La mythologie
La mythologie est (du grec pueoXoyla, de uü80Ç / mythos « parole » et Àôyoç / légos « discours »), soit un ensemble de mythes liés une civilisation, une religion ou un thème particulier, soit l’étude de ces mythes. Les chercheurs qui étudient les mythologies sont appelés « mythologues ». Comprise comme ensemble de mythes, la notion de mythologie est généralement utilisée pour décrire des ensembles de récits et de figures divines, humaines ou monstrueuses brassés par les systèmes religieux des civilisations anciennes ou de sociétés traditionnelles, éloignées dans l’espace ou dans le temps. ext page o page Comprise comme l’ét également à l’Antiqui portent très rapidem mythes, ce qui amèn de réécriture réaliste ologie remonte s Grecs anciens r leurs propres ees à une volonté courants tels que l’évhémérisme et la pratique du commentaire allégorique. Mais ce n’est qu’au xixe siècle que les études mythologiques se constituent en une discipline à prétention scientifique, dans le contexte du développement des sciences sociales, en particulier de l’anthropologie.
C’est aussi à ce moment que naît la mythologie comparée, conçue d’abord sur le modèle de la linguistique comparée. De cette évolution sont issus les rincipaux courants des études mythologiques aux xxe – xxie siècles, tels l’interprétation ritualiste, l’approche psychanalytique ou le structuralisme impériale,Tout comme la notion de mythe, le terme « mythologie » provient de la Grèce et a d’abord été utilisé dans le contexte de la culture grecque ancienne.
Par la suite, les deux notions ont été appliquées à toutes sortes de cultures parfois radicalement différentes. Cela peut poser des problèmes de méthode lorsqu’on étudie ces cultures, dans la mesure où l’emploi de ces notions revient à supposer d’emblée que l’ensemble des religions, ultes et récits ancestraux fonctionnent exactement de la même façon que ceux de la mythologie grecque, alors que des études plus attentives ont révélé souvent des différences profondes d’une culture à l’autrel.
De plus, on parle généralement des mythologies au pluriel : la question de savoir dans quelle mesure on peut les rassembler sous un concept unifié est un problème complexe, qui relève de la mythologie comparée. Les mythologies se sont transmises dans le temps et l’espace par différents vecteurs . a tradition orale dont on suppose qu’elle a été le tout premier support des différentes mythologies du monde (selon des odalités très variables, puisqu’elle prend des formes très différentes selon les régions du monde) ; les œuvres artistiques qui y puisent leurs sujets, pour en offrir des restitutions ou des réécritures (aussi bien en littérature que dans les arts visuels et plastiques, peinture, sculpture, céramique, mais aussi musique, danse, et plus récemment cinéma, bande dessinée, télévision et jeux) ; 2 aussi musique, danse, et plus récemment cinéma, bande les références, allusions ou récupérations dans des domaines non artistiques (ouvrages et discours politiques, techniques, médicaux, etc. qui, tout comme les évocations artistiques, ont parfois une grande influence sur l’évolution des mythologies, en préservant certains mythes au détriment d’autres, en les transformant, en inventant de nouvelles variantes, etc. , les collections et résumés de mythes, par exemple les ouvrages des mythographes antiques dans le domaine gréco-romain, et, plus récemment, les dictionnaires de mythologie et les recueils de mythes et légendes. les recueils et transcriptions écrites réalisés par les anthropologues, les philologues et les folkloristes.
De nos jours, bon nombre de mythologies sont encore vivantes, u sens où, indépendamment du problème complexe de la croyance2, les récits mythiques continuent à se transmettre par l’intermédiaire de ces différents supports, et continuent à évoluer au fil des réécritures et de l’apparition de nouvelles variantes. Ces différents supports et vecteurs de transmission constituent autant de sources sur lesquels se fondent les mythologues pour délimiter un corpus mythologique afin de l’étudier. Selon l’approche adoptée pour l’étude, on y inclut parfois des œuvres et des développements modernes, considérés comme autant de variantes récentes des mêmes mythes.