laisse moi voir cette dissert

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Fahrenheit 451 de Bradbury… • Mais recourez aussi – pièces de théâtre ? Mariage de Figaro ; Marivaux, Anouilh, laisse moi voir cette dissert Premium gy DOITFAGGOT IE, 2014 12 pages 27 Convaincre… – contes (notamment contes philosophiques de Voltaire) ; – roman/apologue : Le petit prlnce de Saint-Exupéry, L’Alchimiste de Coelho.. – utopies : l’abbaye de Thélème dans Gargantua, Les voyages de Gulliver de Swift.. – contre-utopies : La Ferme des animaux, 1984 de G. Orwell, « TOUT EST POUR LE PIRE… » • DISSERTATION • SUJET or 12 ner Beaumarchais, Le velle Colonie , Antigone ; Ionesco, Rhinocéros… omans : Hugo, Les Misérables ; Zola, Germinal ; Camus, La Peste.. Le théâtre La poésie 27 FRA070631_07C. fm page 191 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 Amorce : Pour éduquer les enfants, on recourt aux histoires, peuplées de faire passer leur message ? Annonce du plan : Les atouts de la fiction pour argumenter ; d’autres stratégies seraient-elles plus « efficaces » pour dénoncer ou défendre ? d’éventuelles limites ? @ Hatier 2007 191 CORRIGÉ Sujets d’oral Introduction Les réécritures Nous vous proposons un plan auquel vous pourrez ajouter vos propres exemples et que vous pouvez vous exercer à rédiger.

Le roman Page 192 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 l. La fiction : vivacité et liberté ; du côté de l’auteur… 1 Variété, diversité et vivacité pour piquer la curiosité et susciter l’intérêt : « plaire » Dans « Le pouvoir des fables » fable de La Fontaine (« Le pouvoir des 12 une tribune », 1’« histoire » de héros au service des idées libérales de Hugo en faveur du peuple (Ruy Blas). Giraudoux, La Guerre de Troie n’aura pas lieu, un plaidoyer pour la paix avant que n’éclate la Seconde Guerre mondiale. ?? Les romans : le roman à portée sociale (Germinal de Zola). . La variété des types de personnages, donner corps à des idées abstraites • Des bons, des méchants, des personnages proches de la réalité, des personnages fantaisistes… À développer à partir de vos connaissances personnelles. • La fiction permet de donner corps à des abstractions en illustrant les idées abstraites. c. La variété des registres possibles • La multiplicité des registres possibles : humour, pathétique. (exemples). 2.

La fiction : la marge de liberté laissée au créateur : une histoire et des êtres selon les nécessités de la « démonstration » La fictlon qui attire permet aussl de mieux diriger l’esprlt de son lecteur. a. « Composer » son histoire de toutes pièces • La liberté d’accentuer les situations et les événements : les péripéties au sen,’ice de la dénonciation ou du plaidoyer. • Les événements et les actions n’étant pas historiques, on peut les exagérer pour apitoyer le lecteur (pathétique) ou pour le faire rire (comique, ironique). 192 19 dénonciation à tous les niveaux de son époque.

Ex : Beaumarchais peut, dans son Mariage de Figaro, critiquer plusieurs types de la société du XVIIIe siècle : les aristocrates et les éducteurs – Le Comte Almaviva -r les gens de justice – Brid’oison -, mais aussi prendre la défense des opprimés, les femmes — Marceline — et les valets – Figaro – : toute la société du XVIIIe siècle est réunie pour dénoncer les privilèges et défendre les faibles. d. plus vrai que le réel • Le « traitement » de l’histoire et des personnages, le style et le savoir-faire de l’écrivain arrivent parfois à faire croire qu’il s’agit d’histoires réelles.

Ex : Balzac qui voulait « faire concurrence à l’état civil » donne ? ses personnages de la Comédie humaine un nom et un prénom ; une origine, un assé ; un physique très précis (le mollet du père Goriot) ; une sltuation sociale, une profession. Mais tout cela reste fictif. e. Le cas des mythes : propres à la transformation et à la réécriture, c’est-à-dire intemporels et universels : plus vrais que le réel • Ils sont fictifs, ils préexistent à la création littéraire, mais sont tellement « représentatifs » d’un trait ou d’un comportement qui dépasse les époques, qu’ils en deviennent presque vrais.

