le degré zéro de l’écriture
nombre restreint de rapports toujours semblables, leurs fonctions et d’exprimer l’idéal de la société qui les consomme. Même la révolution romantique n’a réussi qu’à conserver sagement l’écriture bourgeoise issue de Va-t-il une écriture poétique ? Barthes s’interroge sur ce qui fait la singularité de la poésie moderne. Il remarque que la poésie classique ne donnait à voir dans sa diversité qu’une variation des rhétoriques qui n’affecte en rien la singularité de l’écriture poétique classique.
La poésie classique n’était sentie que comme une variante décorée de la prose. Le lexique poétique classique était un lexique d’usage non d’invention. Les images véhiculées faisaient partie de l’art des belles lettres qui don Le poète avait pou de veiller au respect moules prédéfinis qu comme si le poete es ors Snipe to View nextÇEge matique aux textes. protocole ancien, es mots suivant des ion au langage. C’est p tard, que tout est dit et qu’il vient simplement pour dire agreablement. ?crire était un métier bien défini avec ses recettes, ses règles et ses us Swlpe to vlew next page usages que les « Arts Poétiques » placent au dessus de toute sensibilité poétique. poète classique était confronté à une impasse. Les mots sont unis dans un l’héritage classique. Mais à la fin du XIX eme siècle, Rimbaud, et après lui Mallarmé inaugure une nouvelle écriture faisant de la poésie non plus un attribut mais une substance.
D’autres formes d’écriture plus osée s’ensuivent célébrant l’éclatement définitif du dogme de la poétique classique. L’écriture bourgeoise. Dans la littérature préclassique, il y’a une apparence d’une pluralité d’écritures. Mals Barthes pose le problème en termes de structure et retrouve dans ce foisonnement la récurrence d’une ême réalité : l’écriture bourgeoise. La diversité des genres et des styles à l’intérieur du classicisme est une donnée esthétique non structurale.
La société française a mis au monde une écriture unique pendant les temps ou avait triomphé Vidéologie bourgeoise, à la fois instrument et ornement. En effet l’écriture était instrument puisque la forme était au servlce du fond car elle devait refléter parfaitement la morale de l’idéologie bourgeoise. Elle était aussi ornement puisque elle était décorée de motifs extérieurs à sa fonction empruntés ? ?tait aussi ornement puisque elle était décorée de motifs extérieurs à sa fonction empruntés à la tradition.
Bien qu’elle soit séparée de la société, ce langage continuait de servir à titre de loi austère. Vers 1850, trois grands faits historiques nouveaux bouleversent l’Europe. -le renversement de la démographie européenne. -la substitution de l’industrie métallurgique à l’industrie textile. -la cession de la société française en trois classes dont le prolétariat. Ces transformations amènent des changements considérables au niveau des mentalités. L’idéologie bourgeoise n’offrait plus la garantie de son universalité. a llttérature commence à prendre un aspect abstrait et à affirmer son autonomie. ( l’art pour l’art). La conscience bourgeoise ne recouvre plus exactement sa condition, ainsi naissent d’autres formes d’écritures. On assiste donc à la désintégration du langage et des normes conventionnelles au profit d’un état neutre et inerte de la forme. L’écriture retrouve sa fonction premiere : Pinstrumentalité. Mais cette fois Pinstrument ne servait aucune idéologie, il est le mode de la situation nouvelle de l’écrivain.