Le pessimisme dans bel ami de maupassant
La première publication des Fleurs du Mal est remarquée par le procès qu’elle provoque en 1857. En dépit du scanda e qu’il soulève, baudrier est sans cesse préoccupé par l’esthétique et l’ exigence de la forme artistique. Ce jeune dandy est également un critique littéraire et un critique d’art, soucieux de définir le « beau » et de montrer dans sa tenue élégance et raffinement. Dans la section « Spleen et idéal », le sonnet « La Beauté » tente de montrer ses propres critères esthétiques sous la forme d’une allégorie : la Beauté sous les traits d’une femme russe son portrait et ses liens avec les poètes.
Nous verrons comment elle apparaît tout d’abord diviniser, puis insolente et enfin inaccessible. baudrier marque le lecteur en donnant vie à la Beauté. L’allégorie apparaît dès le titre avec la majuscule signa anti qu’il ne s’agit plus du simple nom commun ; il la personnifie en une femme capable de susciter une véritable fascination. Tout d’abord, les pronoms personnels de la première personne sont fréquents tout au long du sonnet et très appuyés dans le second quatrain puisqu’ sont situés en début de vers.
On voit ainsi le caractère résolu et décidé du personnage. Les verbes « J’unis … Je hais… » (v. 4-5) donnent une image dirigiste et autoritaire d’une femme impuissant premier boy dirai I empâta 23, 2011 | 5 pages entreprenante qui ne passe pas inaperçue. De plus, baudrier cible deux parties du corps fée swaps toi vie nixe page féminin susceptibles d’attirer le plus la convoitise : « mon sein » (v. 2) et « Mes yeux, mes rages yeux » (v. 14). Elles renvoient à la sensualité ou à la faculté de séduction.
Dans l’expression « pour fasciner ces dociles amants » du vers 2, on découvre l’admiration sans limite qu’elle soulève et en même temps on devine son dédain dans le choix de l’adjectival démonstratif « ces » marquant bien une distance. La Beauté adopte de « grandes attitudes » (v. 9) ce qui marque un retrait et une volonté de ne pas s’impliquer et d’être inaccessible. Cette femme se montre exempte de certaines caractéristiques humaines et se trouve diviniser.
Tout au long du sonnet, l’auteur présente la Beauté comme un être supérieur, une déesse. Tout d’abord, l’immortalité du personnage est présente dès e début du poème : « je suis belle, Ô mortels ! » ; ce premier hémistiche montre bien la supériorité de la Beauté sur l’homme et son décalage vis-à-vis de lui. De même l’adjectival « éternel » est employé à plusieurs reprises aux vers 4 et 14 et renvoie à la beauté qui ne subit pas les atteintes du temps comme n’importe quel humain.
Le verbe « trône » du vers 5 confirme cette suprématie et son pouvoir. C’est pourquoi, le poète utilise le champ lexical du monument afin de nous sensibiliser à son côté immuable et stable avec les substantifs « pierre (V. I matière (v. 4), monuments (V. I O). Le nom « sphinx » (v. 5) renvoie aux statues érigées par les égyptiens et relie clairement la (v. I O). Le nom « sphinx » (v. 5) renvoie aux statues érigées par les égyptiens et relie clairement la beauté à la divinité puisque ce monument était source de vénération.
Par ailleurs, l’absence de sensibilité affichée par la beauté complète son portrait de déesse immuable : le parallélisme du vers 8 avec la répétition de « jamais » insiste sur son impassibilité. Elle ne manifeste aucune émotion que ce soit la douleur ou la joie, à la manière d’une statue. L’image du vers 9, « c?Ur de neige » proche de ‘exonéré montre combien le siège du sentiment est inactif, à la fois pur et glacé. Cette supériorité ainsi que cette insensibilité dégagent une certaine insolence dont peut souffrir le poète.
Ce sonnet est un moyen de donner un portrait du poète tel que le conçoit baudrier. Le mot est présenté deux fois aux vers 3 et 9 avec un effet d’élargissement puisque l’on passe du singulier au pluriel. Le poète parle de lui-même et plus généralement de tous ceux qui consacrent leur vie la poésie ou plus généralement à l’art. En premier lieu, l’auteur des Fleurs du Mal dénonce le travail acharné des poètes « consumeront leurs jours en d’austères études » (V. I I). L’image traduit l’exigence du labeur et l’épuisement qu’il entraîné.
Nous sommes loin de la vision des écrivains romantiques qui aimaient à montrer la puissance de l’inspiration sans insister sur la nécessité de réfléchir et se concentrer pour arriver à composer un poème. Au contraire, baudrier i op trac de ch. épée c l’Id les pp bée dé ce C’est pour cette raison que le poète accepte la difficile sa tâche et le caractère insolent de la Beauté car elle indispensable pour espérer atteindre une existence d’être vécue. Pour conclure, le sonnet développe une allégorie permettant de donner vie à la Beauté et de mieux I. Finir. On la découvre à la fois autoritaire et fasciser semblable à une déesse. Le poète se trouve totale dépendant d’elle et accepte ses dures exigences cat le seul moyen d’échapper au spleen et d’atteindre l’ C’est une idée capitale chez cet auteur. Dans « Hymne à la beauté », on trouve un éloge être proche où la Beauté dépasse toute notion de Bien Mal et se montre bénéfique pour le poète dans la ù elle permet de dépasser les ?imperfections de lu « De satané ou de Dieu, qu’importe ? i tu rends(. Mon unique reine ! IL ‘univers moins hideux et les ri moins lourds ? » On retrouve ici tous les pouvoirs q baudrier assigne à l’?ouvre d’art. Autre élargissement possible avec une formule simili retenir : Dans un autre poème inachevé intitulé « épilogue > dernier vers donne une formule reprenant cette idée m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». L’art père sauver l’homme de la médiocrité de l’univers et le art aussi puissant qu’un démiurge, même si c’est au pris travail épuisant.