Le front populaire

essay B

C’est bien l’une des rares images d’insouciance que l’on peut retenir des années 30, se dis?engluant de celles des queues de la faim aux états-Unis, es rassemblements de énergumène du parti Nazi ou de guerrier. Mais cette image cache une expérience politique généreuse qui a tourné court. Le Front populaire n’est ainsi finalement rien d’autre qu’une utopie confrontée à la réalité. L’historiographe de gauche a fait de la manifestation du 6 février 1934 e point de départ du Front populaire, mais l’analyse factuelle révèle une réalité bien plus complexe.

En effet, les trois partis de gauche réagissent en ordre dispersé à l’émeute, et à part quelques actions communes, ils n’envisagent pas une coopération plus poussée tant leurs divergences sont profondes. D’une part, socialistes et communistes agissent bien plus en frères ennemis qu’en émanations sol Le rond pope aire premier boy jasées empâta 23, 2011 7 pages dispersé à l’émeute, et mis à part quelques actions swaps toi vie nixe page solidaires de la classe ouvrière, la critique des communistes à l’égard des socialistes est particulièrement virulente, selon eux, ces derniers auraient trahi la cause prolétarienne.

Les relations entre socialistes et radicaux ne sont guère plus tendres, les expériences d’alliances, l’image du Cartel des gauches de 1924, ayant tourné au vinaigre. Enfin, les radicaux et les communistes sont bien trop éloignés politiquement pour s’allier.

Mais la donne internationale change et pousse l’Internationale à voir dans le fascisme le danger le plus menaçant, dans la foulée le parti communiste français sous la houlette de mariée terrez invite en juin ensemencement des partis de la gauche et plus largement tous les défenseurs de la démocratie à établir un front uni nationaliste, l’initiative du Front populaire est donc à mettre au crédit du PIC. En juillet 1934, la SOIF s’engage dans cette lutte contre le fascisme, aux côtés des communistes, puis c’est au tour du parti ducal, à la suite de nombreuses tergiversations d’en faire autant en juin 1935.

Le Front populaire est alors né. La diversité des courants au sein de cette alliance oblige une grande modération et à des compromis nécessaires afin d’établir un programme commun, singulièrement, ce sont les communistes qui font le plus preuve de mesure. Si l’idée de la lutte contre e fascisme est acquise, les discussions sont beaucoup plus vives l’idée de la lutte contre le fascisme est acquise, les discussions sont beaucoup plus vives sur les thèmes économiques et sociaux, car il faut concilier le libéralisme économique cher aux radicaux et l’interventionnisme promu par les socialistes.

Le programme finit par s’articuler autour de trois thèmes : le pain, la paix et la liberté. Il est convenu de préserver les libertés, en dissolvant les ligues et défendant les syndicats et l’école que. Le volet « paix » s’avère plus flou, il est simplement décidé de nationaliser les industries de guerre.

Enfin, la partie économique du programme parvient à satisfaire non sans mal les différents courants du Front pope aire et prévoit une réforme de la Banque de France et une relance économique inspirée du née delà fondée sur ‘augmentation du pouvoir d’achat et de l’investissement public ; cette réforme comprend plus précisément une politique de grands travaux, la création d’un fonds de chômage, la retraite pour les vieux travailleurs, la réduction du temps de travail sans réduction des salaires et la création d’un Office national des céréales.

Ce programme modéré est destiné à fédérer autour de lui aussi bien les classes populaires que les classes moyennes, car ces derniers maîtrisent l’issue des élections. L’unité du Front populaire n’est qu’apparente et vacille sous le poids des divergences entre les partis, en témoigne la empennage électorale de qu’apparente et vacille sous le poids des divergences entre les partis, en témoigne a campagne électorale de 1936 où chacun des partis fait campagne à part avec son propre programme.

Si victoire il y a, au soir du 26 avril, elle n’est que relative, les trois partis n’ayant gagné que 300 000 voix de plus qu’aux élections de 1932. En vérité, les véritables gagnants sont les communistes, les socialistes, bien qu’arrivant en tête, ont un score mitigé quant aux radicaux, ils sont les grands perdants au sein du Front populaire. Rapidement, la figure de lion bleu se dégage pour rendre la présidence du conseil, il peut alors former son gouvernement le 4 juin 1936.

Les communistes refusent d’en faire partie mais réaffirment leur volonté d’appuyer l’action gouvernementale. Les portefeuilles sont donc distribués équitablement entre les socialistes et les radicaux : aux premiers le ministère des finances confié évincent Aurillac, le ministère de l’intérieur tenu par salerons, aux seconds la vice-présidence du conseil et le ministère de la défense donnés à adorera délarder et l’éducation nationale aux mains de Jean sa.

A la suite des élections, se propage une véritable épidémie e grèves en mai et juin 1936 qui touchent deux millions de salariés. Bien qu’elle ne soient pas organisées dans leur ensemble, certaines voient un début de révolution. Afin de calmer les esprits, le gouvernement de voient un début de révolution. Afin de calmer les esprits, le gouvernement de lion bleu s’attelant dès son intronisation à l’application de son programme, en particulier les volets économique et social.

D’une part, la politique de réfutation est lancée et d’autre part les accords de mutation sont signés dans la nuit du 7 au 8 juin 1936. Ces derniers débouchent sur des augmentations des allures et sur la promotion des droits syndicaux. Les accords de mutation ne suffisent pas complètement arrêter le mouvement de grève et il faudra les exhortations du gouvernement et des syndicats pour mettre un terme ces grèves.

Comme grisé par sa victoire, le Front populaire poursuit sa vague de réformes et met en place ses mesures phares : quinze jours de congés payés accordés aux travailleurs, réduction de la durée de travail hebdomadaire à 40 heures, création de l’Office national interprofessionnel du blé pour assurer le prix du blé, prolongation de la scolarité jusqu’ 14 ans, création d’un ministère des loisirs, aération des auberges de jeunesse, promotion de la culture populaire…

Une véritable euphorie s’empare de la France lors de cet été 36, l’homme n’est plus qu’une simple machine, c’est un individu aux grandes potentialités voué s’émanciper. Mais es premières difficultés pointent à l’horizon et l’ivresse succède la gueule de bois. Le gouvernement bleu n’arrive pas à surmonter les contra à l’ivresse succède la gueule de bois.

Le gouvernement bleu n’arrive pas à surmonter les contradictions inhérentes au Front populaire. En matière économique, une véritable panique s’empare du monde des affaires en petit d’une politique relativement libérale et cautionnée par les radicaux, la fuite des capitaux accule le gouvernement à pratiquer une dévaluation du franc, de plus la politique de réfutation s’avère être un échec : la production stagne et l’inflation grimpe.

Sur le plan international, la politique coloniale conduit à une impasse et la guerre civile en espagnole met en exergue la fracture entre les pacifistes et ceux pour qui la lutte contre le fascisme justifie la guerre. Par ailleurs, le gouvernement subit les foudres d’une droite agressive dont les relents anticommunistes, antisémites et xénophobes sont d’une are violence et finissent par provoquer le suicide de rogner salerons.

Enfin, l’unité fragile du Front populaire se délit et de part et d’autre, les critiques s’élèvent. Les classes moyennes craignant la montée du communisme se mettent à tourner le dos au gouvernement et leur parti naturel, le parti radical se met à en faire autant. A l’opposé, l’aile dure de la gauche reproche à bleu sa frivolité et remet en cause la pause dans a politique sociale. Ce sont les radicaux, clé de voûte de la majorité parlementaire qui sonnent le glas du Front populaire.