La pensée de Michel Foucault
La méthode de recherche détient une place importante en sciences sociales, a Intéressée des nombreux auteurs dont Michel Foucault. Paul Michel Foucault est Philosophe et historien français qui est né le 15 octobre 192 son travail portait su de 1970 à 1984 titulai s laquelle il donna le tit 2007, il est considéré 5 Svip next page juin 1984 à paris, oir et savoir. Il fut ège de France es de pensée. En ducation Guide comme l’auteur en sciences humaines le plus cité au monde.
Influencé par Nietzsche et Kant, l’ensemble de ces œuvres sont une critique des normes sociales et des mécanismes de pouvoir qui s’exercent au travers d’institutions en apparence neutres (la médecine, la justice, les rapports familiaux ou sexuels… et problématise, à partir de l’étude d’identités individuelles et collectives en mouvement, les processus toujours reconduits de « subjectivation » (libération et création de soi).
Ceci étant dit, nombreux sont les méthodes foucaldiennes, cependant nous mettrons l’accent sur sa méthode de Swige to vie' » next page de recherche dans son œuvre « les mots et les choses » apparut en 1966. Afin de mener a bien ce travail, nous allons le diviser en deux grandes parties, dont la première partie sera intitulé l’approche foucaldienne (l), ou le premier chapitre fera trait à la pensée e Michel Foucault (A) et le deuxième chapitre fera trait aux méthodes de Michel Foucault.
Dans la seconde partie, nous allons évoquer les deux concepts avancés par l’auteur dans l’œuvre « les mots et les choses » (II) qui est le cœur de ce travail, le premier chapitre sera consacré au conceptde la méthode archéologique(A), et le second chapitre portera sur la méthode utilisée par Michel Foucault dans cette œuvre qui est le concept de l’épistémè (B). – L’approche foucaldienne Dans cette partie nous allons tout d’abord étudier la pensée de Michel Foucault (A), puis les méthodes foucaldiennes (B).
A- La pensée de Michel Foucault Tous les ouvrages de Michel Foucault ont suscité des nombreuses réactions, certains ont été salués comme annonçant une nouvelle ère philosophique, exemple de Maurice Clavel qui voyait dans « les mots et les choses » un texte comparable à « La critique de la raison pure » de Kant. Certains textes théoriques constituent encore aujourd’hui des pistes de recherches épistémologiques dans le domaine des sciences humaines et historiques.
L’œuvre de Michel Foucault est assez complexe car il a développe son propre vocabulaire. Elle se situe au point de rencontre entre a philosophie et l’histoire. Et bien que Foucault ait été souvent associé au mouvement structuraliste, surtout après la publication de son livre « Les mots et les ch IS de son livre « Les mots et les choses » apparurent en 1966, et bien qu’il a été parmi les inspirateurs du courant postmoderne, à côté de Lyotard, Derrida et Deleuze, il rejetait explicitement tout classement dans une école de pensée.
Dans l’échange qui l’a opposé à Chomsky en 1 971, Foucault a déclaré: « à vrai dire je ne suis pas philosophe et si j’avais à me nommer ou me donner une tiquette, je serais terriblement embarrassé. Je ne pose pas la question de qu’est ce que c’est de connaitre. Mon problème n’est pas de savoir si les discours scientifiques sont vrais ou pas, s’ils ont un rapport à une objectivité ou non; s’il faut les considérer comme simplement cohérents ou seulement commodes, s’ils sont l’expression d’une réalité ou pas. Tout ça, ce ne sont pas mes questions.
Je dirais que je fais l’histoire de problématisation c’est- à-dire l’histoire de la manière dont les choses font problèmes». La «problématisation» ne signifie pas pour Foucault la eprésentation d’un objet préexistant ni la création par le discours d’un objet qui n’existe pas, mais «l’ensemble des pratiques discursives ou non-discursives qui fait entrer quelque chose dans le jeu du vrai et du faux et la constitue comme objet pour la pensée (que ce soit sous la forme de la réflexion morale, de la connaissance scientifique, de l’analyse politique, etc. . La problématisation désigne donc «un effort pour rendre problématiques et douteuses des évidences, des pratiques, des règles, des institutions et des habitudes qui s’étaient sédimentées epuis des décennies et des décennies». Alors que l’hi habitudes qui s’étalent sédimentées depu•s des décennies et des décennies».
Alors que l’histoire des idées s’est intéressée à l’analyse des systèmes de représentations qui sous-tendent à la fois les discours et les comportements, et que l’histoire des mentalités s’est intéressée à l’analyse des attitudes et des schémas de comportement, Ihistoire de la pensée s’est intéressée à la manière dont se constituent des problèmes pour la pensée, et quelles stratégies sont développées pour y répondre.
Dans cette perspective, Foucault précise qu’« à un même ensemble de difficultés plusieurs réponses peuvent être données. Et la plupart du temps, des réponses diverses sont effectivement données. Or ce qu’il faut comprendre, c’est ce qui les rend simultanément possibles; c’est le point où s’enracine leur simultanéité; c’est le sol qui peut les nourrir les unes et les autres dans leur diversité et en dépit parfois de leurs contradictions».
