La musique de 1900 à 1950
LA MUSIQUE (1900-1950) La musique européenne de l’entre-deux-guerre est appelée communément Musique Moderne. Nous allons voir par le biais d’une remise en contexte historique et un regard sur ses principaux interprètes ; de quelle manière l’Histoire de la musique européenne de la première moitié du vingtième siècle a-t-elle été façonnée par le temps et ses acteurs la poussant à suivre des chemins différents mais dans une Snipe to View nextÇEge optique unique : le changement.
La musique Modern s or 14 Dahlaus (1928-1989) té:: théoriciens sont d’ac année de la mort de Guerre. ue berlinois Carl 4 mais la plupart des date de fin en 1918, première Grande- Le terme « avant-garde » apparaît comme partout ailleurs en lien avec la volonté de rompre tout liens avec le passé, un réel acharnement novateur qui a pour prédécesseur la musique tonale depuis 1600 et qui s’arrête donc au début du XX0siècle ; et dont le but est un développement d’une musique nouvelle dans sa composition et dans son vocabulaire (timbres).
Cette scission est directement incitée par l’abandon de la figuration en arts visuels. « Les formes musicales se présentent à la manière de fragments ouvants et protéiformes vus à l’intérieur d’un kaléidoscope (souce bibliographique) Son évolution rapide et ses révolutions de mouvements qui naissent aux même moments, empêchent une chronologie exacte. ( les émigrants européens fuient aux USA contre le totalitarisme et deviennent les acteurs du renouvellement de la musique américaine. et la mondialisation de la musique est rendue posslble grâce au Quatrième pouvoir (presses, radio, cinéma, télévision). Les cours de Darmstadt, les festivals de Donaueschingen ( festival de musique contemporaine qui a lieu chaque année ? Donaueschingen en Forêt-Noire le troisième week-end d’octobre. Créé en 1921 c’est le plus ancien festival de musique contemporaine au monde, et l’un des plus connus et des plus prestigieux) et les Semaines de Palerme sont des hauts lieux de l’avant garde musicale internationale. société de musique contemporaine créée à Salzbourg en 1922. Elle s’est fixée comme objectif d’organiser un festival annuel dans un des 14 pays membres. Le premier festival a été organisé à Londres en 1923) et Vienne s’érige comme capitale culturelle internationale. Le progrès de la science avec les découvertes d’Albert Einstein 1877-1955),les conquêtes aérospatiales, la psychanalyse de Freud (1856-1939) définissant passion et agressivité, et celle de Jung (1875-1961) sur l’inconscient collectif, sont aussi des moteurs au renouveau du style musical d’avant-garde.
On retrouve ces sources d’inspirations dans les œuvres des compositeurs comme Gustav Malher (Autriche 1860-1911), Richard Strauss (Allemagne 1864-1949), Max Reger (Allemagne 1867-1913) ou encore Erik Satie (France 1866-1925), Alexandre Scriabine (Russie 1871-1915), Maurice Ravel (France 1875-1937) et serge Prokofiev. Dates En France, les premiers balbutiements déb 2 Maurice Ravel (France 1875-1937) et Serge Prokofiev.
Dates En France, les premiers balbutiements débute en 1892 et ce jusqu’en 1894, insufflés par le grand compositeur, Claude Debussy et l’école austro-allemande (entre 1911 et 1913) avec Schonberg (Autriche 1874-1951) et Stravinski (Russie 1882-1971). Ces compositeurs considèrent le son comme un matériau d’une susceptible virtualité, ils travaillent sur les fréquences et les durées, recherchent de nouvelles sonorités ou de nouveaux « bruits » pour créer des timbres originaux grâce aux nouvelles techniques.
Ils expérimentent alors tout objet susceptible de rendre une résonance moderne afin de creer un vocabulaire muslcal surprenant allant de pair avec les préoccupations intellectuelles de leur temps. Les anciennes techniques musicales sont alors remisent en question (l’abc-musical millénaire) au profit de formules mathématiques avec de nouveaux codes de notation et l’utilisation du papier millimétré. Dans cette ambiance de remis en question, nous faisons rapidement le lien avec les préocupations d’une autre forme d’expression artistique : les arts-plastiques.
L’histoire de la usique à ‘époque moderne est par celle de l’histoire de l’art, les artistes étant en constants échangent les uns-les- autres peu faisant des frontières. Ainsi nous retrouvons dans la musique des inspirations et des philosophies correspondants aux mouvements de l’époque L’Impresslonnisme : attaché à la musique se comprend grâce ? l’oeuvre de Paul Verlaine Art poétique (1874) où il défend le flou, l’extase qui remplace l’ém l’extase qui remplace l’émotion. Le mouvement est effectif en musique de 1 902 avec l’oeuvre de Debussy, Pélléas et Melisande et se termine en 191 8, année de sa mort.
