Commentaire littéraire Le mal Rimbaud

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Natacha Racinais 205 Mardi 06 mai Français Commentaire littéraire : Rimbaud, « Le Mal » or7 Sni* to View Rimbaud a laissé une trace importante dans la poésie du XIXe siècle, malgré la brièveté de sa période de production poétique. Très jeune, il est touché par des sujets importants tels que la guerre, qu’il exprime à travers ses poèmes regroupés dans Les Poésies et Les cahiers de Douai, dont « Le Mal ». Ainsi, en 1870, la peinture d’une guerre très violente et l’indignation de l’auteur face à un Dieu indifférent. Puis nous parlerons de la place de la ature, qui reste sereine et paisible au milieu d’un carnage.

Et nous terminerons par les sentiments du jeune poète qui exprime sa pitié et sa compassion pour les victimes et leurs mères mais se révolte contre cette violence. Premièrement, le lecteur peut observer que l’auteur dénonce la guerre et la religion. Pour cela Rimbaud peint deux tableaux : un champ de bataille qu’il oppose à l’intérieur d’une église. Tout d’abord, ce poème peint l’horreur et la boucherie de la guerre. Dans les deux premières strophes, Rimbaud décrit un hamp de bataille, il parle de la guerre de la France contre la Prusse qui « fait de cent milliers d’hommes un tas fumant » (v. ), cent milliers de morts. Il la dénonce d’un ton virulent. Dès le début du texte, le poète évoque « les crachats rouges » (v. 1), c’est un terme dur, vulgaire qui évoque le sang et fait opposition au « ciel bleu » (v. 2). Cela renvoie aussi aux canons qui crachent du « feu » (v. 4) en 1870. Il fa une allitération en « r » : « crachats » ; ; « raille » ; « croulent » ce qui crée une sonorité « rouges » presque agressive. PAG » rif 7 Ensuite, pendant cette guerre, les soldats sont déshumanisés, pendant la bataille ils ne forment plus qu’une « masse » (v. ) habillés des mêmes uniformes « écarlates ou verts » (v. 3). L’auteur nous montre une vision confuse, une « folie épouvantable » (v. 5) : c’est un champ de bataille vue du ciel ou mes soldats ne sont plus que des pions indistincts. une fois morts, ils sont comparés à « un tas fumant » (v. 6), un tas d’hommes calcinés ce qui renvoie aux cendres et donc à la mort. On peut constater que ce texte progresse du front vers l’arrière, es hommes vers les femmes, et montre que la guerre touche tout le monde, partout.

En effet, cette guerre ne fait pas seulement des victimes mortes au combat puisque Rimbaud nous décrit aussi la peine et la souffrance des mères. Effectivement ces mères donnent vie et ne veulent pas que leurs enfants se fassent tuer à la guerre. Ces femmes sont « ramassées dans l’angoisse » (v. 12-13) ce qui nous montre leur détresse, elles sont recroquevillées et tremblantes. Elles pleurent, « pleurant » (v. 13) et sont pauvres et en deuil car elles portent du noir, des « vieux bonnet[s] noir[s] (v. 13). Elles demandent la protection de Dieu en lui donnant « un gros sou » (v. 4) mais celui-ci est indifférent face aux massacres de la guerre. En effet Dieu «rit » (v. 9), il est complètement indifférent au sort des soldats, face au carnage de PAGF3C,F7 indifférent au sort des soldats, face au carnage de la guerre, Dieu « les raille » (v. 3). Dans ce poème, Dieu est comparé à un être ironique, presque méprisant et cupide. Ainsi il « se réveille » (v. 1 2) seulement lorsque les mères « lui donnent un gros sou » (v. 14). Le point d’exclamation à la fin du vers 14 montre bien que Rimbaud est révolté par l’indifférence de Dieu face à la générosité des mères.

Par ailleurs, dans ce texte, il ya une opposition entre la guerre et l’Église. Au « rouge » du sang, le poète oppose I’ « or » (v. 10) des Eglises. Celles-ci sont luxueuses, elles possèdent de « grands calices » (v. 10), des « nappes damassées » (v. 9) et des « autels » (v. 10) contrairement au peuple qui est pauvre et misérable : les femmes pleurent « sous leur vieux bonnet noir » (v. 13). Les intonations sont différentes, il y’a le son meurtrier er dur de la uerre versus le son doux et feutré des Eglises.

Et pour finir, le poète oppose également les odeurs, d’un côté la guerre, « un tas fumant » (v. 6) et de l’autre l’Église qui sent l’ « encens » (v. IO). Ainsi l’Eglise catholique est donc un lieu riche et luxueux enrichi par la pauvreté du peuple qui meurt à la guerre. En faisant cette comparaison, Rimbaud veut montrer son indignation pour la religion indifférente, dans son poème Dieu est donc « Le Mal » Grace à cette opposition, le lecteur se rend bien compte de l’aberration de la guerre et des horr