Le libraire gerard bessette

Le début des années soixante marque une nouvelle ère au cubée, plusieurs changements d’envergure viennent bousculer les principales sphères de notre société qui était jusque-là, qualifiée uniquement de Canadienne-Française. Ce grand courant de changement à bien évidemment influencé la littérature cubiques. Le roman, Le Libraire, de gérera bassiste, paru en 1960 témoigne bien du contexte socioculturel qui règne au cubée.

Dans ce roman, l’insistance sur l’itinéraire du personnage principal, rêve jouit, est tout à fait révélatrice de sa quête responsable à s’affirmer indépendamment des autres. Nous examinerons tout d’abord le rapport qu’entretient jouit avec les autres individus. Nous verrons ensuite le rapport entre l’anti héros et les institutions. Tout au long du roman Le Libraire, de gérera bassiste nous suivons l’histoire du personnage principale qui n’est en quelque sorte en quête de rien.

C’est-à-dire, qu’il cherche à en faire le moins possible en utilisant toutes sortes de ruses pour en venir à ses fins. Il interagir avec le moins de gens possible et quand il le fait c’est uniquement ans le but de s’en débarrasser le plus facilement possible. « Si j’avais sous la main des livres qui cognent, je leur passerais, simples swaps toi vie nixe page Le libraire gérera bassiste premier boy visée fiable 13, 2009 4 pages simplement pour me débarrasser d’eux » p. 61. Pour jouit, la communication avec les autres, les échanges et la socialisation n’apportent rien à son existence.

Il n’est heureux que dans sa routine, seul avec lui-même. « Sauf en cas de nécessité absolue, il ne m’est quasi jamais arrivé d’amorcer une conversation avec qui que ce soit depuis on départ du collège Saint-tienne » p. 49. Dans sa routine qui se limite dormir, travailler et aller Chez trèfle, il entretient au minimum, voir au seuil de la nullité les relations interpersonnelles. « Maintenant, chaque fois que je revois le père manteau, c’est-à-dire tous les ?ours sauf le dimanche, j’incline la tête en sa direction » p. 47. Un certain moment dans le roman, on pourrait croire que l’anti hère est prêt à faire certains efforts de socialisation pour subvenir à une certaine pu sinon sexuelle, il va même jusqu’ engager des conversations avec Rose, la dame qui ‘héberge. Par contre, quelque temps plus tard il met un terme à cette relation, quand cette dernière vient en quelque sorte changer, par la force des choses, sa routine qui lui est si chère. rêve jouit est prêt a tout pour en faire le moins possible, il va même jusqu’ dire que « forniquer, c’est trop fatiguant! Pp. 82. En outre, rêve jouit, bien qu’il occupe un emploi qui devrait en quelque sorte l’amener à écho rêve jouit, bien qu’il occupe un emploi qui devrait en quelque sorte l’amener à échanger avec le public, bien qu’il fréquente quotidiennement un bar, endroit reconnu pour coaliser, s’organise toujours pour satisfaire sa formidable volonté d’inaction. En plus d’entretenir un certain dégoût envers les relations interpersonnelles, rêve jouit alimente une certaine haine envers les institutions.

cédétiste haine semble reliée, encore une fois, au fait que ces dernières viennent en quelque sorte déranger jouit dans son train-train quotidien. Par exemple, à tout les jeudis, la libraire dan laquelle il travaille est envahie par des jeunes étudiants en congé.