Le Néoclassicisme : antiromantique et anti-impressioniste, ce mouvement reprend les classiques de la musique du XVIII esiècle liée à la réforme de la musique sacrée, à la mise en place de la science de la musique (dite musicologie) et la réédition d’oeuvres anciennes. Les artistes tels que Busoni (Italie 1866-1924) et Reger s’inspirent donc de Bach, Debussy lui s’interesse à la polyphonie du XV10siecle (Trois ballades de Villon), Ravel utilise le clavecin (Sonatine et Tombeau de Couperin) ainsi que Manuel de Falla (Espagne 1876-1946) et Richard Strauss s’inspire de Mozart ( e havalier à la rose).
Son manifeste est le ballet de Vincenzo Tommasini (Italie 1878-1950) Les Dames de bon humour. Son épanouissement est traduit dans l’oeuvre de Stravinski avec son ballet Pulcinella (1919) et Oedipus Rex (1927) traduction du texte de Sophocle. Sa fin en 1951 avec l’opéra The Rake’s Progress directement inspiré du Cosi fan tutte (opéra moralisateur) de Mozart. L’Expresslonnisme : en rupture totale avec les autres philosophie, en musique il se traduit par une dissonance telle un mauvais accord de deux notes au piano, utilisé tout de même avec récaution, une « note de passage » harmonieusement accordée.
On recherche l’accord parfait que l’on appelle quinte et qui évoluera jusqu’à la cadence. Que Debussy appellera « Vieille Dame Wagner s’ 2 qui évoluera jusqu’à la cadence. Que Debussy appellera « Vieille Wagner s’inspire des thèmes chromatiques et ainsi modifie sa tonalité, la rendant plus douce, plus riche et multlple. La musique influencée par l’Expressionisme subit donc un retour aux modèles grecs et aux modes grégoriens teintée de musique orientale et primitives.
Le Dadai#rne : calqué sur la philosophie du mouvement pictural, a musique orientée par le dadaiSme refute toutes les idoles et la tradition. Le Futurisme : dans la même mouvance de rupture que le mouvement ci-dessus, le futurisme mèle rupture avec le passé mais surtout dessein de rendre les sonorités du monde mécanique et industriel, comme l’oeuvre de Arthur Honegger (compositeur suisse, 1892-1955) Le Jazz et la musique populaire : ont eux aussi beaucoup orienté la musique moderne, avec l’influence du negro spiritual et du jazz faisant parti du folklore extra-européen à la mode.
Tout comme ces mouvements des arts plastiques, la musique oderne n’est pas concrètement une initiative internationale survenue au même moment dans l’esprlt de chaque compositeurs, mais elle est l’oeuvre de travaux personnels de chacun, qui, réunis en Écoles diffuseront leurs recherches. Ils s’exprimeront par le biais d’écrits publiés comme les manifestes, les pamphlets ou les théories. Ce sont les nouveaux matériaux et techniques qui régiront la modernité de la musique du XXéme siècle en parallèle aux progrès de la science. En 1885, apparait le graphophone, invention de Alexander Graham Bell et de Charles Tainter.
Un an plus tard, à Paris, un odèl PAGF s OF graphophone, invention de Alexander Graham Bell et de Charles Tainter. un an plus tard, à Paris, un modèle plus sophistiqué : le phonographe est apprécié et largement diffusé. En 1904, la Société française Odéon (société phonographlque fondée en 1903 par Max Straus et Heinrich Zuntz à Berlin) confectionne le disque à enregistrement biface, qui succède au phonographe et sera remplacé lui-même en 1912 par le disque ? 78 tours. A partir de 1925, l’enregistreur électrique permet de diffuser le contenu à la radio.
La frayeur des désertions de salles de oncerts Sinstalle alors chez les compositeurs ce qui nous mène en 1931 avec Bell Telephone Laboratories (fondés en 1925 et implantés dans le New Jersey aux USA) entreprend le premier enregistrement stéréo qui sont en suite produits en disques stéréos par la maison de disque EMI (créée en 1931 très importante dans la première moitié du siècle). En 1944 apparaît le premier 33 tours par l’initiative d’un belge René Snepvangers. Ces moyens de diffusion permettent alors aux artistes de s’entendre entre eux, qu’ils soient allemand ou russe, il a accès aux œuvres de ses contemporains.
Comme énoncé précédemment, la musique tire son inspiration de la science, et c’est avec les études faites sur l’atome et la désintégration de la matière que les musiciens ont l’idée de désintégrer l’intervalle d’un demi-ton. On se sert alors des générateurs électroniques du son pour produire des fréquences multiples et des intervalles de plus en plus courts. L’électricité qui arrive en 1925 permet donc l’enregistrement et l’amplificatio 6 2 courts. l’amplification du son sur des bandes magnétiques (grâce à la découverte de la vinylite). Les artistes et orchestres enregistrent lors leurs prestations afin de les améliorer.
