Le Cid
Toutefois, le métier ne le comble pas. Sa timidité excessive ne lui permet pas e plaider librement. se consacrer a la Poe charge jusqu’en 1 651 . Il s’inspire des évén qui l’entourent pour OF46 Swipe v elque peu pour ortera toutefois sa t un) personnages cène profondes, réalistes et sentimentales. En 1637(miIl six cent trent sept) Corneille présente le Cid, œuvre majeure de sa carrière et dont le succès retentit dans toute la France. Corneille s’éteint à Paris le 1er octobre 1684 dans la pauvreté et l’oubli.
Il s’est malgré tout inscrit dans son art par la grandeur des thèmes qu’il traite, par le réalisme des personnages qu’il met en scène et par la simplicité t la rigueur de son style poétique. Analyse des tragédies: »Le Cid ». La pièce a cinq actes. La première scène se passe Swige to vie' » next page à Séville et nous donne roccasion de connaitre Chimène, la fille de don Gomez, et Elvire, sa gouvernante, qui sera la personne de confiance de Chimène, une sorte de « raisonneur » de la pièce.
Dès les premières pages du texte, on apprend que Rodrigue, « un simple cavalier est aimé de deux femmes : de Chimène et de l’Infante (qui croit que dans les belles âmes / le seul mérite a droit de produire des flammes). En effet, la fille du roi lutte contre es sentiments et essaie d’encourager l’amour de Chimène et de Rodrigue pour guérir le sien (Si Chimène a Jamais Rodrigue pour mari, / Mon espérance est morte, et mon esprit guéri. ).
Par le personnage de l’Infante, Corneille peint une âme trouble, qui doit vaincre sa passion pour un être issu d’une couche sociale modeste, puisque son honneur lui interdit d’épouser un simple chevalier : Si mon courage est haut, mon coeur est embrasé /… / Ma plus douce espérance est de perdre l’espoir (à remarquer lejeu de mot – « espoir-espérance La scène 3 présente la rencontre du comte de Gormas, père e Chimène, et de Don Diègue, père de Rodrigue.
Entre les deux hommes se passe un incident très grave, car don Gomez, le Comte, ayant un caractère vif, insolent, ironique, donne un soufflet à l’autre. Le Comte croit qu’il avait perdu certains honneurs de la part du Roi à cause de don Diègue (récompensé – pour ses exploits passés – avec la fonction de gouverneur du prince). Le père de Rodrigue a donc la honte d’être offensé et de ne pouvoir se venger, car il est vieux et impuissant. Alors, il faudra que son fils fasse cela 2 4E de ne pouvoir se venger, car il est vieux et impuissant.
Alors, il faudra que son fils fasse cela à sa place. Toute la scène 4 décrit le désespoir de don Diègue, et Corneille offre un monologue très suggestif du vieillard qui regrette sa gloire d’autrefois et son impossibilité de lutter encore pour défendre son honneur. par conséquent, il invite son fils Rodrigue à le venger s’il a « du cœur » (Viens, mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma honte Meurs ou tue. /… / va, cours, vole, et nous venge). Le père demande cela à Rodrigue, même s’il connait son amour pour Chimène, la fille de celui qui l’a offensé.
La scène 6 présente la décision de Rodrigue de lutter contre le père de celle qu’il aime ; finalement, après une hésitation qui n’est pas très longue, il choisit de sacrifier son amour à fhonneur de sa famille, conformément aux mœurs de l’époque. La scène est d’un grand intérêt psychologique, car c’est l’une des rares occasions où nous voyons l’âme du héros, ses troubles ; l’auteur crée un discours impressionnant par la perfection du vers, les constructions symétriques, le choix des mots.
Une tension extraordinaire est communiquée par les strophes qui semblent arquer un arrêt dans l’action Que je sens de rudes combats ! Contre mon propre honneur mon amour s’intéresse : Il faut venger un père et perdre une maîtresse : Cun m’anime le cœur, l’autre retient mon bras. Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme, Ou de vivre en infâme, Des deux côtés mon mal est infini. /… / Mais il doit à son père aussi bien qu’à sa maîtresse, et ne 3 4E Mais il doit à son père aussi bien qu’à sa maîtresse, et ne pas venger son père sign’fie, selon les normes sociales de son temps, attirer le mépris de Chimène.
L’un pourrait donc le considérer infidèle», et l’autre « indigne d’elle ». Après ce raisonnement assez bref, Rodrigue se décide pour le combat (Allons, mon bras, sauvons du moins l’honneur, / Puisqu’après tout il faut perdre Chimène). Cargument est clair et tout à fait logique : le fils doit à son père avant qu’à sa maîtresse ! La scène se clôture sur la satisfaction du personnage d’avoir enfin pris la juste décision (étant même « tout honteux d’avoir tant balancé b).
