la peau de chagrin
NTRODUCTION Honoré de Balzac nait en 1799 à Tours et meurt à paris en 1850. Balzac est un écrivain réaliste et visionnaire du XIXesiècle. Parmi les grandes œuvres de sa Comédie Humaine, il écrit en 1829 Les Chouans, Eugénie Grandet en 1833 ainsi que la Peau de Chagrin en 1831 roman fantastique, jouant sur le désire et la longévité des gens. C’est de ce dernier qu’est extrait le portrait de l’antiquaire. L’extrait étudié débute à « Figurez-vous un petit vieillard » et se termine à « ce cabinet mystérieux ».
Le roman « La peau de Chagrin » retrace l’aventure d’un jeune homme, Raphaél de Valentin, désespéré avait décidé de se suicider. En marchant vers sa mo antiquaire personna d’âne offrant de réali de sa vie. Problématique Swip View next page contre avec un sentera une peau e de quelques mois Nous étudierons en quoi le portrait de ce vieillard peut être qualifié de fantastique. L’apparition de ce vieil homme est annoncée par des faits étranges, qui sont de plus en plus en plus présent lors de son arrivé. L’antiquaire est ici vu d’une façon supérieure à Raphaël. ortrait d’un « vieillard juif » relevant du stéréotype du XIXe siècle t portrait archétypal dun personnage fantastique. En quoi réside l’originalité du portrait de Fantiquaire ? suggèrent que ce personnage n’appartiendrait pas au monde des vivants mais à celui des morts • – Champ lexical du mort : « sarcophage « fantôme h, « apparition Y, « ensevelissait le corps comparaison « comme dans un vaste linceul », métaphore « son visage aurait paru suspendu dans les airs « sa face froide – Couleurs de la mort « blanc « noir ».
Ses cheveux sont « blancs mais son visage aussi. Il est également qualifié par l’adjectif qualificatif « pâle Ses joues sont « blêmes Il porte es vêtements noirs, symbole de la mort : « vêtu d’une robe en velours noir », « une calotte en velours également noir h. – La vie a quitté son corps : « lèvres décolorées « bras décharné « yeux dénués » avec le préfixe « dé » qui marque l’absence de quelque chose qui autrefois était là. D’autres termes suggèrent l’absence de vie : « sec et maigre « étroit la comparaison « sans le bras décharné, qui ressemblait à un bâton sur lequel on aurait posé une étoffe », l’insistance avec l’anaphore de l’adverbe d’intensité « si » dans l’expression ? étaient si décolorées, si minces Transition : Tout dans ce personnage semble mort, et en même temps, le narrateur met l’accent sur des pointes de vie, sorties visiblement de la norme. ) Raphaël est étonné par l’apparence de l’antiquaire, dans le passage « Tel fut le spectacle étrange qui surprit le jeune homme » le verbe surprendre exprime l’étonnement de ce personnage. Il est également surpris par l’apparition de l’antiquaire car il a l’impression que ce dernier est un mort vivant ou encore un fan 2 de l’antiquaire car il a l’impression que ce dernier est un mort ivant ou encore un fantôme comme dans rextrait : « … de cette espèce defantôme…
Raphaël a de mauvais pressentiments, en effet, la phrase « Le moribond frémit en pressentant que ce vieux génie habitait une sphère étrangère au monde… » exprime les doutes qu’a Raphaëlconcernant la suite des événements. 1-1Jn jeu de dualité très présent une opposition entre le début et la fin qui présentent deux aspects del’antiquaire se distinguent très bien. La première partie, très obscure, symboliserait la mort. D’une part, on devine une ambiance et une luminosité très sombre.
Le vieil hommeest habillé tout en noir, « sa robe en velours noir « sa calotte en velours également noir », dévoileraient un vieil homme, puisqu’il a des « longues mèches de cheveux blancs », au bord de la mort. Un champ lexical s’y développe avec « linceul « décharné » ou « pâle » pour accentuer l’ombre de la mort qu’il dessine dans le magasin d’antiquité. 2. Une description étrange Description tout en contraste entre la vie et la mort.
Décrit comme un personnage déjà mort, mais dans lequel persistent des bouts de vie qui dénote avec cette première description e moribond et donne l’impression d’une étonnante vitalité. Raphaël a ainsi l’impression au début d’être appelé par « une voix terrible Il possède aussi « une finesse d’inquisiteur », « ses yeux verts, pleins de je ne sais quelle malice », « la force orgueilleuse « le vieillard se tenait debout, immobile, inébranlable « être bizarre « singulière jeunesse » cham 3 vieillard se tenait debout, immobile, Inébranlable « être bizarre », « singulière jeunesse » = champ lexical de l’étrangeté.
