La femme dans les pays scandinaves

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Introduction Dès le dernier siècle, les femmes chinoises jouissent de l’émancipation féministe marquée le plus par le fait qu’elles peuvent sortir de la famille et entrer dans le monde du travail. Cependant, de nos jours, elles ne vivent pas moins péniblement — voire même plus – en subissant une double pression tant de leur emploi que du travail domestique. À titre comparatif, vivent plus heureux leurs consoeurs des pays scandinaves.

Ces trois pays – la Suède, le Danemark et la Finlande – non seulement font figure de modèles d’États-providence, mais ils sont également réputés pour leur capacité à parvenir à un iveau élevé entre les hommes et les femmes. Swipe to nex: page Cet article tente de p de ces États-provide et dimension de l’em pourraient se faire fa 1. Dimension familiale Sni* to nvers les femmes nsion familiale ment ces pays Traditionnellement, les femmes s’intègrent plus dans la sphère privée – soit la famille – que dans la sphère publique.

De ce fait, la protection des femmes doit, en premier lieu, reposer sur la garantie de leurs droits au sein de la famille, soit en tant que mère. Au début du 20e siècle, le modèle de mère au foyer dominait dans les pays scandinaves comme dans le reste de l’Europe. Pour fournir du soutien aux m mères, s’établient dans tous les pays scandinaves un système complet des prestations familiales, qui recouvre à la fois des prestations monétaires et des services offerts aux femmes tout au long de la reproductlon. 1. Congé de maternité rémunéré La durée du congé parental dans les pays scandinaves est plus longue que dans les autres pays européens. En 2000, c’est en Suède que la durée du congé parental est la plus longue (60 semaines) suivie de la Finlande (44 semaines) et du Danemark (30 semaines). L’usage de ce congé est flexible : les parents peuvent choisir d’en rendre avant ou après la naissance du bébé. Tous les pays versent des compensations à un niveau élevé en guise de revenu de substitution pendant le congé parental.

Une mesure à bien noter : depuis les années 1990, la prise d’une partie de ce congé par les pères est devenue obligatoire dans tous les pays à l’exception de la Finlande. Cette incitation d’engagement des pères au soin du nouveau-né met en équilibre les statut des parents dans la famille. 1. 2 Allocations familiales aux enfants Les allocations familiales sont payées à tous les enfants quel que soit le revenu des parents. Elles sont non imposables et sont versées à la mère.

Dans tous les pays, à l’exception de la Suède, un complément est versé aux parents qui élèvent seuls leurs enfants, en sorte que les enfants vivant dans des familles monoparentales reçoivent des allocati enfants, en sorte que les enfants vivant dans des familles monoparentales reçoivent des allocations plus élevées que les autres enfants. Dans tous les pays scandinaves, les allocations familiales restent l’un des piliers du soutien économique de l’État aux familles.

En 1999, les dépenses consacrées à la famille et aux enfants eprésentaient 13 % de l’ensemble des dépenses sociales au Danemark, 12,8 % en Finlande, et 10,5 % en Suède (Eurostat, 2001). La part des dépenses sociales consacrées à la famille et aux enfants est plus élevée dans les pays nordiques que dans les autres pays européens à l’exception du Luxembourg et de l’Irlande. Ces allocations contribuent à changer le modèle traditionnelle de famille.

Si c’était le père, auparavant, qui se préoccupait de l’entretien des enfant, l’État assume à sa place cette responsabilité en grande partie, ce qui entraine de plus en plus l’indépendence des femmes à leur mari. . 3 Services de garde des enfants La garde des enfant était longtemps considérée comme une tâche naturelle et non rémunérée de la mère. Elle s’en péoccupait à temps plein ou à temps partiel sans recevoir la reconnaissance de la sphère publique. Les États-providence nordiques la libèrent de cet embarras en prenant en charge une part de la responsabilité vis-à-vis de la garde des enfants. ? part les aides monétaires citées ci-dessus, les prestations familiales comportent aussi les services. A les aides monétaires citées ci-dessus, les prestations familiales omportent aussi les services. Actuellement dans tous les pays, des services d’accueil pour les enfants sont fournis par les communes : classes d’accueil préscolalre, crèches, garderies et activités périscolaires. S’offrent également des dispositifs d’aide ? domicile en cas de maladie, de naissance ou autres.

