Le D Serteur De Boris Vian
LE DESERTEUR DE BORIS VIAN PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE C’est un poeme mais aussi une chanson, qui est écrite sous forme de lettre, par Boris Vian. Elle est écrite en 1954 et publiée en 1955, puls interprété par de nombreux chanteurs, entre autres : Boris Vian qui en est l’écrivain, mais aussi Marc Lavoine, Johnny Hallyday, Serge Reggiani et bien d’autres, mais elle reste chantée par Mouloudji en premier. L’auteur ainsi que les chanteurs réagissent dans le contexte de la guerre d’Algérie.
CONTEXTE HISTORIQUE DE CREATION Lors de l’écriture de cette chanson, le Président de la République st René coty (1882- sous la IVème République, qui a go rn ors Elle fut enregistrée le ur • • • -:ke mée française Sni* tc e début de la fin lors de la bataille de de la guerre d’Indoch la chanson est censurée pour « antipatriotisme » notamment à cause de son dernier couplet. Paul Faber, conseiller municipal de la Seine, avait demandé sa censure, choqué par son passage à la radio.
En réponse, Boris Vian lui a écrit une lettre qu’il diffuse partout comme une lettre ouverte, sous le nom de « Lettre ouverte ? Monsieur Paul Faber ». La censure fut levée en 1962. Le 8 mai 1999, une directrice des écoles à Montluçon fut suspendue à vie de toute direction d’établissement pour [‘avoir fait chanter à deux élèves. ANALYSE DES PAROLES Il s’agit d’un texte de la poésie engagée. Cest un chant de protestation composé de 12 quatrains en Swlpe to vlew next page en rimes embrassées (ABBA) (ou 3 strophes musicales) et symbole de la liberté d’expression.
C’est une lettre argumentative dans laquelle on retrouve tous les procédés pour convaincre : des répétitions (anaphores), des hrases injonctives et une stratégie argumentative. L’homme y explique qu’il ne veut pas partir à la guerre, et justifie sa décision par les décès survenus dans sa famille proche à cause de la guerre, et par le fait qu’il ne veut pas tuer de pauvres gens. Il révèle son intention de déserter et surtout incite les gens à suivre son exemple (il prône donc la non-violence, c’est un appel à la paix).
Il est conscient que son acte aura de lourdes conséquences ; il ne fuit pas et s’attend à être arrêté ou bien tué. « Vous pourrez dire à vos gendarmes, que je n’aurai pas ‘arme et qu’ils pourront tirer » (les paroles initiales de ces 2 vers était : « que je tiendrai une arme, et que je sais tirer » Boris Vian a accepté que son ami Mouloudji change ces paroles pour conserver le côté pacifiste de la chanson). ANALYSE DU RYTHME Les paroles sont accompagnées de peu d’instruments pour mettre en évidence le texte qui porte un message important et doit être entendu et compris par tous.
La tonalité est un do majeur, une tonalité neutre pour porter une mélodie simple et facile à retenir, permettant de transmettre avec implicité un message difficile à entendre, à faire accepter « je m’en vais déserter A la strophe 2, l’accompagnement musical change pour montrer musicalement les paroles : « Quand j’étais prisonnier, on m’a volé ma femme, on m’a vole mon âme et tout mon cher passé « Quand j’étais prisonnier, on m’a volé ma femme, on m’a volé mon âme et tout mon cher passé », l’accompagnement devient très rythmique.
Il évoque la détention, la souffrance physique, affective et morale de ces homme qui a souffert à cause des précédentes guerres et ne veut plus revivre ces moments. INTERET ARTIS ‘QUE DE L’ŒUVRE Le déserteur de Boris Vian, est un texte emblématique de la poésie française engagée. C’est un chant de protestation, elle représente comme la prise de parole d’un jeune homme insoumis, appelé à la guerre.
Boris Vian, dans sa lettre ouverte, nous démontre son refus personnel d’aller en Algérie pour combattre, il est motivé par des raisons personnelles (il a perdu sa famille, il ne veut pas tuer pour des gens qui ne partagent pas ces idées). Il fait de sa lettre un texte simple afin que chaque lecteur puisse se sentir concerné, par ces paroles. Il s’adresse directement au président, il est ironique « vous êtes bon apôtre il montre alors au peuple français une voie de révolte à suivre.
Son texte sera censuré par la faute d’un conseiller municipal choqué par les paroles. A travers sa lettre ouverte, Boris Vian, dénonce l’image qu’il a de la guerre, une image d’horreur. En adressant une lettre ouverte au peuple de France il invite les citoyens aller à l’encontre de la guerre est à suivre son exemple, ce qui explique d’autant plus la censure. Paul Fabert conseiller municipal de la Seine, avai ar le passage à la radio *AGF 3 c,FS avait demandé à ce qu’elle soit censurée.
En guise de réponse, Boris Vian écrit une lettre mémorable qu’il diffuse partout sous forme de lettre ouverte, sous le nom de « Lettre ouverte ? Monsieur Paul Faber mais la radiodiffusion et la vente de ce chant antimilitariste furent interdites. L’interdiction fut levée en 1962. CONTEXTE HISTORIQUE Né le 10 mars 1920, poète, parolier, chanteur, critique et trompettiste de Jazz mais surtout romancier (L’Ecume des jours (1 947), L’Arrache-cœur (1953)).
Boris Vian est connu lorsqu’il écrit le 15 février 1954, sur une musique d’Harold Berg, le texte du Déserteur. En pleine crise coloniale, quelques semaines avant la défaite cuisante de Dien-Biên-Phu (7 mai), qui va précipiter la fin de la guerre d’Indochine, et à quelques heures de coir celle dAlgérie débuter (attentats d’Alger du 1er novembre), la chanson est chantée par Marcel Mouloudji le 4 mars 1954 sur les ondes d’Europe 1.
Aussitôt, par sa forme originale (une lettre aux mots simples adressée au président de la République par un homme appelé ur le point de déserter), mais surtout par la tonalité résolument pacifiste des paroles dénonçant l’absurdité de tout conflit, alors même que la France de nouveau se retrouve en 1ère ligne, Le Déserteur touche au cœur une population encore meurtrie par les atrocités de la Seconde Guerre mondiale et choque profondément un pouvoir en quête d’unité nationale dans sa politique coloniale.
Car, même si Vian sur les conseils de Mouloudji a déjà remplacé les deux derniers vers du texte original, « Que je tiendrai une arme / Et que je sais tirer par PAGF