Le contrat social

essay A

Les doctrines du contrat social se proposent toutes de rouvre dans l’individu le fondement de la société, de l’état, ou de l’autorité publique. Elles s’opposent aux doctrines qui voient dans la société ou dans l’état une réalité une et définie dans ses parties (doctrine juridique allemande de l’état, pensée sociologique). Le postulat fondamental des doctrines de contrat est l’idée que la société n’est pas un phénomène naturel, mais une création artificielle, volontaire.

Il faut donc supposer que la société a été créée par une décision des hommes qui la compose et que les règles qui la régissent peuvent être expliquées de cette décision constitutive. Si le pouvoir est considéré comme artificiel, il n’existe donc pas entre les hommes, antérieurement à la décision constitutive de la société, de relations d’autorité, mais seulement Le contrat social premier boy mathématiser harpe 09, 2009 9 pages ou de l’autorité publique. Elles s’opposent aux doctrines que spire toi vie nées page seulement d’égalité ; des lors les individus ne peuvent être liés qu’en vertu de leur consentement.

La référence au contrat social permet de dévier le problème juridique du fondement de l’autorité de politique vers un problème historique et philosophique, celui de ‘origine de la société et de l’état. Toutefois en quoi le contrat social a-t-il joué un intérêt pour ‘histoire du droit de l’homme et quelles en sont ses conséquences ? Nous verrons donc dans un premier temps le passage de l’état de nature à un Contrat social (l), puis, dans un second temps l’avènement du Contrat social (Il). I . DE L’ÉTAT DE NATURE VERS UN CONTRAT SOCIAL.

L’origine du contrat social est marquée par l’état de nature, quelle en est sa conception ainsi que sa disparition ? (A), de plus, quelles sont les théories apportées par les trois grands auteurs du suivie et suivie siècle ? (B). A. Conception et disparition de l’état de nature L’état de nature s’oppose à l’état civil et désigne des rapports humains antérieurement à toute institution politique ou juridique. Les auteurs : hobbies, espionna, rousseur, akan s’accordent pour dire que l’état de nature ou état sauvage est un état de violence, incompatible avec les exigences d’une vue humaine.

Néanmoins les présupposés anthropologiques ne sont pas totalement les mêmes d’une analyse à l’autre. Locale par exemple, moins pessimiste que hobbies sur la nature humaine, n’assimile pas état de nature et état de guerre. Il s’ensuit qu’il ne conçoit pas l’état ‘assimile pas état de nature et état de guerre. AI s’ensuit qu’il ne conçoit pas l’état civil comme le contraire de l’état de nature mais comme sa simple continuation par les moyens du droit et de culture. D’autre part, cet état est celui ou les hommes ne sont soumis à aucune autorité politique, c’est donc un état pré social, pré légal.

Dans cet état, les hommes sont pleinement libres, nul n’est par nature soumis à l’autorité. Les hommes sont égaux, et ce principe d’une égalité naturelle des hommes est commun à tous les penseurs de l’école du droit naturel. L’homme de l’état de nature est assèchement semblable à nous, plus robuste, il ne se sert que de son corps et n’ pas d’outils. Il est plus craintif qu’agressif, et plus farouche que craintif. Solitaire, hormis pour es exigences de la reproduction de l’espèce, il ne médite pas et n’ pas de langage.

Sans relations morales avez ses semblables, c’est un animal ni bon ni mauvais, parce que ignorant du bien comme du mal. Parce qu’il se contente d’écouter ses désirs immédiats, il ne les déforme pas en passions et en vices sous l’effet de la raison. C’est que le jeu naturel de l’amour de soi et de la pitié le retient de mal faire. Les difficultés lui rencontre des cet état déclenchent le perfectionnement de l’empêche d’ rester : la multiplication des hommes, signe du bien-être de l’état de nature, le dénature.

C’est que l’adversité développe la raison, rend indispensable la société. Les premiers effets se manifestent par un état s raison, rend indispensable la société. Les premiers effets se manifestent par un état social primitif. La première société, la plus naturelle, est la famille qui devient déjà une institution contre-nature des qu’elle déborde les fonctions de procréer et de nourrir les descendants jusqu’ leurs sevrage. Elle accompagne la démonstration, les premiers développent du langage et les premiers sentiments..

La réflexion déploie la connaissance de soi et, avec elle, l’orgueil d’une part, et l’honneur d’autre part. La vie en société fait naître la notion d’un intérêt commun, et les premiers actes d’égoïsme et d’amour propre. Cet état social primitif, qui n’est plus naturel, est celui des peuples primitifs actuels. B. Les trois grandes théories du contrat social hobbies AI publie son ouvrage majeur : « le élévation AI définit la société comme résultant d’un accord entre les hommes pour dominer les passions de chacun.

