonction de la situation de l’activité du pays. La variation du PIB permet de déterminer si une économie est n période d’expansion (augmentation du PIB) ou de récession (diminution du PIB). par exemple, en septembre 2014, la dette publique française a dépassé les 2 000 milliards d’euros. Ce montant, calculé par l’Insee, représente 95, 1% du PIB national. Le montant de la dette, calculé selon le PIB, a doublé depuis 2004. 1. 2 Les usages dérivés du PIB ce PIB est 2 OF s la dette, calculé selon le PIB, a doublé depuis 2004.

Le PIB est principalement utilisé pour des comparaisons ; il permet de calculer de nombreux ratios avec le déficit public, a dette publique, les prélèvements obligatoires, mesurés en pourcentages du PIB, dans le cadre du suivi des politiques budgétaires publiques. Le PIB est utile pour comparer la croissance économique dans le temps et dans l’espace C’est un indicateur représentant la valeur ajoutée totale des biens et des services produits sur un territoire national. Il est utilisé pour mesurer la croissance economique d’un pays. La croissance est déterminée par l’évolution du PIB, en prenant en compte l’évolution des prix.

La croissance est calculée par la ifférence entre l’évolution du PIB en valeur et l’évolution des prlx. L’augmentation à long terme du PIB par habitant est par ailleurs un indicateur de croissance économique Le PIB est aussi indispensable pour calculer, et donc évaluer, le niveau de vie moyen, ou indicateur de développement humain. e calcul de l’IDH résulte de 3 critères majeurs : l’espérance de vie à la naissance, le niveau d’éducation, et le niveau de vie. Le calcul du niveau de vie moyen résulte du revenu national par habitant, qui résulte lui aussi du PIB par habitant. 2. Mais il comporte des limites

Si le PIB est un indicateur de la santé économique d’un pays, son utilsiation en t 3 OF s comporte des limites Si le PIB est un indicateur de la santé économique d’un pays, son utilsiation en tant qu’indicateur de richesse produite est souvent critiquée car il ne représente que la valeur des échanges economiques. 2. 1 Le PIB ignore des activités pourtant créatrices de richesses Le PIB ne mesure finalement pas l’ensemble des richesses produites. En effet, il Ignore certaines productions de biens et servlces. Les économies domestique, bénévole et criminelle ne sont pas omptabilisées, alors qu’elles créent des richesses.

Les ménages peuvent produire des sen,’ices en exécutant des tâches domestiques (autoproduction, et autoconsommantion de richesses : le travail domestique, non rémunéré, effectué dans une famille et dont la production est consommée au sein de cette famille cuisine, jardinage, Les productions non marchandes sont aussi mal comptabilisées. Le bénévolat, qui est un service non marchand, est par exemple très mal mesuré : sa valeur ajoutée est comptabilisée essentiellement à partir des coûts de personnel. L’économie souterraine légale n’est pas, ou peu déclarée : le « travail au noir » n’est pas pris en compte dans le PIB.

II n’a pas dexistence légale. Son calcul est limité, car il repose sur des estimations comptabilisées dans le PIB. Aussi, le PIB ne prend pas en compte l’évolution des richesses qui ne résultent pas d’activités de production comme les plus ou mon 4 OF S des richesses qui ne résultent pas d’activités de production comme les plus ou moins-values boursières. 2. 2 Le PIB ne permet d’orienter la croissance vers les « bonnes » productions Le PIB ne mesure pas la soutenabilité de la croissance (il n’inclut pas les externaltés).

En effet, il ne prend pas en compte les atteintes au bien étre dune population où de l’environement. par exemple, un pays ayant des entreprises qui, en produisant, ont des effets néfastes pour l’environnement, ne verra en rien son PIB pénalisé. Le PIB ne mesure pas le bien-être. une commission internationale, présidée par le prix Nobel américain Joseph Stiglitz, a rappelé que la fonction première du PIB était de permettre d’évaluer la conjoncture de l’activité conomique, mais pas de mesurer le bien-être : le PIB n’est pas adapter pour juger de la qualité de vie dune population.