Le travail de Michel Foucault peut ainsi être considéré comme une enquête sur la forme générale de problématisation orrespondant à une époque donnée, une « étude des modes de problématisation » qui renvoie à «la façon d’analyser, dans leur forme historiquement singulière, des questions à portée générale». Ainsi, Foucault a développé une histoire de la problématisation de la folie dans le monde occidental, l’histoire de la problématisation de la clinique, celle de la prison et aussi celle des sciences humaines.
La préoccupation pour le discours qui caractérise la phase archéologique à laquelle se rattache l’Histoire de la folie, la Naissance de la clinique, Les mots et les choses, puis l’Archéologie du s OF IS l’Histoire de la folie, la Naissance de la clinique, Les mots et les choses, puis l’Archéologie du savoir, Foucault opère un déplacement méthodologique en accordant un intérêt grandissant à l’analyse des modalités de pouvoir qui caractérise la période généalogique regroupant essentiellement Surveiller et punir et llHistoire de la sexualité Tome 1 La volonté de savoir.
A partir des années 1980, il s’est intéressé à la question de l’éthique à travers la publication du deuxième et troisième tome de l’Histoire de la sexualité qui est: L’usage des plaisirs et Le souci de – Les méthodes foucaldiennes La pensée de Michel Foucault est une pensée qui ne cesse d’être féconde pour les académiques des sciences humaines et sociales.
Il a fait un tour de force qui se situe au niveau de sa méthode, ou un retournement méthodologique et épistémologique qu’il a opéré à travers ses différentes études et qui ont influencé bon nombre de travaux contemporains. Cependant, dans ce travail nous allons présenter cinq méthodes développées par Michel Foucault, ou les trois premières s’intéressent à la démarche foucaldienne et les deux autres se situent dans une optique olitique quiest le fruit des études de cas réalisés par cet auteur. Le discours Le discours est un concept central chez Foucault,il est en effet, important de commencer par une définition du discours pour comprendre les subtilités apportées par l’auteur dans ses ouvrages « ensemble d’énoncés liés entre eux par une logique spécifique et consistante, faite de règles et de lois qui n’appartiennent pas nécessairement à un langage naturel, et qui apportent des informat apportent des informations sur des objets matériels ou idéals Or, nous savons que le discours est un ensemble d’énoncés liés ar une logique déterminée et c’est sur cette base que l’auteur supposera que le mot discours signifie« dans toute société la production du discours est à la fois contrôlée, sélectionnée, organisée et redistribuée par un certain nombre de procédures qui ont pour rôle d’en conjurer les pouvoirs et les dangers, d’en maitriser l’événement aléatoire, d’en esquiver la lourde et la redoutable matérialité. La démarche de l’auteur s’intéresse moins au discours lui-même et à ce qu’il dit, mais plutôt au non- dit et à ce que ce discours sous-tend dans sa production même, ‘est de cette façon qu’il attaquera la science et le discours scientifique. Les discours luttent afin d’obtenir un pouvoir qui saura les rendre légitimes et ils sont donc autant véhiculés par des luttes que la raison même qui est à la base de ces derniers. La méthode foucaldienne suppose de cerner et d’étudier les luttes plutôt que de s’intéresser aux éléments intégraux du discours. C’est donc dans cet angle d’approche par rapport au discours que Foucault se distancie de la définition commune de ce dernier, et de ce fait, pour cerner les discours, Foucault laborera une méthode qui est l’«archéologie du savoir». L’archéologie du savoir Angèle Kremer-Marietti définit l’archéologie du savoir comme étant : « une méthode régularisée ayant un objet délimité, non pas la science, mais le savoir : méthode rigoureuse traitant la normativité des discours d’une époque, les formes d 6 OF IS savoir : méthode rigoureuse traitant la normativité des discours d’une époque, les formes de normalisation et les règles de formation du savoir, méthode ample se déployant dans Pextra- territorialité scientifique, opérant par débordement des éthodes des sciences reconnues et officialisées telles que l’histoire et l’épistémologie». Donc c’est une méthode rigoureuse qui agit dans Pextra-territorialité scientifique, c’est-à-dire lorsqu’on prend pour objet les discours d’une époque, l’archéologie du savoir s’intéresse à un objet autre que la science, où cette dernière ne devient qu’un discours parmi les autres. L’archéologie tend à se dissocier des savoirs implicites afin d’étudier le discours comme document et procéder à un exercice de réécriture à la lueur de ces données «archéologiques».
Foucault se détache e l’histoire parce qu’il en fait une virulente critique, puisqu’il considère la science comme un discours. -La généalogie La généalogie est définit comme une filiation d’une science à ce qui la détermine d’être telle, c’est rapport d’une science à l’état du savoir où elle est née et à celui où elle se développe. Cette approche va nous permettre d’extraire l’utilité de la méthode archéologique. De ce fait, la généalogie serait un «couplage des connaissances érudites et des mémoires locales qui sont obtenues par l’archéologie, ce couplage permet la constitution ‘un savoir historique des luttes et l’utilisation de ce savoir dans les tactiques actuelles.