Ces services garantissent non seulement les heures de travail des femmes actives, mais les mères au foyer sont aussi intégrées. Depuis quelques années, au Danemark et en Finlande, les parents peuvent bénéficier d’une allocation pour garder eux-mêmes leurs enfants à domicile. Ces politiques, visant à faciliter la vie quotidienne des mères, transmettent par ailleurs un message important : la garde des enfants est à la responsabilité des services publics. De cette manière, le travail domestique des femmes est engagé au travail public, ce qui augmente leur statut social. . Dimension de l’emploi L’égalité entre les hommes et les femmes ne peut se réaliser vraiment sans l’engagement professionnel des femmes, gage de leur indépendance économique et de leur citoyenneté sociale. Dans les pays scandinaves, l’État prend des mesures d’une part our promouvoir leur entrée dans le marché du travail ; d’autre part, le système de service public très étendu crée un grand nombre d’emplois exercés plutôt par les femmes. 2. 1 Imposition sur l’individu PAGF étendu crée un grand nombre d’emplois exercés plutôt par les femmes.

Auparavant, l’imposition est perçue sur les revenus communs dune famille. Dans ce cas là, la femme préfère de se retirer au foyer alors que l’homme augmente son nombre d’heures de travail. Dès la fin des années soixante, les pays scandinaves ont pris des mesures pour promouvoir la famille à deux revenus en fondant eur système de protection sociale sur l’individu et non sur la famille. L’une des mesures les plus marquantes a sans doute été l’imposition séparée des couples, facultative dès 1968 puis obligatoire en 1971 en Suède.

En raison du taux d’imposition fortement progressif, il devenait plus intéressant pour un couple que la femme travaille plutôt que l’homme travaille plus. Le système est tel que l’avantage optimum est obtenu lorsque les deux membres du couple apportent la même somme au revenu familial. Les femmes sont « poussées » dans le monde de travail grâce aux politiques d’individualisation. . 2 Emplols dans le secteur public Les femmes subissent, en pratique, des discriminations sur le marché du travail.

De fait, les pays scandinaves non seulement les poussent de sortir de la famille, mais aussi ils créent, dans le secteur public, des emplois qui leur conviennent. En Suède, par exemple, plus des trois quarts des salariés du secteur public sont des femmes et plus de la moitié de toutes I trois quarts des salariés du secteur public sont des femmes et plus de la moitié de toutes les femmes actives sont employées dans le secteur public. Les services sociaux, comme cités ci- essus, garantissent des rémunérations adéquates et un minimum de couverture santé à tous.

Il en résulte un haut niveau de participation féminine au marché du travail, notamment des mères, et des structures de redistribution relativement égalitaires. Conclusion Les pays scandinaves ont pour principe de promouvoir le statut des femmes. Afin d’y parvenir, les gouvernements fournissent non seulement des aldes en nature et en espèces pour garder les enfants, mais aussi les services sociaux de sorte que les femmes pourraient se relâcher du travail domestique et continuer leur mploi après la naissance de leurs enfants.

En ce qui concerne le marché de l’emploi, les pays scandinaves se profitent du levier d’imposition pour encourager les femmes de travailler. De plus, les services sociaux permettent grandes quantités de femmes de s’engager au secteur public en exerçant un emploi concerné. Si les chinoises se concent dans le paradoxe de la vie professionnelle et de la vie familiale, les pays scandinaves, conciliant ces deux domaine de vie à travers leur système d’État- providence, nous font figure de modèles favorables aux femmes.