Le deuxième acte montre que la rencontre de Rodrigue et du Comte est imminente car, malgré l’odre du Roi, le père de Chimène refuse de présenter des excuses à don Diègue et Rodrigue le provoque fièrement. L’Infante promet à Chimène de l’empêcher , mais c’est trop tard : un page annonce que Rodrigue a quitté le palais avec le Comte. L’Infante se confie à sa gouvernante Léonor : elle a pitié de Chimène, mais ne peut se défendre de penser que la victoire de Rodrigue le séparerait de celle qu’il aime et le rendrait digne d’une fille de roi .
Le roi don Fernand donne l’ordre d’arrêter le Comte, malgré l’intervention de don Sanche, un gentilhomme de la Cour, amoureux de Chimène. Il annonce que les Maures menacent la ville . La rencontre a lieu : on vient d’apprendre au Roi que Rodrigue a tué le Comte quand vient Chimène pour demander justice, tandis que don Diègue défend son fils et réclame p 4 E quand vient Chimène pour demander justice, tandis que don Diègue défend son fils et réclame pour lui-même le châtiment .
Il faut préciser que dans la scène 2 de cet acte nous trouvons une réplique fameuse du Cid, qui est la clé de voûte de toute la pièce : Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées ‘La valeur n’attend point le nombre des années. En effet, à l’orgueil démesuré de son adversaire, Rodrigue oppose son ambition et la fierté de sa cause, celle de venger son père. D’ailleurs, pour le lecteur c’est très intéressant de remarquer les sentiments des personnages évoluant en fonction de la situation présentée par l’auteur.
En outre, Ihéroïne cornélienne gagne une grande profondeur dans les personnages de Chimène et de l’Infante. Toutes les deux connaissent un état de désarroi, chacune espère avoir un beau jour l’amour de Rodrigue. A remarquer dans la scène 8, la violence de Chimène, tout comme les méandres du comportement de don Diègue, tandis que la figure du ROI est effacée. Le dilemme du Cid est illustré par le vers : père, maîtresse, honneur, amour. Le troisième acte pourrait s’intituler « Chimène aime encore Rodrigue, mais exige sa tête… Rodrigue, venu voir Chimène pour remettre sa vie entre ses mains, se cache à l’arrivée de la jeune fille. Elvire avertit même le chevalier Fuis plutôt de ses yeux, fuis de sa violence ; A ses premiers transports dérobe ta présence : Va, ne l’expose point aux premiers mouvements Que poussera l’ardeur de ses ressentiments. (scène 1) Rodrigue justifie son arrivée s E mouvements Rodrigue justifie son arrivée dans la maison de celui qu’il vient de tuer par les mots : : Je cherche le trépas après l’avoir donné. Mon juge est mon amour, mon juge est ma Chimène : Je mérite la mort de mériter sa haine. es paroles du Cid confirment à la fois sa lucidité et sa grandeur d’âme, car, même s’il a tué son père, il ne cesse d’amer la fille du Comte, il vient lui parler pour justifier son geste Don Sanche offre à Chimène l’occasion de la venger, proposition que la jeune fille n’accepte pas. A Elvire elle reconnait qu’elle aime toujours Rodrigue, mais qu’elle veut sa mort pour mourir après (Pour conserver ma gloire et finir mon ennui, . Le poursuivre, le perdre, et mourir après lui).
La pièce continue par la présentation de Rodrigue, et c’est entre les deux jeunes gens une belle scène où l’amour et l’honneur s’affrontent pour se confondre : il ne saurait, lui, regretter un acte qui le rend digne d’elle ; elle proteste de son côté qu’elle accomplira son devoir comme il a accompli le sien, mais que ce n’est pas à elle de lui ôter la vie (scène 4). Don Diègue, qui était inquiet de ne pas trouver son fils (scène 5), le rencontre enfin, lui dit sa Joie et l’envoie utter avec les Maures Le quatrième acte contient en essence un nouveau duel et pose encore une fois le problème « à qui sera Chimène ? Rodrigue gagne la lutte avec les Maures : quand elle apprend qu’il est sain et sauf, Chimène cache son amour et essaie de défendre son honneur (ce qu’elle 6 E est sain et sauf, Chimène cache son amour et essaie de défendre son honneur (ce qu’elle appelle « son triste devoir malgré les conseils de L’Infante (scène 2). Nous remarquons dans cet entretien avec la fille du Roi un autre ton par rapport à celui du début de la pièce, l’Infante prouvant une attitude sage, son ouvoir de réfléchir et de prendre de bonnes décisions.
La mise à l’épreuve de Chimène. Après avoir entendu, de la bouche même du vainqueur, le récit de la bataille (scène 3), le Roi décide de mettre à l’épreuve Chimène (scène 4). Il lui annonce que Rodrigue a été tué : elle s’évanouit et révèle ainsi, malgré elle, son amour. Ensuite elle se voit obligée de promettre sa main celui qui lui apportera la tête de « l’assassin de son père » ; elle accorde à don Sanche la faveur d’être son champion.