Proposé comme un tableau, donc le narrateur commence la description par « figurez-vous », invitant ainsi le lecteur ? s’imaginer le portrait à la fois étonnant et remarquable + comparaison avec le tableau de Gérard Dow « pouvaient faire croire à l’inconnu que Le Peseur d’Or de Gérard Dow était sorti de son cadre On a ainsi l’impression d’un être inanimé au départ, mais qui prend vie. Transition : A travers cette description faite de contrastes entre la vie et la mort, l’antiquaire incarne à maints égards un personnage diabolique. . 4. 5. Balzac propose un portrait précis et progressif en utilisant 6. principalement un point de vue omniscient et une focalisation externe, pour mettre en évidence l’étrangeté du personnage. Tout d’abord, le petit vieillard est décrit de façon globale, ? travers son apparence physique générale : il est caractérisé par sa maigreur et par le vêtement qu’il porte, une sorte de grande robe noire qui 1 ensevelissait comme un vaste linceul» (1. 4). uis la description semble suivre le mouvement naturel du regard d’un spectateur anonyme, (Raphaél ou le lecteur), qui découvre le personnage : en effet, après l’ensemble du corps, le narrateur attire notre attention sur le sommet de la tête, surmontée d’une « calotte en velours également noir » (1 . 2), et dont le front est « igidement encadré» par de « longues mèches» de « cheveux blancs» (l . 3) Cette vaste robe ne laisse visibles que de 4 « longues mèches» de « cheveux blancs» (I . ) Cette vaste robe ne laisse visibles que deux parties du corps : le visage, et « un bras décharné » qui, sortant de la robe, « ressemblait à un bâton sur lequel on aurait posé une étoffe» (1. 6). L’effet produit par ce bras est d’autant plus saisissant que le vieillard le tient en l’air, pour mieux faire porter la lumière sur le jeune homme présent dans sa boutique : cette posture figée, théâtrale, accuse le contraste entre a pénombre et la couleur sombre des vêtements d’une part, et la pâleur du visage du vieillard dautre part.
Ce bras donne enfin une présence charnelle au vieillard; sans lui, son visage « aurait paru suspendu dans les airs » (1 . 7). Cette évocation rapide et « naturelle » du vieillard en quatre plans successifs (silhouette – tête – corps – bras) ne constitue cependant que la première partie du portrait, puisque ce dernier est surtout destiné à mettre en relief le visage du vieil antiquaire.
La description détaillée du visage occupe, en effet, toute la seconde partie du texte ; après nous avoir donné un premier perçu du personnage, le narrateur revient au visage pour attirer notre attention sur l’expression du vieillard. Pour cela, le narrateur décrit le visage en suivant une progression bien précise, de bas en haut, de la périphérie vers le centre (la barbe, les lèvres, le front, les joues, les yeux).
Ce visage se caractérise par une géométrie de la ligne droite et des angles : la barbe est « taillée en pointe les lèvres sont « minces Y, la bouche «trace» une « ligne» dans le visage, le front est « r S pointe », les lèvres sont « minces la bouche «trace» une « igne» dans le visage, le front est « ridé Quant aux yeux, ils se distinguent par leur couleur verte, qui contraste avec le noir des vêtements et la pâleur du visage ; qualifiés de « petits « dénués de cils et de sourcils », ils sont « dune rigueur implacable une impression de dureté et d’inhumanité semble en émaner.
Les caractéristiques physiques du visage donnent donc des indications sur la personnalité du personnage ; on sait d’ailleurs que Balzac était un adepte des théories physiognomonistes de Lavater, selon lesquelles les traits du visage exprimaient la sychologie de 1 ‘homme. Par conséquent, toute cette description ne vise qu’à aboutir au regard du personnage, que nous sommes amené à considérer dans les yeux.
Le portrait de ce dernier est donc mené de façon progressive, du général au particulier, de l’apparence extérieure vers l’intériorité supposée de l’individu, dont la personnalité profonde nous échappe (ce qui le rend encore plus étrange). Balzac s’efforce donc de faire un portrait précis d’un personnage pourtant difficile à cerner, pour lequel il sollicite aussi l’imagination du lecteur 3. n personnage diabolique Comparaison à Dieu pour la toute-puissance et l’omniscience : métaphore « d’un Dieu qui voit tout » et « une belle image du Père éternel », « une suprême puissance « la force orgueilleuse d’un homme qui a tout vu Description physique d’un personnage diabolique . ? Méphistophélès « un masque ricaneur « les yeux verts « une barbe grise et taillée en p « une barbe grise et taillée en pointe Annonce une suite tragique : « cet homme devait avoir tué les joies terrestres « en broyant toutes les peines humaines sous un pouvoir immense double anaphore « sans jouissances parce u’il n’avait plus d’illusions, sans douleur parce qu’il ne connaissait plus de plaisirs » avec la négation « ne… lus » qui montre qu’un jour il a appartenu au monde des vivants mais n’en fait plus partie. pour rappel, Lucifer était au départ un ange de lumière, le plus important même, qui a été déchu car il a refusé de suivre les commandements de Dieu qui demandait aux anges de s’abaisser à la hauteur des hommes pour les aider. Lucifer a refusé de s’abaisser ainsi, jugeant cela indigne de son statut. Indécision entre l’image de Dieu et celle du diable contribue à l’indécision propre au genre fantastique.
On la retrouve précisément dans la comparaison avec le peintre : « un peintre aurait, avec deux expressions différentes et en deux coups de pinceau, fait de cette figure une belle image du Père éternel ou le masque ricaneur de Méphistophélès. » Ill. Relation entre les personnages 1) Rapport de force : Supériorité duvieillard sur Raphaël L’impression de tout puissance s’oppose à la passivité de Raphaël (crainte, peur, soumission) 2) Figure de savoir absolu : Le vieillard incarne la sagesse, le savoir. La lampe lui confère la fonction de guide. Dimension maléfique.