Cette approche part d’un constat que Foucault fait de l’histoire en s’inspirant de la critique nietzschéenne, soit que l’histoire Sest dotée de significations méta o s’inspirant de la critique nietzschéenne, soit que ‘histoire s’est dotée de significations méta ou supra historiques, qui applique ainsi un critère de véracité aux faits historiques. C’est cet exercice de la discipline historique que Foucault considère comme une histoire du pouvoir racontée par le pouvoir. L’objectif de la généalogie est qu’elle tend à mettre en pièces la vision de l’histoire et reconsidérer cette dernière à la lueur des luttes et des discontinuités en donnant un espace aux savoirs assujettis par la discipline historique.
C’est donc ce savoir qui fut discrédité, que le généalogiste met de pavant aux côtés du savoir unitaire et cela permet de faire une généalogie des conflits, des luttes, comme Foucault a su le faire dans ses cas d’études «appliqués». -La gouvernementalité La gouvernementalité se définit selon Foucault sous trois spects : – «l_’ensemble constitué par les institutions, les procédures, analyses et réflexions, les calculs et les tactiques qui permettent d’exercer cette forme bien spécifique, bien que complexe de pouvoir, qui a pour cible principale la population, pour forme majeure de savoir, l’économie politique, pour instrument technique essentiel les dispositifs de sécurité. – «La tendance, la ligne de force qui, dans tout l’occident, n’a pas cessé de conduire, et depuis fort longtemps, vers la prééminence de ce type de pouvoir qu’on peut appeler le « gouvernement » sur ous les autres : souveraineté, discipline ; ce qui a amené, d’une part, le développement de toute une série d’appareils spécifiques de gouvernement et, d’autre part, le développement de toute une série de savoirs. » spécifiques de gouvernement et, d’autre part, le développement de toute une série de savoirs. » – «Le résultat du processus par lequel l’État de justice du Moyen Âge, devenu aux XVe et XVIe siècles Etat administratif, s’est trouvé petit à petit «gouvernementalisé»». Malgré ces trois aspects où l’auteur décrit de façon claire l’usage qu’il fait du terme dont il est question.
Foucault avait pour but d’effectuer une histoire de la gouvernementalité et c’est dans cette optique qu’il parle d’une «ligne de force» et d’un processus. Au travers d’un «décentrement» par rapport au concept d’«État» qu’il a tenté de comprendre les technologies du pouvoir qui ont évolué à travers le temps. C’est par des origines pastorales, où un rapport de vérité et de bienveillance s’instaure dans la population vis-à-vis du souverain, qu’on passe à la raison d’État, où ce rapport se situe désormais au niveau de la rationalité inhérente de VÉtat, omme étant une entité autonome qui vise l’accroissement de son pouvoir.
Les axes de cette gouvernementalité changeront mesure que l’État convergera vers l’idéologie du libéralisme par exemple, avec le développement de l’économie politique, où son statut passe de la légitimité à l’efficacité. La gouvernementalité nous emmène vers la biopolitique dans sa façon de considérer les humains en général. -La biopolitique par biopolitique Foucault entend «la manière dont on a essayé, depuis le XVIIe siècle, de rationaliser les problèmes posés à la pratique gouvernementale par les phénomènes propres à un nsemble de vivants constitués en population : santé, hygiène, natalité, longévité, races… ». Autrement dit, vivants constitués en population : santé, hygiène, natalité, longévité, races… ». Autrement dit, il s’agit de politiques qui affectent directement le «bio» c’est-à-dire la vie de la population.
La biopolitique décrit les processus par lesquels on tente de résoudre les problèmes posés à la pratique gouvernementale, par les phénomènes propres à un ensemble de vivants constitués en population. La biopolitique est à la fois un problème politique et biologique de pouvoir. Les raisons u développement d’un biopouvoir sont à chercher dans les fondements métaphysiques et politiques de l’État moderne. Symbole de la raison et de la modernité naissante, l’État souhaite assurer l’unité de son pouvoir en maîtrisant le réel. Il – Les concepts dans « les mots et les choses » Dans cette section nous allons étudier les deux concepts étudier par l’auteur dans son ouvrage les mots et les choses, à savoir le concept de la méthode archéologique (A) et le concept de l’épistémè (B).
A- Concept de la méthode archéologique Les dictionnaires ou les manuels d’introduction à cette discipline a définissent, à partir de l’étymologie, comme science des choses anciennes et, spécialement, des arts et monuments antiques « science de l’antiquité » et « science des origines de l’homme » élaborée à partir des vestiges qu’il a laissés derrière lui. II est intéressant de noter que Lavalleye, après avoir évoqué, puis écarté les monuments littéraires, désormais étudiés par la philologie, la présente comme « la science des monuments d’ordre plastique « la science qui considère les monuments anciens.