Ex : Antigone du Ve siècle avant J. -C. (Sophocle) et Antigone du XXe siècle (Anouilh) ; Dom Juan. Ils en prennent plus de force ersuasive. grossir une de ses caractéristiques pour rendre la démonstration plus claire, plus évidente. Les personnages sont plus frappants. Ex : Harpagon et son avarice ; Alceste et sa misanthropie ; personnages des contes philosophiques de Voltaire (Candide)… • L’auteur peut choisir ses personnages et les adapter à sa démonstration – en faire une victime ou le rendre totalement sympathique Ex : Daudet dans « La cervelle d’or Fantine dans Les Misérables. le rendre particulièrement odleux Ex : Javert dans Les Misérables. Page 193 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 193 f. Et, éventuellement, une PAGF s 2 éjouer la censure.. goût pour les histoires : on s’intéresse aux personnages, aux rebondissements, à l’action (exemples) « Au moment où je fais cette moralité, Si peau d’Ane m’était conté, J’y prendrais un plaisir extrême » ( « Le Pouvoir des Fables », VIII, 4) b. e plaisir de l’évasion • Permet l’évasion dans d’autres mondes (Eldorado dans Candide). ?? Les utopies : description d’un monde idéal qui sert de repoussoir à notre monde, société qu’il critique (exemples). • Admet le merveilleux (exemples de contes). 2. La force d’identification a. La sympathie (au sens propre) ou l’identification ?? Le lecteur/spectateur vibre au gré de ce qui arrive aux personnages auxquels il s’attache (ex du corpus) : émotion. Les spectateurs pleurent au théâtre ou au cinéma (ex). • On peut « se prendre pour… » : influence d’un modèle ou d’un contremodèle sur le lecteur (ex). Tout cela est plus propre à persuader qu’à convaincre. . Une façon différente de faire passer et de comprendre le message a. Un message plus facile à comprendre Des idées en action, des idées incarnées (ex), plus concrètement perçues. b. Persuader plus que convaincre • Évite le discours théorique ou le limite au minimum ; pas de ton idactique apparent (exemples). ouche un large public, lecteur ou spectateur… de tous âges (les fables pour les enfants… et les – quoi qu’en pense Rouss PAGF 19 à la fiction d’un récit : le lecteur sollicité Cela met le lecteur dans de bonnes dispositions pour entendre le message.

Après l’imagination, le travail de la raison… a. La démarche inductive De l’exemple à la généralisation, du concret à l’abstrait : la vertu l’exemple. • Parle à l’imagination avant de parler à l’esprit. • Le lecteur suit Ihistoire sans penser à la morale : il se laisse entraîner et surprendre par la logique du raisonnement (Inductif). . Un lecteur actif • Nécessité d’interpréter, de faire des hypothèses pour saisir le • Le recours à la fiction oblige le lecteur à un effort d’interprétation : il doit réfléchir pour « traduire » le récit (exemples). c.

Le plaisir de décoder et de transposer • Plaisir de décoder les intentions de l’auteur (le même plaisir que dans la devinette). • Transposition nécessaire dans notre monde. La partie qui suit n’est pas indispensable pour répondre au sujet de dissertation (dont la question est « Comment… ? » et non « Dans quelle mesure… ? Mais elle peut enrichir la réflexion. 195 7 2 onde, présenté comme fictif ; mais, une fois le récit fini, la transposition nous est imposée. L’auteur a « imposé » sa démonstration. Ex : Le Lion ou le Loup des fables ; Rhinocéros, de Ionesco. ?? une affaire d’émotion : fait appel aux émotions, à l’affectivité (on s’attache aux personnages). La sympathie au sens propre avec le personnage. • Au théâtre, la fiction du récit s’impose avec d’autant plus de force au spectateur que le personnage est vu et entendu : fillusion théâtrale joue par le biais des sensations. 27 FRA070631_07C. fm page 195 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 page 196 Lundi, 30. uillet 2007 2:23 14 « TOUT EST POUR LE PIRE… » DISSERTATION SUJET 9 • Parfois la fiction semble faite sur mesure : on sent 1’« histoire » créée pour les besoins de la démonstration.

Ex : on peut rester insensible au destin de Candide… Les personnages de Candide ressuscitent quand Voltaire en a besoin. On s’apitoie moins sur lui. Ex : le lecteur est plus touché par le sort du Chevalier de La Barre, qui a réellement existé et dont parle Voltaire dans son article « Torture » du Dictionnaire philosophique (surtout au XVIIIe siècle), que par celui de Candide. c. Rendre le message décelable… t éviter que la fiction ne cache le message • Éviter que la fiction n’aboutisse à une interprétation erronée par un lecteur peu averti : – les enfants, par exemple : cf. es réserves de Rousseau, qui pense que les fables ne conviennent pas aux enfants et qu’elles sont amorales : ils admirent le Renard qui trompe le Corbeau, ou approuvent la Fourmi qui repousse la Cigale. – ainsi, l’implicite et l’humour sont parfois difficiles à saisir ; l’ironie (des contes philosophiques par exemple) exige recul et distanciation. • Dans le cas de rapologue, du roman à idées, l’intérêt pour la iction domine et occulte le message qu’est censé véhiculer l’histoire.

L’« histoire » à laquelle on s’attache pour elle-même, cache Pldée et, une fois le récit fini, le lecteur n’abstrait pas. À quoi bon philosopher sur une histoire qui n’est qu’imaginaire ? Ex : on est plus frappé par ique de Julien Sorel que Éviter que la séduction excessive du récit ne fasse passer la « morale » en arrière-plan ou même l’occulte complètement. O Hatier 2007 196 d. Éviter que la fiction ne dédramatise ou banalise • Savoir qu’il ne s’agit que d’une fiction risque de banaliser des ituations parfois tragiques (exemples personnels).

Risque que le plaisir l’emporte sur l’instruction. e. Malgré tout, les mérites de l’argumentation directe… L’argumentation explicite, directe, a le mérite d’être claire, de ne pas prêter au contresens (pamphlets, plaidoyers et essais) : le thème abordé est clair, la thèse aussi. La fiction ne fait pas écran entre les idées de l’auteur et la compréhension du message (exemples personnels). page 197 Lundi, 30. juillet 2007 2:23 14 2. Les conditions idéales pour ue l’ar mentation par la fiction soit efficace