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LE SACRE DE NAPOLÉON I . CONTEXTE HISTORIQUE Histoire de l’œuvre Après 1 799, Jacques-Louis David devient le premier peintre officiel de Napoléon. En décembre 1804, Napoléon Bonaparte se fait sacrer empereur dans la cathédrale de Notre-Dame de paris sous le nom de Napoléon 1 er. Après avoir reçus l’onction du pape. Il se couronne puis couronne l’impératrice.
David est chargé de peintre la cérémonie sur un immense tableau qui est achevé en 1808, mais aussi trois autres toiles de la cérémonie : L’intronisation, le couronnement, La Distribution des aigles et l’arrivée à l’hôtel de ille David commence sa réalisation le 21 décembre 1805 dans l’ancienne chapelle d Assisté par son élève o org de la Sorbonne, nd les règles du néoclasslcisme. 2.
COMPOSITION DE Sni* to View le sacre de Napoléon est une peinture achevée en 1808 par Jacques louis David, né en 1748 et mort en 1825, c’est une peinture à l’huile Ce tableau représente la fédération impérialiste commandé par Napoléon Bonaparte pour honorer l’instauration du nouveau régime. le peintre David peint à travers sa toile trois grandes idées qui permettent d’unir le peuple français à Napoléon et de légaliser on titre et son pouvoir.
En premier lieu, David met l’accent sur la présence de la famille Swipe to vlew next page de l’Empereur et présentée comme une digne dynastie de la future lignée impériale. À la gauche du tableau, nous reconnaissons les frères, Louis et Joseph Bonaparte alors qu’ils sont premier Officier de l’Empire et futur Roi de Naples, et ses sœUrs, Elisa, Pauline et Caroline Bonaparte, de Napoléon ainsi que son neveu, le jeune Napoléon- Charles. On peut penser que leurs présence insiste encore sur leurs dévotion à l’Empereur.
David remplacera les sœurs de Joséphine par des dames ‘honneurs, Joséphine aurait trébuché, entravée par son habit mal tenu par les sœurs, dans rallée menant à la nerf, corrigeant ainsi l’amour-propre des trois sœurs. L’on remarque aussi, au centre dans les tribunes, la figure de la mère de Napoléon, Maria Letizia Ramolino. Celle-ci n’était pourtant pas venue au sacre de son fils, en raison de leurs désaccords sur son mariage et son couronnement.
David représente la scène par rapport aux sacres des Rois de France comme par exemples les habits de cérémonie de l’Empereur, mais aussi ceux de ses convives, font références ux habits royaux des souverains bourbons, employés comme référents. Les grands manteaux de velours étaient aussi ceux portés par des rois et fon distingue sur celul de Joséphine de Beauharnais par des petites abeilles, symbole de la dynastie des Mérovingiens. De plus, le tableau est issu d’une inspiration d’un autre couronnement celui de Ma des Mérovingiens.
De plus, le tableau est issu d’une inspiration d’un autre couronnement celui de Marie de Médicis, par Rubens. En effet, si l’on compare les deux œuvres, l’on retrouve la disposition des personnes prlncpale, notamment la soumission e Joséphine de Beauharnais à son mari, comme Marie de Médicis au sien David n’hésite pas à donner de la noblesse à la cérémonie, comme pour affirmer l’aristocratie impériale. Pour terminer, on peut voir dans son œuvre différents éléments inséparables à la société d’ancien régime et chrétienne . n remarque que l’Empereur reprend des insignes des Rois comme la forme de l’épée de Charlemagne dans les mains de l’évêque au centre. Mals l’on peut voir aussi dans le tableau les trois symboles du pouvoir absolu et divin des rois bourbons comme la couronne n arc qu’a Napoléon entre ses mains, qui ressemble de très près à la couronne de Louis XIV. Le Pape tient dans ses bras le sceptre royal, aussi symbole important dans les tableaux des derniers rois bourbons. Et en premier plan à droite, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès, prince archichancelier( le plus grand chancelier) de l’Empire, tient la main de justice.
Ce tableau repose ainsi la légitimité de PEmpire sur des symboles ancestraux connus et reconnus par le peuple, afin de crédibiliser le régime et lui apporter toute cette célébration due à ce nouveau pouvoir. On peut voir aussi la régime et lui apporter toute cette célébration due à ce nouveau pouvoir. On peut voir aussi la lumière centrale du tableau met en valeur le couple impérial ; ainsi qu’ arrière-plan est volontairement assombri pour avor un contraste entre les personnages principale et secondaire.
Le tableau donnent un effet de profondeur par rapport aux couples David divise son tableau en cinq groupes sociaux et politique distincts. Nous avons vu à gauche la famille aristocratique de l’Empereur, avec ses frères et sœurs. À l’arrière-plan au centre, l’armée est représentée vec notamment Joachim Murat, maréchal de l’Empire. A droite, le pape est entouré des évêques et des cardinaux, dont l’archevêque de Paris qui tient une croix et qui est lui-même accompagné de plusieurs prêtres : ils représentent l’Église.
