L’Acte final du Congres de Vienne
g juin 1815 L’Acte final du Congrès de Vienne Voir la version intégrale Le 9 juin 181 5 est signé « Acte final du Congrès de Vienne. Ce document de 300 pages en français (la langue universelle de l’époque) redéfinit les contours de l’Europe après la chute de Napoléon 1er. Le Congrès s’amuse Les Alliés se réunissent à Vienne sous l’égide de l’empereur et de son chancelier et ministre des Affaires étrangères, l’habile Metternich (42 ans), . La France se fait représenter par le non moins habile Talleyra Talleyrand s’incline d (résurgence de l’ancl e royaume de Saxe, lorgnait la Prusse.
Ce PACE 1 ors Sni* to d-duché de Varsovie atte de sauver nce, sur lequel xant la Rhénanie De la même façon que les Polonais sont assujettis à leurs voisins sans qu’on leur demande leur avis, les Belges sont réunis à leurs frères ennemis du nord dans le royaume des Pays-Bas. Les Anglais veulent ce faisant prévenir une nouvelle annexion de la Belgique et surtout du port d’Anvers par les Français. Les Italiens de Lombardie et de Vénétie sont quant à eux réunis dans un «royaume lombardo-vénitien», partie intégrante de ’empire d’Autriche !
Les négociations sont houleuses mais n’empêchent pas I Swipe to vlew next page les très nombreux participants de s’amuser dans un tourbillon de fêtes qui ressuscitent pour un temps l’art de vivre de l’aristocratie du XVIIIe siècle. Négociateurs et fêtards sont à peine troublés lorsqu’ils apprennent quele 1er mars 1815, Napoléon, l’empereur déchu, a quitté son royaume d’opérette de Ille d’Elbe et débarqué à Golfe Juan en vue de reprendre sa place à la tête de la France. Les anciens Alliés se remobilisent contre IUsurpateur.
La France, malgré les efforts de ses représentants, ne peut éviter une remise en cause du traité de Paris. Elle doit se préparer à la perte de quelques nouveaux territoires et à une occupation militaire que consacrera un deuxième traité de Paris. L’Acte final Le congrès clôt ses travaux sans même attendre la défaite définitive de Napoléon 1er à Waterloo (18 juin 1815). – La Russie s’accroît de la plus grande partie de l’ancien grand- duché de Varsovie, transformé en un «royaume de Pologne» directement inféodé au tsar.
La Prusse reçoit la Poméranie suédoise, la Saxe du nord et surtout la Westphalie et la plus grande partie de la Rhénanie. – CAutriche met la main sur la Lombardie et la Vénétie, la côte adriatique (Illyrie et Dalmatie), le Tyrol et Salzbourg. – La mosaïque allemande est réduite de 350 États à seulement 39, réunis au sein d’une Confédération germanique sans plus de pouvoir que l’ancien Saint Empire romain réunis au sein d’une Confédération germanique sans plus de pouvoir que l’ancien Saint Empire romain germanique. – La péninsule italienne n’est plus divisée qu’en sept États.
L’Espagne et le Portugal retrouvent leurs souverains… mais voient leurs empires coloniaux se disloquer peu à peu. La Suède enlève la Norvège au Danemark, tout enconcédant aux Norvégiens une très large autonomie. L’Europe en 1815, après le congrès de Vienne Cliquez pour agrandir Le congrès de Vienne reconstruit l’Europe, profondément déstabilisée par les guerres révolutionnaires et napoléoniennes. Le nouvel ordre européen, placée sous la protection de la Sainte Alliance des grandes monarchies se maintiendra tel quel ou presque pendant un demi-siècle.
L’Angleterre s’assure des bases stratégiques : Malte en Méditerranée, Heligoland dans la mer Baltique, Le Cap à la pointe de l’Afrique. Elle s’enrichit de quelques îles à épices enlevées aux Hollandais (Tobago, Ceylan, aujourd’hui Sri Lanka) et aux Français (Sainte-Lucie, île de France, aujourd’hui Maurice). À ces tractations territoriales, l’Acte final du Congrès de Vienne ajoute quelques proclamations de principe importantes : libre circulation sur les fleuves internationaux que sont le Rhin et la Meuse, condamnation de la traite des Noirs.