Les hommes, éternellement nuisibles les uns pour les autres, se seraient associés afin de limiter les pouvoir du libre-arbitre. Le système de hobbies repose sur un double postulat, tout d’abord celui selon lequel les hommes sont égoïstes et ne recherchent que leur satisfaction individuelle, le second repose que l’idée que les hommes sont égaux, car le plus faible peut menacer la sécurité du plus fort. Ce qui caractérise donc l’idée de nature, c’est la méfiance mutuelle et la guerre de tous contre tous. La loi de la nature obéit à un certain nombre de règles qui interdit de tous contre tous.

La loi de la nature obéit à un certain ombre de règles qui interdisent à l’homme de faire tout ce qui peut mener à sa propre destruction. L’état de nature est donc un état d’insécurité perpétuelle dont les hommes cherchent à sortir. Le fondement de l’obligation d’obéir qu’ont les sujets est à la fois a protection dont ils jouissent et la force du souverain qui les y contraint. AI n’ a pas de limite au pouvoir du souverain et celui-ci ne peut être déposé parce qu’il n’ a pas eu contrat entre lui et ses sujets. Toute la force est de son coté.

hobbies fonde ainsi la logique de l’absolutisme. Le pacte unique qu’il décrit tient à la fois du pacte ‘association et du pacte de soumission. C’est la soumission commune au souverain qui seule fonde la société et garantit sa pérennité. La doctrine du trust Le trust ne comporte pas d’obligations réciproques ; c’est simplement une mission confiée par le peuple à des gouvernements en vue de certaines fins. Cela implique deux séries de conséquences. Dans un premier temps le trust n’est ni le fondement de l’état, ni de la souveraineté mais un mode particulier d’exercice du pouvoir.

Il n’ a donc plus qu’un seul contrat, le pacte d’association qui fonde à la fois la société, l’état et le gouvernement et les rôtit du peuple. Ce schéma est repris par Locale. Pour lui l’état de nature est un état de paix, de bonne volonté d’assistance mutuelle, de conservation. Il y manque une autorité commune et c’est pour établir cette autorité q mutuelle, de conservation. AI y manque une autorité commune et c’est pour établir cette autorité que les hommes concluent le contrat social et se constituent en corps.

Comme le pouvoir ne peut être exercé par le peuple constitué en corps, celui-ci doit instituer un pouvoir législatif qui serait le pouvoir suprême. Locale a voulu justifier la révolution anglaise en 1686. rousseur rousseur publie « Du contrat social » mais est immédiatement censuré à genèse comme en France. Approfondissant ses thèses sur l’état de nature de l’homme, il s’attache dans cet ouvrage à réconcilier contrat social et liberté de chacun. Pour être juste, la société doit être gouvernée par tous, chacun doit pouvoir participer au pouvoir.

Le contrat doit donc être l’expression de la volonté générale, et rousseur en appelle en fait à une sorte de démocratie participative. Le contrat social de rousseur fonde à la fois la société et l’état et institue un pouvoir sans limites. rousseur cherche à trouver le fondement logique d’une autorité telle qu’elle rende les individus aussi libres dans l’état social que dans l’état de nature. Le contrat est passé entre les individus d’une part et le corps social d’autre part, et c’est ce dernier qui devient souverain.

Chaque individu renonce à l’indépendance et à tous ses droits naturels et se soumet totalement au souverain. Selon rousseur, il n’est pas nécessaire que la loi, expression de la volonté générale, soit effectivement appliquée à tous. Il suffit qu’elle soit susceptible de volonté générale, soit effectivement appliquée à tous. AI suffit qu’elle soit susceptible de l’être. L’expression de hobbies : « l’homme est un loup pour l’homme » est restée célèbre. Jean-jacquet rousseur s’attaquera à cette vision tout en conservant et repensant cette idée de contrat social.

Si les principes développes dans le « Contrat social » de rousseur ne seront jamais appliqués à la lettre, ils deviendront la base de la pensée politique moderne. Après rousseur, la doctrine amorce son déclin ; la théorie du contrat ne correspond pas à la vérité historique. Les auteurs sont amenés implicitement à traiter séparément le rebelle de l’origine de la société, celui de son fondement et celui du fondement de l’obligation d’obéissance ; ils apportent à ces problèmes des réponses séparées.