Le chercheur et le quotidien
C’est le monde qui nous est donné lorsque nous venons au monde, comme l’explique élèvera schuss : « Il est maintenant donné à notre expérience et à notre interprétation . Les interprétations que nous donnons du monde s’appuient sur notre expérience de ce dernier, ces expériences constituent un cadre de référence. Elles sont autant de connaissances disponibles pour l’interprétation. Ainsi : « Le monde de la vie quotidienne est la scène et l’objet de nos actions et interactions . Nous y sommes dans un rapport pragmatique. Les manifestations de la vie spontanée de l’homme dans le monde extérieur et certaines de ses formes Ce qui intéresse notre auteur, c’est « la signification premier boy féline I baffle 21, 2009 5 pages objective que l’homme attribue à certaines expériences de sa vie spontanée »[3] . Cette signification s’élabore au travers de la biographie du sujet, en fonction du cadre de référence constitué au travers de ses expériences. Dans cite les réflexes physiologiques. Ces expériences ne laissent pas de traces dans notre mémoire, schuss les nomme ‘expériences essentiellement actuelles’.
Les expériences significatives sont appelées ‘conduites’. La ‘conduite’ peut être explicite, mais elle peut également être implicite. Les ‘conduites explicites’ seront nommées simple faire’, les ‘conduites implicites’ ‘simple penser’. L’action est une conduite intentionnée soit explicite, soit implicite. Elle est conçue à l’avance, objet d’un projet. Si ce projet n’existe pas, « l’action implicite projetée reste à l’état de penchants Les actions explicites n’ont pas besoin de la distinction avec intention ou sans intention.
L’action explicite est définie par notre auteur comme étant une ‘performance’. Pour distinguer ‘performance implicite’ et ‘performance explicite’, il met en évidence que ces dernières impliquent un mouvement corporel, et il les nomme ‘travail’. Les tensions de la conscience et l’attention à la vie ‘L’attention à la vie’ désigne la manière dont nous sommes en relation avec le monde, la manière dont nous nous y impliquons. La notion se fonde sur la pensée hébergerions d’un étalonnage de nos états de conscience.
schuss cite en exemple les extrêmes de cet étalonnage : l’action et le rêve. Puis, il nous explique : « Pour bergers, ces différents degrés sont fonction des variations de notre intérêt à la vie. L’action représente notre intérêt le plus vif à rencontrer la vie et ses exigences, et le rêve un manque complet d’intérêt. La pleine conscience’ e la vie et ses exigences, et le rêve un manque complet ‘La pleine conscience’ est ainsi un état de tension maximum de la conscience, un intérêt radical pour la vie et ses exigences.
Cet état délimite ce qui est pratiquement pertinent pour le sujet, les pertinentes ainsi délimitées contribuent à la définition de la forme et du contenu de notre courant de pensée. La forme, parce qu’ainsi délimitées, le sujette pouvoir mettre en ?ouvre sa mémoire pour rechercher dans ses expériences passées la conduite à tenir. Le contenu parce que le sujet interprétera son venir au travers des circonstances présentes et adaptera son action en fonction de ses dernières. Les perspectives temporelles de ‘l’ego Agena’ et leur unification schuss distingue d’emblée l’action comme processus (action) et l’action comme résultat (actuel). L’action comme processus semble insaisissable. Seul l’acte effectué peut être saisi. On ne peut cependant pas en conclure que seul l’acte effectué est signifiant. AI analyse ensuite la ‘structure particulière du travail comme performance corporelle’. Pour cela, il s’appuie sur les travaux de bergers et de hausser. Il rappelle notamment la extinction que fait bergers entre temps objectif (mesurable) et temps ‘subjectif, intérieur, la durée.
La durée est la dimension temporelle de nos expériences subjectives. Elle est de fait la dimension père laquelle nous mémorisons. Elle nous rend capable de faire référence notre cadre. Elle nous permet d’agir dans le présent. En synthétisant le temps cosmique et la dur synthétisant le temps cosmique et la durée, nous produisons ce que schuss appelle ‘le présent vivant’. ? La structure sociale du monde de la vie quotidienne schuss nous rappelle d’emblée le caractère interjections u monde de la vie quotidienne.
Les actions que j’accomplis dans le monde sont des actions sociales car elles s’effectuent dans un monde que je partage avec d’autres. Comme nous l’explique schuss, « Les actions sociales impliquent la communication et toute communication se fonde nécessairement sur des actes de travail. La communication implique une nouvelle dimension, celle du ‘nous’, qu’on ne peut interpréter comme la simple somme d’un moi et d’un autre, et qui dispose d’une dynamique propre. Cette dynamique dépend de la proximité des différentes entités, plus celles-ci sont roches plus cette dynamique est dense.