Le Mal
Le Mal Rimbaud Introduction Extrait du recueil Poésies en 1870. Le Mal est un sonnet classique composé de deux parties : deux quatrains et deux tercets. Arthur Rimbaud est un poète révolté. Cest aussi un fugueur. Il a été élevé dans la re à aller à la messe led an PACF 1 or 5 Bourgeolsie. La guerre éclate en 1 Sni* to View mère. Etant forcé rd critique sur la al.
Il accuse les hommes politiques d’ tre responsables de la mort des hommes et complices de la religion Annonce des axes Notre commentaire littéraire du poème se déroulera en 3 axes : peinture de la guerre et de la dénonciation de la guerre – La satire de dieu et de la religion – La nature l) Peinture et dénonciation de la guerre 1. Le carnage Ce poème peint l’horreur et la boucherie de la guerre. Il la dénonce sur un ton virulent. Cf. Candide Chapitre 3 « boucherie on le place soit au début, soit à l’hémistiche ou soit à la fin du vers.
Importance de la place de « crachat ». Un mot aux sonorités dures, terme très vulgaire et trivial, qui évoque le désagréable, le dérangement et le réalisme. « Crachat rouge » évoque le sang, opposition entre le ciel bleu… , l’or, le vert. Le canon crache du feu en 1870. Le mal a la couleur du feu, du sang, et de la haine. Nous avons un enjambement entre le vers 1 et 2 qui met en valeur le sifflement. Pour évoquer la vision et l’ouïe avec des sensations visuelles et auditives. Trajectoire du crachat du canon.
Le rouge du vers 1 est repris par écarlate au vers 3, plus pathétique. Sonorités dures : Allitération en – « crachat, raille, croulent » « f’, « infinie, fumant’ – « sse », « masse. Sensation visuelle « rouge » et auditive agressive. 2. Déshumanisation des hommes Vue du ciel proposé par Rimbaud dans les 6 premiers vers est un hamp de bataille. Les couleurs -> en écarlate les troupes françaises et en vert les troupes prussiennes. Une fois recouverts d’un uniforme, ils deviennent des pions et perdent toute individualité car c’est une masse.
V. 6 « fait des hommes un tas fumant ». Transformation terrible des hommes en un tas fumant. En fait, des hommes transformés dans un tas calciné cendre mort. Le verbe « faire » est utilisé à contre-emplo hommes transformés dans un tas calciné -> cendre -> mort. Le verbe « faire » est utilisé à contre-emploi, il crée le mal mais ne le fabrique pas. 3. La souffrance des mères La mère donne vie et ne veut pas que ses enfants se fassent tuer à la guerre. « Les mères sont ramassées dans l’angoisse » v. 12.
Le rejet qui met en valeur cette expression « ramassées » recroquevillement tremblante et « Dieu » reste « zen’ . Dieu est complice et indifférent à la guerre. Les mères pleurent 1. 13 » … pleurant… « . Elles sont pauvres et en deuil car elles portent du noir . « … vieux bonnet noir.. Elles demandent la protection de Dieu en leur donnant un sous 1. 14 » un gros sou… i’_ Une guerre sale et méprisante qui déshumanise les hommes t qui tue la vie et fait pleurer les mères face à cette vision dantesque de Dieu.
La présence de Dieu peut surprendre et ne pas surprendre car Rimbaud a été pratiquant. Ici, il attaque directement Dieu, et avec le titre, Dieu fait le mal : le diable. Dieu est indifférent face à ce massacre. Il) a satire de Dieu et de la religion Le verbe « rire » de Dieu se rapproche du verbe « railler » du Roi. Dans le poème Le Mal, il ne cite qu’une seule phrase qui montre bien la simultanéité du carnage et de Dieu qui rit. Dans ce texte, il y a une forte antithèse Au rouge du sang, Rimbaud oppose l’or des églises v. 10