Le Massacre de Nankin ( 1937)

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LE MASSACRE DE NANKIN (1937) INTRODUCTION L’un des plus grands massacres du XXe siècle s’est déroulé en Chine à la fin de 1937. Le 13 décembre, quelques mois après le début du conflit qu’ils imposent aux Chinois, les Japonais s’emparent de Nankin, alors cap tale de la Chine. Durant des semaines, ils vont se livrer à une orgie de violence : tortures, viols, meurtres en masse. LE MASSACRE DE NANKIN Le massacre de Nankin également appelé Sac de Nankin ou Viol de Nankin, est un évènement de la seconde guerre sino- japonaise qui a eu lieu à partir de décembre 1 937, après la bataille de Nankin.

Pendant I de Nankin, des centai désarmés sont assas enfants sont violés p RETOUR RAPIDE SUR p g e le massacre et de soldats 80 000 femmes et Impériale Japonaise. La Bataille de Nankin opposa en 1937 1’Armée impériale japonaise à l’Armée nationale révolutionnaire chinoise, durant la guerre sino-japonaise, et vit une victoire écrasante des troupes japonaises. Elle eut pour conséquence immédiate le massacre de Nankin.

En septembre 1 931, l’armée impériale japonaise envahit la Mandchourie, une province de République de Chine, à la suite d’un attentat perpétré contre une voie de chemin de er appartenant à une société japonaise. Cet attentat, très vraisemblablement réalisé p Swige to vie' » next page par les Japonais eux-mêmes pour Justifier l’invasion, marque le début de la conquête de la Mandchourie par le Japon. Enl 932, Hirohito approuve la nomination d’un gouvernement fantoche, avec à sa tête le dernier empereur de la dynastie Qing, Puyi.

En 1937, après l’incident du pont Marco polo, Hirohito donne son accord à l’invasion du reste du territoire chinois, ce qui conduit ? la seconde guerre sino-japonaise. En août 1937, l’armée japonaise envahit Shanghai où elle rencontre une forte résistance et ubit de lourdes pertes. La bataille est sanglante pour les deux camps qui se livrent à un corps à corps en milieu urbain. À la mi- novembre, les Japonais prennent possession de Shanghai avec le support des bombardements de la marine.

L’État-Major à Tokyo décide dans un premier temps de ne pas étendre la guerre à cause des pertes sévères et du faible moral des troupes. Toutefois, le 1er décembre, il ordonne à l’Armée du centre de la Chine et à la 10e Armée de capturer Nankin, alors capitale de la République de Chine. LE CONTEX E Les rapports des témoins occidentaux et chinois présents sur lace dans les semaines qui suivent la chute de Nankin déclarent que dans les six semaines qui ont suivi la chute de la ville, les troupes japonaises ont perpétré des viols, meurtres, vols, incendies volontaires et autres crimes de guerre.

Le tribunal militaire international pour l’Extrême Orient a estimé que 20 000 femmes, dont des petites filles et des femmes âgées, furent violées 2 OF s l’Extrême Orient a estimé que 20 000 femmes, dont des petites filles et des femmes âgées, furent violées, les soldats japonais pénétrant systématiquement dans les maisons, sortant les emmes pour les violer en réunion .

Une fois violées, les femmes étaient tuées, souvent poignardées à la baïonnette, parfois après avoir été victimes de mutilations explicites, ou d’actes de barbarie Un tiers de la ville est détruit par des incendies volontaires. Selon certains rapports, les troupes japonaises mettent le feu aux bâtiments gouvernementaux nouvellement construits, mais aussi aux maisons de beaucoup de civils. Les zones en dehors des murs de la ville sont largement détruites. Les soldats pillent les pauvres et les faibles.

Le manque de résistance des troupes et des civils hinois à Nankin signifie pour les soldats japonais qu’ils sont libres de piller les richesses de la ville comme ils l’entendent. Il en résulte un pillage et un cambriolage généralisé UNE POLITIQUE SYSTEMATIQUE Il existait à Nankin une politique de tuerie systématique des civils. Ses défenseurs citent la description de la « politique pas de prisonniers » dans une directive de l’armée datant du 6 août 1937, ratifiée personnellement par l’empereur japonais.

Cette directive passe outre les lois internationales pour le traitement des prisonniers chinois et conseille également aux officiers d’arrêter ‘utiliser le terme « prisonnier de guerre » FIN DU MASSACRE Fin janvier 1938, l’armée japonaise for 3 OF s terme « prisonnier de guerre » Fin janvier 1938, l’armée japonaise force tous les réfugiés de la zone de sécurité à rentrer chez eux, déclarant dans le même temps que « l’ordre est rétabli Après la mise en place d’un gouvernement de collaboration en 1938, l’ordre est petit à petit restauré à Nankin et les atrocités des troupes japonaises diminuent considérablement.

Le 18 février 1 938, le Comité international de la zone de sécurité Nankin est renommé de force Comité international de secours de Nankin et la zone de sécurité cesse effectivement d’exister. Les derniers camps de réfugiés sont fermés en mai 1938 LES SENTENCES : Le 12 novembre 1948, Le général de l’armée impériale japonaise Iwane Matsui et Koki Hirota le ministre des affaires étrangères, avec cinq autres accusés de crimes de guerre de classe A, sont condamnés à mort par pendaison.

Dix-huit autres personnes reçoivent des peines moindres. La condamnation à mort de Hirota, décision de six à cinq juges sur onze, a choqué le public en général et a provoqué une pétition en son nom, qui ne tarda pas à rassembler plus de 300 000 ignatures. Mais celle-ci n’a pas réussi à commuer la peine du ministre.

Le général Hisao Tani est quant à lui condamné à mort par le tribunal des Crimes de guerre de Nankin LES CONTROVERSES Le massacre reste un sujet de controverse politique, puisque certains aspects sont contestés par certains historiens révisionnistes et nationalistes japonais3, qui affirme 4 OF S sont contestés par certains historiens révisionnistes et nationalistes japonais3, qui affirment que le massacre a été exagéré voire totalement fabriqué à des fins de propagande.

Résultat des efforts des nationalistes à nier et expliquer les rimes de guerre, la controverse sur le massacre de Nankin reste un point de blocage dans les relations sino-japonaises, tout comme les relations entre le Japon et d’autres pays asiatiques tels que la Corée du Sud et les Philippines. Cestimation du nombre de victimes fait elle aussi l’objet de controverses. II a été établi à 200. 000 morts par le tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient, tandis que les chiffres officiels chinois avançaient celui de 300. 000 morts, et les historiens japonais entre 40 000 et 200 000 morts.

EFFETS SUR LES RELATIONS INTERNATIONALES La mémoire du massacre de Nankin a été un obstacle aux relations sino-japonaises depuis le début des années 1970. Les échanges bilatéraux en commerce, culture et éducation ont grandement augmenté depuis que les deux pays ont normalisé leurs relations bilatérales et que le Japon est devenu le plus important partenaire commercial de la Chine. Malgré cela, beaucoup de Chinois ont un fort sentiment de méfiance et d’animosité envers le Japon. Ces sentiments sont soutenus par la croyance que le Japon est réticent à admettre et ? présenter ses excuses pour les atrocités. S OF s