La Procr Ation M Dicalement Assist E

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La procréation médicalement assistée face a « INFERTILITE Introduction Avoir un enfant est la conséquence de toute vie de couple. Cependant, dans certains cas (environ des couples) ce désir s’avère impossible à réaliser de façon naturelle. Cette stérilité peut incomber à la femme, à Phomme mais parfois, elle peut être commune au couple. Chez la femme, il peut s’agir d’une malformation, des conséquences d’une maladie grave (cancer) ou d’une obésité importante, d’un trouble de l’ovulation mais également d’une stérilité due à l’âge d En effet, dès 30 ans I ans, le stock de follic s . nt de moins bonne Chez l’homme, on Ob org et à partir de 38 er et les ovocytes e baisse de la qualité du sperme (spermatozoides absents ou anormaux, mobilité réduite des spermatozoïdes). Hors mis le problème d’infertilité, des couples ne peuvent satisfaire leur désir d’enfant à cause d’une maladie génétique incurable qu’ils ne veulent pas transmettre à leur enfant.

C’est ainsi que, grâce aux progrès de la médecine, une assistance médicale peut être apportée à ces problèmes : on parle alors de Procréation Médicale Assistée (PMA). Dans notre exposé, nous allons vous présenter cette solution insi que la loi la régissant, son historique, les différentes techniques utilisées, leurs risques et leurs résultats. Nous avons pensé qu’il serait également intéressant de connaitre la position des principales religions à son encontre.

I – Vue d’ensemble sur la Proc Procréation Médicalement Assistée 1) Définition En 1994, les premières lois de bioéthiques relatives à la procréation médicalement assistée (PMA) également appelée Assistance Médicale à la Procréation (AMP) la définissent ainsi : « la PMA est l’ensemble des pratiques cliniques et biologiques où a médecine intervient dans la procréation Elle est destinée aux couples hétérosexuels souffrant d’infertilité ou ne pouvant avoir un enfant sans danger (maladie génétique grave).

La PMA n’est pas autorisée pour les couples homosexuels. L’ âge limite pour y avoir recours est fixé à 42 ans pour le femme. En France, 30 000 couples par an y ont recours. 2) Histoire de la PMA La première insémination artificielle avec don de spermatozoïdes est réalisée, en 1884, aux États Unis. En 1968, les banques de sperme congelé voient le jour aux États Unis et la technique de congélation du sperme arrive en France n 1972. Les premiers dons de sperme ont lieu à l’Hôpital Necker à Paris.

Le premier bébé né d’une fécondation « in vitro » s’appelle Louise Brown, elle a vu le jour en Angleterre en 1978. En France, il faudra attendre 1982 avec la naissance d’Amandine. En 1984, le premier transfert d’embryon congelé réussit en Australie, l’enfant s’appelle Zoé. En 1988, les techniques d’AMP se développent et les pouvoirs publics créent la Commission nationale de médecine et de biologie de la reproduction ainsi que des centres agréés.

En 1992, l’injection intra-cytoplasmique (ICSI) est mise au point ? Bruxelles et le premier bébé français conçu grâce à cette méthode nait en 1994. En 1994, les premières lois de bioéthiques sont votées en F grâce à cette méthode naît en 1994. En 1994, les premières lois de bioéthiques sont votées en France. En 2004, révision de la loi de 1994 et création de l’ Agence de Blomédecine (organisme public placé sous tutelle du Ministère de la Santé). Son rôle est d’agréer les médecins pratiquant les techniques de PMA et de contrôler les pratiques de la PMA.

Il – Les différentes méthodes de la PMA, risques et résultats A- Techniques 1) Insémination Artificielle C’est la méthode la plus simple parmi toutes les techniques de la PMA. Elle a lieu si le conjoint est peu fertile ou si les rapports sexuels sont impossibles. La femme subit un traltement pour stimuler les ovaires. Lorsqu’il y a ovulation, on récupère le sperme du conjoint qui a été congelé dans un centre Spécialisé ou celui d’un donneur anonyme (si le conjoint est stérile) et on l’introduit à l’aide d’un fin cathéter dans l’utérus de la femme.

Après quelques minutes de repos, la patiente peut reprendre son activité normale. 2) Fécondation « in vitro » et transfert d’embryon (FIVETE) avec ou ans ICSI C’est la plus courante mais aussi la plus lourde des techniques de la PMA. La fécondation n’a pas lieu dans le corps de la femme, elle est réalisée en laboratoire puis l’embryon est implanté dans l’utérus de la femme. La FIV permet de résoudre les problèmes liés à l’absence de rencontre entre les spermatozoides et l’ovule.

Elle comporte S étapes principales 1 ère étape : la stimulation Un traitement hormonal par piqûre est administré à la femme dans le but d’obtenir plusieurs follicules et de pouvoir ensuite prélever les ovocytes avant l’ovulation. On surveille révolu ollicules et de pouvoir ensuite prélever les ovocytes avant l’ovulation. On surveille l’évolution du traitement à l’aide d’échographie et de prise de sang. Dans le cas où la femme n’a pas d’ovalres, est ménopausée précocement ou atteinte d’une maladie héréditaire, le couple peut bénéficier d’un don d’ovocytes.

La FIV est alors réalisée avec l’ovocyte d’une donneuse et le sperme du mari. Lorsque les follicules sont matures, le déclenchement de l’ovulation se fait à un horaire précis, ce qui détermine aussi l’horaire de la ponction folliculaire. 2ème étape : la ponction folliculaire Les ovocytes sont prélevés dans les follicules quelques heures avant leur libération naturelle. Cette opération se fait par voie vaginale sous échographie avec en principe une anesthésie générale. 3ème étape : la préparation des gamètes On prépare d’un côté les ovocytes.

