La guerre, Otto Dix

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Description : Panneau central : rant artistique de la p g Au premier plan nous pouvons voir la tranchée dans toute son orreur: des cadavres déchiquetés et un squelette embroché sur un résidu d’architecture et qui montre du doigt les corps des soldats morts. On peut voir à gauche un unique survivant, son visage est dissimulé sous un masque à gaz ce qui nous empêche de le voir. Avec se masque à gaz, ce soldat est privé de son humanité. Le paysage et arrière plan est en ruine, ce sont les restes de maisons écroulées ou calcinées, le paysage est donc complètement dévasté. lan est le décor : c’est le front. Panneau de droite . Au premier plan on peut voir deux hommes : un soldat valide et n soldat blessé. Le soldat blessé est aidé du soldat valide, ils ont du mal à se déplacer. Aucun des deux soldats ne portent de casques, d’uniformes, de masques à gaz ou d’armes. Devant eux, des corps de soldats morts gisent sur le sol. Au second plan le décor : le champ de bataille et le front. prédelle . On peut voir des corps de soldats allongés. On ne sait pas si ils sont morts ou endormis dans ce qui semble être un caveau.

Ill. Analyse Ce tableau est réalisé dix ans après la première guerre mondiale. Cartiste a été témoin des horreurs de la guerre puisqu’il est ngagé dans ce conflit au début de la guerre. Cest pourquoi son œuvre est réalisée avec un fort réalisme. Le tableau illustre donc sa propre expérience du conflit. Il déclare d’ailleurs à propos de son œuvre : « J’ai avant tout représenté les suites terrifiantes de la guerre. Je crois que personne d’autre n’a vu comme moi la réalité de cette guerre, les déchirements, les blessures, la douleur. . Le but de cette œuvre n’est pas de provoquer angoisse ou panique, mais « simplement transmettre la connaissance du caractère redoutable de la guerre, pour éveiller les forces estinées à la détourner Otto Dix critique l’absurde la guerre par ce tableau en en dénon 2 OF s forces destinées à la détourner Otto Dix critique l’absurde la guerre par ce tableau en en dénonçant les horreurs. Avec cette œuvre, Otto Dix devient un artiste du mouvement de la Nouvelle Objectivité, dont il est un des pères fondateurs.

La Nouvelle Objectivité est un courant artistique apparu en Allemagne dans les années 1920 et qui succède à l’expressionnisme dont il découle par bien des aspects. Il se caractérise par une volonté de représenter le réel sans rien acher même si cela doit choquer. L’art sert d’arme à Otto Dix et aux autres artistes de ce mouvement. Ce tableau est donc contestataire, puisqu’il milite contre la guerre. IV. Prolongements : Otto Dix est un peintre allemand né en 1 891 et décédé en 1969.

Il est associé au mouvement de l’expressionnisme et à la Nouvelle Objectivité. Les Joueurs de skat est un tableau peint par Otto Dix en 1920. Il représente des invalides de la Première Guerre mondiale. Ce tableau représente trois anciens combattants mutilés de le première Guerre Mondiale. Ils sont allemands, anglais et français. Une tête de mort se détache de la lueur du lampadaire, preuve que l’espoir n’est pas là. On peut apercevoir une femme nue dans la tête d’un des personnages, comme un souvenir.

Le porte- manteau en arrière-plan est vide, preuve que les personnages ne peuvent rien accrocher avec leurs invalidités et 3 OF s est vide, preuve que les personnages ne peuvent rien accrocher avec leurs invalidités et ressemble à des crochets de boucherie, montrant qu’ils sont entre la vie et la mort. Les journaux en arrière-plan relatent les faits horribles de la guerre. On peut voir eurs nudités apparaitre sur les chaises. Ce tableau a donc pour but de montrer les conséquences de la guerre et le malheur des soldats, considérés comme des héros par les populations, mais souffrant eux de leurs actes.

La rue de Prague est une autre œuvre d’Otto Dix datant de 1920 et dépeignant de la même façon que le tableau précédent des invalides de la guerre. D’autres artistes dénoncent la guerre par leur art comme Félix Vallotton par exemple, témoin de la Première Guerre Mondiale, par sa peinture intitulée Verdun, 1917 : Félix Vallotton dépeint le front lui-même, la guerre en pleine ction contrairement à Otto Dix qui peint les soldats revenus du combat et donc l’après-guerre.

Félix Vallotton est un témoin direct de la guerre puisqu’il peint le lieu du combat D’autres artistes, plus tardivement, parlent de la guerre dans leurs œuvres alors qu’ils ne l’ont pas vécue. C’est le cas de Tardi, auteur de bandes dessinées, qui en [honneur de son grand-père a écrit la bande dessinée Cétait la guerre des tranchées en 1 993 qui raconte la vie des soldats de la Première Guerre Mondiale à dif 4 OF S guerre des tranchées en 1993 qui raconte la vie des soldats de la Première Guerre Mondiale à différents endroits.

Dans le même esprit, Tardi a écrit d’autres bandes dessinées comme Où vas-tu petit soldat? A l’abattoir ! En 1989. Certains romans parlent également de la guerre comme la Bataille d’Occident, d’Eric Vuillard, né en 1 968, paru en 2012 qui est résumé comme étant un « art de la guerre » qui revisite à sa manière historique, politique et polémique le premier conflit mondial. La première Guerre Mondiale a aussi inspiré de nombreux cinéastes tel que Christian Carion par son film Joyeux Noël en 2006. Ce film relate de la fraternisation entre soldats allemands et rançais à Noël 1917, pendant la Première Guerre Mondiale.

Mais les cinéastes furent inspirés par ce sujet dès la fin de la guerre puisque Charlie Chaplin en 1918 réalise un film intitulé Charlot soldat. Ce film parle d’un soldat qui s’accommode difficilement à l’entraînement militaire et qui doit être envoyé dans les tranchées. Ce film est naturellement caricatural mais il dénonce sa façon la guerre. Que ce soit par devoir de mémoire ou pour en dénoncer les horreurs, la Première Guerre Mondiale a été et est encore aujourdhui un sujet d’inspiration pour les différents arts.