L’Ecole Française L’école française est, comme toute les autres écoles musicales à la même époque, une école dans le sens où elle regroupe une grandes parties des artistes acteurs de l’Histoire de la musique moderne. Qui se sont un jour rencontré, ou on entretenu des correspondances, ont travaillés ensemble et donc, on échangé des théories et les fruits de leurs recherches. En France, quand on cite l’école française, le premier compositeur qui la compose et qui en est la base est Claude Debussy. Claude Debussy nait à Saint-Germain-en-Laye et c’est dans le
Midi, pendant des vacances qu’il apprend à jouer du piano avec Giovanni Cerutti qui lui permet une bourse, à seulement onze ans au concervatoire de musique de Paris. Il découvre le flou des structures et l’absence de forme, le rapport peinture-musique et le charme de la tradition populaire et les rythmes tziganes à dix-huit ans, dans les œuvres de Mousso gski lors d’un voyage en Russie chez Nadejda von Meck célèbre protectrice du compositeur Tchaïkovski. Il reçoit le Prix de Rome en 1884 avec sa cantate l’Enfant prodigue. Et à Rome il produit deux symphonies inspirées des ?uvres de Botticelll Zulelma et le printemps.
De retour à Paris où il s’installe il est profondément influencé par le symbolisme littéraire et l’Impressionisme picutral. Il fréquente 7 2 profondément influencé par le symbolisme littéraire et l’Impressionisme picutral. II fréquente les poètes symbolistes et notamment Stéphane Mallarmé (1842-1898) dont un des poèmes lui inspire sa plus grande œuvre le prélude de l’après-midi d’un faune (1894) dont la réception sera quelque peu ridée. Le corps féminin est aussi une grande source d’inspiration qu’il partage avec ses amis artistes.
Il essaie d’en rendre la lumière qui évoque pour lui la nostalgie et la tourmente dans l’ambigüité. En 1902 il présente un nouvel opéra Pelléas et Mélisande sur un texte de Maurice Meterlinck(1862-1 949, ecrivain belge pix Nobel de littérature en 191 1), qui, comme son œuvre précédente qui s’inscrit dans la novation révolutionnaire, recomposant l’opéra en y insérant la poésie effet de « non achevé » et des melodies composées de seulement trois notes. Entre 1910 et 191 5 il compose deux receuils en hommage ? Chopin (1810-1849) Prélude et Etudes considérés aujourd’hui comme des chefs-d’oeuvre.
II réalise en suite la commande de l’intellectuel Diaghilev (1872-1929), deux ballets Jeux en 191 2 basé sur de la poésie et Boite à joujoux, un ballet pour enfant en 1913. En 1917 jusqu’à sa mort en 1918 il achève sa dernière œuvre Sonate pour violon et orchestre. Sa musique vocale • Il compose durant sa vie une grande partie de sa vie, des œuvres allant de pair avec la poésie. Sur des textes de Verlaine, teintés de mélancolie, sur des textes de Baudelaire, enivrants et parfumés : Ariettes oubliées (1888), Cinq poèmes de Baudelaire (1890).
Mais aussi directement inspirés de Villon Tr ubliées (1888), Cinq poèmes de Baudelaire (1890). Mais aussi directement inspirés de Villon Trois ballades de Villon (1911) ou de Malarmé Trois poèmes de Malarmé (1913). Son goût pour ce mélange musique-poésie lui vient de l’école russe qui cultive la spontanéité, l’harmonie libre et l’éternel flou esthétique, cher à son art. Sa musique de théâtre Le seul opéra acheé est Pélléas et Mélisande (1902) dans lequel on distingue son inspiration directe de Wagner mais aussi sa virtuosité dans l’introduction de formes nouvelles.
Les morceaux sont calqués sur les psychologies des personnages, indécise avec ne souplesse dans la mélodie pour pélléas par exemple. Cet opéra est limpide dans la construction très aérée et lumineuse que Debussy arrive à mettre en œuvre, le brouillard psycologique dans lequel le spectateur évolue est palpable, il distingue une recherche de naturel très dans l’ère du temps, et une sonorité dissolue comme la peinture des impressionnistes.
Sa musique instrumentale : A partir du dernier quart du XIX0siècle, Debussy hésite entre deux conceptions du vocabulaire muslcal et harmonieux, entre la dissolution totale de la forme (préocupation historique) et le emaniement de celle-ci dans des notes plus claire et actuelles. En 1889 il visite l’Exposition Universelle qui se tient à Paris et est fortement touché par la découverte de la musique javanaise.
Il compose plusieurs œuvres toutes directement inspirées de ces nouvelles sonorités, avec un vocabulaire original En bateau, Cortège, Menuet et Ballet qui sont les synthèses de ces intentions et de sa PAGF original En bateau, Cortège, Menuet et Ballet qui sont les synthèses de ces intentions et de sa philosophie : « clarté, élégance, simplicité, naturel ». A partir de 1905, il s’inspire de ses émotions et ses souvenirs, oncrétisé en 1908 avec le Coin des enfants, qu’il dédie à sa fille et dans lequel transparait son attendrissement émotionnel.
En 1917 il ecrit Sonate pour violon et piano, sa dernière œuvre qui traduit la nouvelle esthétique du moment, l’atonalité. L’EcoIe Allemande. L’école germanique se compose de compositeurs allemands et autrichiens, dont le célèbre Arnold Schônberg (1874-1951) inventeur du principe d’atonalité ou encore Richard Stauss (1864-1949) mais elle démarre concrètement avec Gustav Malher qui introduit la poésie comme s uelette de la composition de la forme musicale et la pert