le chien et le loup jean de la fontaine
Bac blanc 201 5 Le chien et le loup poésie introduction :Jean de la fontaine est un poète du XVIIè siècle. Ce dernier est né en 1621 et est mort en 1695. C’est un poète français très connu principalement pour ses Fables et pour ses contes . On lui doit également des poèmes , des pièces de théâtre et des livrets d’opéra. Il est reçu à l’Académie française en 1684. Il s’inspira d’Esope (poète de l’antiquité) pour rédiger ses très grands textes, les fables.
Jean de la fontaine fait parti du mouvement « le classicisme » pour atteindre une langue pure et mélodieuse mais aussi pour plaire et instruire leur public. Jean de la fontaine est moraliste et fait passer ses messages par le rire et la fiction. Jean de I (1668-1694). OF4 problématique : Com nt – • • Swipe Io vie » nextp g la fontaine et comme I. L’art du récit les en 3 oeuvres es fables de jean de ttre sa morale ? La fable est dynamique (que des actions) et théâtrale car elle met en scène deux animaux (symbolique, allégorique Représentation d’une idée abstraite par une idée concrète) – Vers différents : les vers de mètres différents (alexandrin (1 2 syllabes), décasyllabe (10 syllabes) et octosyllabe (8 syllabes) ) ntraînent une diversité et permettent d’éviter la lassitude du lecteur. – Variété ; souplesse, plaisir > rimes croisées, plates, embrassées (cf. fiche sur les rimes).
Cela fait plus « naturel et vivant » – Temps to next page utilisation du présent de narration, qui rend le récit plus vivant, et de l’imparfait pour les actions longues et durables. – Les animaux sont personnifiés (Fait d’associer des actions humaines aux animaux) : utilisation des Majuscules – Les paroles des animaux sont rapportées au style direct Les paroles sont rapportées sans être modifiées. On remarque la résence des guillemets précédés et de verbes introducteurs comme (demander ou répondre, dire… ). On peut également trouver des points d’interrogation ou d’exclamation… e qui confère de la vivacité au récit. Il. Etude des animaux et du Monde humain Les deux animaux le chien et le loup, sont à la fois proches et opposés. Le loup sauvage opposé au chien. Il y a également l’opposition de la liberté à la servitude. 1. Le chien – Plan physique : fort, beau, gras, poil luisant. C’est un colosse car il est « gras » cela montre la grosseur de ce chien, sa puissance. Plan psychologique : dans son tort et peut être sur la défensive, d’où sa politesse. On remarquera le double sens du mot poli. Image d’une personne asservie ; « bourgeois » – Quatre adjectifs pour décrire (puissant, beau, gras, poli). – La Fontaine emploie le champ lexical de l’argent pour le caractériser. Le chien parle beaucoup, il a la parole, le pouvoir. Son discours exprime son auto-satisfaction. Il est imbu de lui-même. 2. Le loup – Il est puissant mais très affaibli, squelettique. La cause de sa maigreur : à cause des chiens. – Allitérations en [q] et es, qui reflètent la du 2 Allitérations en [q] et sonorités dures, qui reflètent la dureté du loup.
Le vers 5 « L’attaquer, le mettre en quartiers » montre son agressivité, son envie de tuer. Cependant, cette idée s’oppose à la réalité concrète « Mais vers 7. – Champ lexical de la guerre : « s’attaquer « bataille », « se défendre « l’épée » – « Sire loup » aristocratie ; changement de discours (peur), le loup est flatteur envers la graisse du chien, très aimable sonorité douce / étouffée. 3. Interventions de l’auteur – Il nous fait comprendre qu’il est du coté du loup. Nous connaissons les pensées du loup.
L’utilisation du mot « Sire loup » favorise le loup. – La parole du chien est privilégiée mais le loup aura le dernier mot. – Personnification, prosopopée (faire parler des animaux) ; il éprouve les sentiments des animaux, qui débattent sur le sujet de la liberté. Ill. La moral de cette fable 1. La servitude Le chien est attaché et dépendant du maître pour sa nourriture et son affection. II appartient au monde des domestiques, de la servitude. – Confort matériel, le chien incarne les cours serviles qui obéissent aveuglement au Roi pour obtenir des faveurs, des récompenses.
Le chien est vaniteux, a des préjugés, il est borné, donnant deux conseils au loup « quittez le bois » ; « suivez-moi », suivis de leurs conséquences. Le travail du chien est minimisé par l’énumération de 3 verbes à l’infinitif : donner la chasse, flatter, complaire. Un chiasme Flatter ceux du aitre comp 3 : donner la chasse, flatter, complaire. Un chiasme (« Flatter ceux du logis, à son Maître complaire ») insiste sur la nécessaire flatterie dans travail. Ainsi, La Fontaine dévalorise le travail du chien. 2. La liberté – Le loup est libre, il va où il veut. Il est valorisé par l’emploi de «
Maitre Loup il n’a pas de collier comme le chien. – Le loup est diplomate intelligent, le loup représente celui qui sait rester lui-même, qui sait conserver son indépendance. Le loup est surpris des conditions de vie du chien : détail anormal, il est inquiet et se questionne. Le chien est gêné, il évite de répondre. – La liberté est importante, le loup est dérangé par le mot « attaché » Morale : Mieux vaut vivre affamé qu’attaché ! Conclusion . Cet apologue (discours narratif pour montrer quelque chose) est fondé sur un dialogue qui laisse au lecteur tirer lui-même a morale.
Le plaisir que le lecteur éprouve à sa lecture est liée la modernité de l’écriture. L’argumentation du chien échoue puisqu’il néglige ses propos et insiste trop sur les avantages matériels (ce qu’il possède) . Il manque de tolérance vis-à-vis des autres modes de vie. Le loup reste fidèle à sa nature et préfère la liberté, même si La Fontaine laisse deviner sa préférence pour le loup. La Fontaine dénonce les mœurs de son temps et l’attitude du roi. Ainsi, dans la fable Le loup et le chien, à travers le personnage du chien il condamne l’attitude des nobles. 4