Après la ponction, les liquides folliculaires contenant les ovocytes sont transmis au laboratoire, seul des ovocytes fécondables sont conserves. D’autre part, le sperme est recueilli et préparé au laboratoire le jour de la ponction afin de récupérer les spermatozoïdes mobiles. 4ème étape : la mise en fécondation Dans une Fécondation « ln Vitro » classique, les spermatozoïdes sont mis en contact des ovocytes dans une boîte de culture qui est placée dans un incubateur à 370.

Les spermatozoïdes mobiles viennent naturellement au contact de l’ovocyte Dans certains cas, lorsque que le sperme contient un nombre trop petit de spermatozoides ou que ces derniers ne sont pas assez mobiles, le médecin pratique une ICSI ( Injection intra- cytoplasmique de spermatozoïde). Cette tec mobiles, le médecin pratique une ICSI ( Injection intra cytoplasmique de spermatozoïde). Cette technique consiste ? électionner un spermatozoïde et à l’implanter directement dans l’ovocyte pour ensuite voir si un embryon se développe. ème étape : le transfert embryonnaire Les meilleurs des ovules fécondés (limités à 2) sont transférés dans l’utérus de la femme à l’aide d’un cathéter fin et souple qui est introduit par voie vaginale. Cette opération est indolore et ne nécessite pas d’anesthésie. Si le nombre d’embryons obtenus est supérieur au nombre d’embryons implantés et s’ils présentent des critères de développement satisfaisant, ils peuvent être congelés (plus de 096 des embryons resistent à la congélation). Il y a plus de 175 000 embryons stockés en France.

La durée légale est de 5 ans, après les couples peuvent choisir de les utiliser pour une autre FIV, d’en faire don à la science ou à un autre couple ou bien de les détruire. 3) La gestation pour Autrui (GPA) Cette pratique consiste à faire porter l’enfant du couple par une autre lorsque la femme du couple ne peut mener à terme une grossesse souvent en raison de malformations, après l’accouchement cette dernière remet l’enfant à ses parents. Cette procédure est interdite en France, mais elle est autorisée au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.

Cependant, depuis le mariage pour tous en France, la question de la Gestation pour Autrui est à nouveau d’actualité. B- Risques et résultats 1) les risques Malgré toutes les précautions mises en place, des incidents peuvent avoir lieu pendant l’utilisation d’une des techniques de la PMA. Comme pour tout geste chirurgi lieu pendant l’utilisation d’une des techniques de la PMA. Comme pour tout geste chirurgical, des complications peuvent avoir lieu lors de la ponction (problème d’anesthésie, infection). La période de stimulation ovarienne fatigue le corps de la femme.

Souvent des effets indésirables se font ressentir : bouffées de chaleur, douleurs abdominales, nausées, vomissements, prise de poids, saignements. Les risques de grossesse multiple sont très importants du fait que plusieurs embryons sont implantés dans l’utérus de la femme et qu’ils peuvent tous se développer. On note aussi un fort risque de prématurité et de petit poids chez l’enfant. Il est très rare qu’une méthode de PMA réussisse la première fois, il faut souvent 3 ou 4 tentatives avant d’obtenir une grossesse et parfois elles n’aboutissent jamais, ce qui est très éprouvant psychologiquement pour les couples. Les résultats Chaque année, près de 50 000 enfant naissent grâce à la PMA Les résultats des techniques de procréation médicalement Assistée sont en augmentation grâce aux progrès toujours croissants de la médecine. Le résultat positif augmente lorsque les tentatives sont répétées jusqu’à 6 fois. pour les Fécondation « ln Vitro les meilleurs résultats sont obtenus à la suite d’une FIV avec ICSI (20%). En France, 11 000 naissances sont dues aux FIVETE. En ce qui concerne, les inséminations artificielles, si elles sont pratiquées tout au long de l’année le taux de réussite est de 75% .

Cependant, à 15 % réussissent dès la première fois. Ill — Position des religions face à La Procréation Médicale Assistée 1) Le Cathollcisme En matière de PMA, l’Égli des religions face à La Procréation Médicale Assistée 1) Le Catholicisme En matière de PMA, PÉglise Catholique est assez stricte, elle autorise les traitements pour stimuler l’ovulation mais n’accepte pas les interventions chirurgicales (insémination, FIV). Cependant, le Vatican considère que fenfant doit être considéré comme « un don de Dieu » et conseille plutôt l’ adoption aux couples stériles. 2) Le Protestantisme

C’est la religion la plus tolérante vis-à-vis de la PMA. La plupart des techniques sont autorisées à condition qu’elles servent à des couples hétérosexuels. 3) Le Judaïsme Il accepte les inséminations artificielles mais uniquement avec le sperme du conjoint (sinon cet acte est considére comme adultère). Les FIV et la congélation d’embryons sont autorisées mais seulement pour les couples hétérosexuels. 4) L’Islam L’insémination artificielle et la FIV sont permis, mais seulement si le couple est hétérosexuel, marié et que le spermatozoide et l’ovule proviennent bien du même couple désirant un enfant.

On peut donc remarquer que, pour toutes les religions, ces techniques ne sont pas autorisées aux couples homosexuels. Conclusion Nous avons pu remarquer qu’il existe actuellement de nombreuses solutions afin d’améliorer considérablement la prise en charge de l’infertilité des couples. En bref, il ressort de cette étude, que si ces méthodes de Procréation Médicalement Assistée ne sont pas toutes appréciées et parfois autorisées, elles font la joie de nombreux couples chaque année. En outre, les scientifiques ne cessent de travailler afin de faire progresser la PMA et d’obtenir toujours plus de résultats