Mythologie Semestre 3

essay B

Culture mythologique (Semestre 3) Le mythe raconte une histoire, c’est un récit qui est différent des légendes. En effet, ces dernières s’inspirent de faits réels en les rendant presque surnaturelles, comme par exemple la légende du Roi Arthur. Dans les mythes, les personnages sont irréels : se sont principalement des héros ou des dieux. Cependant, certains dieux n’apparaissent jamais dans les mythes comme les muses, d Au départ, le mythe s or28 littéraire, mais une œuvre littéraire peut Frankenstein, un Sni* to View ‘inspiration. une œuvre ‘histoire de mythe. Le mythe n’a pas d’auteur en particulier. Au départ, il s’agit e récits oraux qui circulent dans une population et sont toujours ré- inventés ou repris. C’est pour cela qu’on peut avoir plusieurs versions d’un même mythe. En soi, il n’est pas un texte sacré même si la plupart de ces personnages le sont. Le mythe n’est pas non plus un conte. Le conte étant un genre qui apparaît au Moyen-Age alors que les mythes sont apparus plus précocement.

Le mythe amène à se poser des questions sur ce monde qui nous entoure ils apportent une vérité, par exemple sur l’origine du monde, alors que le conte l’histoire des dieux), les mythes cosmogoniques (qui s’intéressent plus particulièrement ux planètes), et les mythes eschatologiques (qui concernent le destin, le but de la vie et la finalité). Le mythe se distingue également par la fonction qu’il exerce. En effet, il donne une signification à la valeur de la vie.

C’est une sorte de clef pour comprendre toutes sortes de choses qui nous arrive, ou qui sont notre origine. Le mythe raconte comment d’êtres surnaturels et à la suite de leurs interventions, l’homme est arrivé ainsi qu’on le connait aujourd’hui un être mortel, sexué, et culturel, et comment une réalité est venue l’existence. Cest donc toujours le récit d’une « création » ; on rapporte comment uelque chose a été produit ou à commencer à être.

Cependant, le mythe n’a pas comme but de satisfaire une curiosité scientifique mais simplement de faire revivre une réalité originelle, et est un élément essentiel de la civilisation humaine puisqu’il en donne une explication de l’origine, codifie des croyances, est ? la base de règles et de principes moraux. Le mythe est un récit. On passe par une histoire sous forme narrative puisqu’à l’origine le mythe est d’abord une pratique orale.

De plus, on se souvient plus d’une histoire ce qui permet de transmettre le mythe plus facilement de génération et de peuples en peuples, assemblé et se tait pour écouter le récit. En effet, le récit n’en est que plus vivant, et plus captivant. Ce récit a également une dimension métaphorlque, qui est une figure de style qui prend dans une réalité une autre réalité, mais aussi allégorique (personnification dune idée). Les mythes ont toujours besoin d’être décryptés ; on ne peut jamais dire avec certitude ce qu’un mythe veut dire, d’où l’invention de la mythologie (étude des mythes).

Le mythe a été perçu de différentes manière selon les générations. Au Vème siècle avant Jésus Christ, le courant évhémériste, avec à sa tête le ythographe grec Evhémère, voit les mythes avec une dimension historique racontée de manière mythique. Le courant rhéteur, avec Platon et Socrate, pense que les mythes mettent en scène des grands vices de l’humanité. Comme le mythe a tout d’abord été un récit oral, on ne connait pas le mythe originel, il n’y en a pas vraiment, on ne peut pas trouver le texte source.

On étudie donc toujours des variantes de mythes, avec des variations dans les temps à chaque écriture. Le mythe raconte un récit qui met en scène des personnages surnaturels, celf métaphorique qui explique la valeur de la vie en lui donnant un sens, qui ose des lois fondamentales toujours sous forme métaphorique qui nous oblige à les interprétés. Ces textes sont ima inaires et évoluent selon les époques PAGF toutes les mythologies, on trouve des grandes explications de la création du monde et de l’origine.

La mythologie scandinave, qui concerne le nord de l’Europe, est très ancienne, et est passé assez vite de la pratique orale à la pratique écrite avec de grandes poésies qui racontent ces mythes, environ autour du VIIIème siècle comme par exemple l’EDDA, vaste poème complexe qui comprend le Voluspâ qui raconte l’origine du monde, qui a été traduit pour la première ois au XIXème siècle. Le mythe scandinave raconte l’origine comme d’un néant entouré de glace et de flamme qui se rencontrent pour donner naissance ? deux êtres : un géant et une vache.