Le cinquième et dernier acte est aussi celui où Chimène avoue son amour pour Rodrigue. La scène 1 nous présente la perspective d’un nouveau duel, proposé par Chimène, entre Rodrigue et don Sanche. L’Infante, qui a renoncé à son amour pour Rodrigue en faveur de Chimène (scène 2), avoue à Léonor qu’elle a le coeur déchiré, mais qu’elle doit vaincre ses sentiments pour « ne pas troubler une si belle flamme », donc pour ne pas nuire à un amour si beau comme celui qui unit Rodrigue Chimène (scène 3).
Chimène déclare à sa gouvernante Elvire que, si Rodrigue est vainqueur, elle va trouver d’autres occasions pour demander sa mort (scène 4), quand don Sanche lui apporte son pée : persuadée que Rodrigue est mort, elle lui reproche d’avoir tué « le héros » qu’elle « E apporte son épée : persuadée que Rodrigue est mort, elle lui reproche d’avoir tué « le héros » qu’elle « adore » (nous signalons de nouveau le talent de Corneille de créer l’effet de surprise).
Sur le point de défaillir (scène 6), elle reconnaît devant le Roi qu’elle n’a cessé d’aimer Rodrigue et lui dit sa décision de se retirer dans un monastère ; mais don Sanche explique que c’est lui-même qui a été désarmé et que son vainqueur l’a chargé de remettre cette épée à celle qu’il aime. La scène 7 nous présente l’arrivée de Rodrigue : Chimène renonce à la vengeance, mais refuse de l’épouser. Et lui, sur la promesse du Roi, s’en va pour mener d’autres combats glorieux contre les Maures, avec l’espoir de conquérir sa Dame par de nouvelles victoires.
Pourtant, on peut entrevoir, dans les dernières paroles du Roi, la possibilité d’un mariage entre Rodrigue et Chimène Laisse faire le temps, ta vaillance et ton roi. En Conclusions :Voltaire disait : Cette tragédie de Corneille est une école de grandeur d’âme. Cette phrase s’applique peut-être le mieux pour Le Cid, où l’auteur pose des problèmes moraux vec une pertinence issue du commun: l’amour est sacrifié l’honneur, au devoir. Le héros se trouve placé entre le devoir et la passion ou entre deux devoirs, dont l’un (le vrai ou le plus important) doit triompher de rautre.
Une fois accompli sa difficile tâche, le héros ne regrette pas sa décision, tant il est pénétré de son devoir. Rodrigue dit à Chimène : Je le ferais (le devoir) encore, si j’avais à le faire. Corneille nous élève au-dessus des choses mes 4E ferais (le devoir) encore, si j’avais à le faire. Corneille nous élève au-dessus des choses mesquines de la vie t nous donne confiance dans la force de la nature humaine. La grandeur des héros cornéliens nous entraîne et éveille en nous ce qu’il y a de meilleur…
C’est pourquoi le théâtre de ce dramaturge est d’un puissant effet moral, proposant des personnages exemplaires, dont le pouvoir de décision est admirable. e style de l’écrivain est simple, sublime, plein d’éclat, de justesse, de logique, mais il est inégal, rude et un peu négligé (par rapport à l’œuvre de Racine, qui est un modèle de perfection de la langue française employée dans la littérature). Le Cid reste aussi le remier chef-d’œuvre du théâtre français, l’origine de la tragédie française. Corneille inaugure avec cette pièce le drame moral, psychologique.
L’originalité du Cid est certaine, même s’il y a eu des voix qui ont accusé Corneille a choisi, de ce drame, un seul épisode, le mariage de Rodrigue, et ne s’occupe que de l’analyse des sentiments. Les personnages et le rapport dramatique Rodrigue Jeune guerrier courageux, Rodrigue est doué d’une âme noble, de hautes qualités morales et d’un caractère chevaleresque. Il en fait preuve dans le combat avec le comte :Rodrigue est un général abile, courageux et rusé dans le combat avec les Maures. Vis- à-vis de son père il se montre bon fils.
Pour Chimène, il est un fiancé délicat et l’amour qu’il éprouve pour elle est constant, malgré tous les obstacles qui s’y oppo et l’amour qu’il éprouve pour elle est constant, malgré tous les obstacles qui s’y opposent. Son héroïsme ressort de l’attitude qu’il garde dans le conflit moral. Il se trouve placé entre l’amour pour Chimène et le devoir de venger l’honneur de sa famille gravement compromise par le père de sa fiancée, à cause de l’outrage fait Don Diègue. Un tel effort de volonté de la part du héros, un tel sacrifice provoque notre admiration.
L’amour entre Rodrigue et Chimène est basé sur l’estime, et Rodrigue serait méprisé par Chimène s’il négligeait son devoir. Par conséquent, Rodrigue tue le comte pour faire son devoir. Chimène Elle est un des plus beaux types de femmes du théâtre cornélien et classique en général. Comme Rodrigue, elle est pleine d’énergie et d’amour, de jeunesse et de fidélité, sentiments qu’elle démontre tout d’abord après la mort de son père. Le devoir lui commande de demander la tête de Rodrigue au roi.