En bas à droite, Talleyrand, grand chambellan de Napoléon, est aux côtés du troisième consul, Charles-François Lebrun, Louis- Alexandre Berthier, le ministre de la guerre et Jean-Jacques-Régis de Cambacérès, prince archichancelier de l’Empire : ce sont les cadres administratifs et aussi du gouvernement de Napoléon. Enfin, en haut à gauche, dans l’ombre, on voit les gens du peuple qui, pour la première fois, ont leur place sur un tableau de sacre. Ces cinq groupes sociaux ont leur regard tourné vers Napoléon Bonaparte, et donc forcent le spectateur à adopter leur point de vue. ? travers de n PAGF Napoléon Bonaparte, et donc forcent le spectateur à adopter leur point de vue. À travers de nombreuses références iconographiques et par le jeu de la peinture, David conforte la légitlmité de Napoléon Bonaparte et de l’Emplre au centre de son œuvre. , utilise son art pour diffuser l’idéologie impériale. En premier plan nous apparaît clairement la fracture qui subsiste entre l’empire et le catholicisme par plusieurs éléments distincts. Le premier vient de la position du pape Pie VII au sein du tableau ainsi que son retrait évident de la cérémonie.
Il n’agit pas et assis derrière Napoléon, et donc c’est d’une stature plus réduite que l’empereur qui, lui, est debout. Le fait de voir Napoléon debout, tournant le dos au pape, représente de façon manifeste la soumission de l’Église à l’Empire. Par tradition, et depuis des siècles, le sacre est honoré par le pape, couronnant es rois. Au contraire, Napoléon Bonaparte se couronne lui-même et sa femme, le pape ne tenant qu’un rôle secondaire dans la cérémonie et ne faisant qu’un simple geste de la main au lieu des habituelles triples onctions.
La volonté de l’empereur est de minimiser le pouvoir de Rome sur son régime et d’écarter ainsi l’Eglise n’est plus dans ses affaires politiques. On peut voir que le peintre a visuellement marqué par la séparation entre le laïque et le sacré au centre de la peinture. La croix tenue et brandie par I séparation entre le laïque et le sacré au centre de la peinture. La roix tenue et brandie par l’évêque ( nomination religieuse)est la limite des deux parties : à gauche de la croix se situe le côté laïc alors qu’à drolte se placent les protagonistes d’Égllse.
La position du futur empereur n’a pas aussi été laissée au hasard : on remarque qu’il regarde vers la gauche, où se situent sa famille et l’armée, tournant ainsi le dos à tout l’espace religieux de la cérémonie. Une chronologie d’est en ouest apparait alors au centre du tableau, instant encore sur l’idéologie napoléonienne de mettre la religion de côté. Napoléon devient une sorte de ien qui unit Dieu, symbolisé par le pape et ses dignitaires, et la société. arce qu’il est vêtu d’un manteau rouge, couleur autrefois réservée aux empereurs, au lieu du port d’un manteau bleu, couleur traditionnelle des rois et représentants de la noblesse. En second plan le tableau de David représente fidèlement la volonté de Napoléon d’être un homme puissant au service d’une société de domination. On voit aussi que Napoléon a des dimensions anatomiques légèrement plus grandes que celles de tous les autres personnages, ce qui le rend de nature plus imposante et le met en valeur. Il est situé sur une immense estrade.
Napoléon utilise un indice fort qui le compare à Dieu. Les convives s’organisent alors autour du couple comme s’ils gravita qui le compare à Dieu. Les convives s’organisent alors autour du couple comme s’ils gravitaient autour du soleil. La lumière vive émise correspond alors au céleste, la symbolique du blanc s’associant alors aussi bien à la pureté et à la sagesse. Le rouge vif de leurs manteaux attire également l’œil ; il représente le pouvoir, la souveraineté et le souvenir de la révolution : il symbolise donc la puissance française. lumière du tableau hiérarchise subtilement la société, exprimant l’importance qu’accorde Napoléon aux différentes parties superposés par son régime. Mais aussi la lumière révèle alors une dimension dominante, rappelant l’Égypte antique, où le dieu Râ avait adopté la lumière comme symbole de son pouvoir solaire. Cette peinture a donc une fonction à la f01S mémorielle et politique : elle remémore les anciens cultes et propage un raisonnement politique. Le couronnement en lui-même prête à rappeler la grandeur des empires romains par la couronne de lauriers que porte Napoléon.
En effet, depuis l’antiquité, le laurier symbolise la gloire. Les romains se l’approprièrent et il fut utilisé comme distinction pour honorifique et décernée à un général romain triomphant. Enfin, un dernier élément évoque l’antiquité : celui du décor. Malgré la cérémonie se passant au sein de la cathédrale Notre- Dame de Paris, le lieu semble davantage correspondre à celui d’un temple romain. Nous cathédrale Notre-Dame de Paris, le lieu semble davantage correspondre à celui d’un temple romain.
Nous pouvons remarquer que les courbes des piliers de la cathédrale sont lus grandes, plus hautes et donc plus imposantes. Le peintre a volontairement modifié ce décor pour toujours donner une impression de puissance et de grandeur, à l’image de Napoléon Bonaparte. 3. CONCLUSION Le couronnement de Joséphine de Beauharnais est le premier acte d’empereur de Napoléon Bonaparte. Véritable tableau de propagande, ce tableau illustre le désir prépondérant du régime à se légitimer aux yeux des français pour s’imposer comme nouvelle organisation de la société et remplacer l’Ancien Régime.
De plus, cette peinture diffuse à son spectateur les rands principes napoléoniens ainsi que l’idéologie de l’Empire. Au-delà d’une peinture historique, de nombreux éléments cognitifs et symboliques soulignent son rôle incitatif parce qu’ils ont encouragé les français de l’époque à adorer leur nouveau monarque. Par conséquent, ils font de cette œuvre un précepte fondateur d’une doctrine politique et du mythe qui entoure encore aujourd’hui ce grand personnage de l’histoire. Lorsque Napoléon vit le chef d’œuvre pour la première fois en 1807, il eut cette phrase : « Que cela est grand ! on marche dans ce tableau