La vache donne du lait en abondance, assez pour nourrir le géant et créer des rivières ; elle se nourrit en léchant la glace qui en fondant donne naissance à Buri ainsi que son fils Burr. Arrive ensuite les dieux et le monde avec la naissance de nouveaux êtres de la transpiration du géant Ymir, cependant ils ont un corps de glace. Burr rencontre une jeune femme (venue de nulle part, comme la plupart des femmes dans les mythes), ommée Bestla, la fille du géant de glace. Cette union donne naissance à des dieux : Odin, Vili et Vé, qui forment les Ases.

Odin et ses 2 frères vivent sous la tyrannie du géant Ymir, et décident de le tuer ; son sang tue tous les géants de glace sauf Beleermir et son épouse. – en souvent l’origine du PAGFd OF nombreuses guerres entre la famille de Berglemir et les 3 dieux qui déplacent la dépouille dMmir au centre du Néant et construire ensemble le monde. « Ainsi la chair d’Ymir permet de créer la terre, la sang la mer, les os les montagnes, les dents les falaises, les cheveux des végétaux, les sourcils la uraille entre les dieux et les géants, le crâne la voute céleste et le cerveau les nuages. ? Dans la chair d’Ymlr se trouve des nans qul naissent des vers et soutiennent ensuite la voûte céleste. Ils ressemblent à des hommes qui sont façonnés ? partir de la végétation, par exemple des troncs des arbres nés des cheveux. Les premiers hommes sont Ask et Embla, d’abord pétrifiés, Odin les libèrent en soufflant dans les troncs ce qui leur donne la vie et Vili leur donne un cœur, tandis que Vé une conscience. Les hommes vivent dans un des 9 royaumes qul composent le monde dans la mythologie scandinave : le Midgard.

Les dieux vivent à AsgardDans la mythologie scandinave, il n’y a pas d’immortalité même les dieux périssent et meurent. Dans cette mythologie, le récit de l’origine suit une certaine logique et chronologie et part d’une projection anthropomorphique des choses (projection de soi sur le monde) mais également d’éléments nonréalistes (voire merveilleux), qui rendent cette histoire sacrée -introduction du sublime, quelque chose q e, un rapport au lecteur PAGF s OF une histoire grandiose mais aussi un texte moral ; tout part d’un meurtre et du sang qui amène la fuite de géants et ensuite les guerres.

On retrouve ici, comme bien souvent, un mal primordial ; Odin peut être considéré comme le premier assassin. Dans la mythologie biblique, la partie qui concerne l’origine du mande s’appelle la Genèse. On commence ici également par le commencement sauf qu’au départ on ne parle pas de géant mais de Dieu qui est déjà l? et en grand archltecte et créateur va en 7 jours créer le monde et les hommes, pour qu’ils soient bons et parfaits par subdivision. Comme dans la mythologie nordique, la dernière chose crée est l’homme qui est à l’image de Dieu -être le plus parfaitll subsiste entre les hommes et Dieu une séparation.

Dès lors que Eve mord la pomme de l’arbre de la connaissance ils perdent leur immortalité et leur place dans l’Eden -d’où le mal qui s’abat sur le mondeDans la mythologie grecque, comme dans la bible, le divin précède les hommes. Le monde vivant est la création des dieux avec une volonté de rationnaliser le monde et sa façon de fonctionner. Chaque être n’est pas parfait mais chaque manque est compensé ; aucun n’être n’est parfait. Les hommes oublient cependant qu’ils ne sont pas parfaits, qu’ils sont vulnérables et fragiles (nus et sans rien).

Au contraire de la Genèse, ici, l’homme est en bas de ‘échelle et c’est grâce à Prométhée et Epiméthée, qui volent aux dieux de quoi rendre l’homme plus fort, prend de l’importance. Ce OF fort, que [homme prend de l’importance. Ce texte explique la civilisation comme non-naturel ; il renvoit à Ihomme son imperfection. Ces mythes ont donc des points communs (rationnalité) et des différences. L’homme apparaît comme un être faible toujours écrasé par une forme supérieure soit au départ, soit parce qu’il perd la puissance qui lui a été donnée.

Tous ces mythes suivent le fonctionnement d’un récit qui avec l’intervention de merveilleux doit être décrypté pour trouver une orale cachée. Il. ABEL CAIN Abel et Cain sont les deux premiers enfants d’Adam et Eve ; Cain d’ailleurs le premier homme qui nous ressemble, qui est comme nous, il est le produit de la première naissance biologique. Cependant, c’est un criminel, il a une sorte d’insoumission à Dieu contrairement à son frère Abel. Abel et Caïn naissent donc de l’union d’Adam et Eve. Un jour, alors qu’ils venaient tous deux de faire des offrandes à Yahvé, seulement Abel est agrée par Yahvé.

Par jalousie, et par colère, Caïn emmène son frère dans une campagne reculée et se jette sur son frère pour le tuer. Et ce meurtre oursuivit toute la lignée de Caïn qui fut condamné à l’exil loin du sol fertile, de son fils Hénok, à son arrière etit-fils Lamek qui enfanta lui-même deux PAGF 7 OF au péché) et le monde du mal (celui où réside Cain). Il nous encourage à combattre le Cain en nous, en parallèle au Cain comme base de la civillsatlon. Maurice Scève invente dans « Microcosme » qu’il écrit en 1562, un nouveau mythe de l’origine où le salut des hommes vient de la culture qu’ils acquièrent.

Dubartas raconte dans la « Seconde semaine » la souffrance que ressent Cain après avoir tué son frère, sa mauvaise conscience. En effet, Cain après son fraticide est comparé à Satan, au diable, face à un Abel trop sage, mais parfois il est vu comme Cain en héros rebel, comme dans les « Fleurs du mal » de Charles Baudelaire, où Cain est le seul à vouloir se rebeller contre le « parfait » Abel. Alors que pour Emile Zola, Cain représente les dominants, « les Gras que l’on peut rapprocher eux-mêmes de la vision de Balzac, plus conservateur, qui vo Cain comme le mal, et Abel comme le bien.

Michel Tournier partage la vision de Balzac et compare même la race cainiste au nazisme. III. OEDIPE : UN MYTHE GREC ET SES LECTURES CONTEMPORAINES Oedipe signifie « pieds troués h, ce qui explqieu dans le mythe pourquoi il est abandonné et attaché par les pieds par ces parents biologiques, dans le but d’éviter que la monstrueuse destinée que leur a prédit l’oracle Delphes ne se réalise ; « Néanmoins I avertit Laïos qu’il PAGF E OF l’exposa sur une montagne isolée où, semblait-il, il ne tarderait pas à mourir. ? Recueilli à Corinthe par des parents adoptifs, un oracle prédit cette fois à Oedipe, encore une fois le même refrain. Cependant, ne sachant pas qu’il a été adopté il part vers hèbes. Sur le chemin, il rencontre, sans e savoir son père, et le tue. Le fait que Lalos et Jocaste, les parents biologiques d’Oedipe, et roi et reine de Thèbes, donne nalssance à un fils si monstrueux peut être expliqué par une punition divine à laquelle sont soumis ces deux personnages qui pensent pouvoir contrer la volonté des Dieux.

A la fin du mythe, en découvrant la vérité sur son union avec Oedipe, qui s’avère en fait être son fils et le meurtrier de son précédent mari, Jocaste se donne la mort dans sa chambre au lieu d’affronter la honte. Oedipe est celui découvre le corps de sa mère, devenue ensuite sa femme. pour se punir, il se rève les yeux, afin de ne plus recevoir la lumière du monde ancien. II préfère l’ombre à la mort qui lui paraît comme une solution de facilité. Il faut retenir de ce mythe que les hommes n’ont pas le contrôle du cour de leur vie, de leur destinée même si ils pensent tout maitriser. ar exemple, Oedipe qui au départ paraît puissant, devient roi de Thèbes, et rien ne lui résiste pas même l’énigme du S hinx s’effondre peu à peu tout au long du PAGF OF il se croit bon alors qu’il est mauvais, il se croit le roi de tous alors qu’il n’est qu’un jouet du destin et au final il se crève les eux, ce qui devient le symbole de son auto-aveuglement tout au long de l’histoire. Dans ce mythe Sophocle, qui fait juste allusion au passage du Sphinx, soulève la question de la justice, en effet le mythe débute en disant qu’un crime n’est jamais impuni.

Plus tard, c’est Créon, qu’Oedipe accuse de faire courir la rumeur que c’est lui le meurtrier de Laïos, qui fait appel à la justice en disant ? Oedipe qu’il est injuste avec lui. Oedipe est le personnage orgueilleux par excellence, qui vient sur grec hybris, qui signifie l’orgueil. Il a l’orgueil de croire que tout est permis et qu’il peut tout faire, surtout après avoir ésolu l’énigme du Sphinx : « Quel est l’animal qui a 4 pieds le matin, 2 à midi et 3 le solr ? ? On peut dire de ce mythe qu’il met en évidence le fait qu’il vaut rnleux une vérité sanglante que le mensonge. Au fil des siècles, on remarque différentes représentations picturales de ce mythe. La scene du Sphinx a été reprise maintes et maintes fois, en particulier. Mais toujours avec un message différent : dans certaines représentations, Oedipe est représenté inférieur au Sphinx dans sa position physique, comme pour montrer la supériorité du Sphinx dans un premier temps, mais il est également peint de mani ensif, et