La culture de l’imprimé sous la Troisième République

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citoyens, dans l’infor l’imprimé participe-t-i Io Comment l’imprimé française ? La culture de l’imprimé sous la Troisième République Premium By camducarnp OeapanR 17, 2015 8 pages La culture de l’imprimé sous la IIIème République Durant la IIIème République, l’imprimé se diffuse principalement sous deux formes : les journaux et les livres. Si ces derniers sont encore principalement réservés à une élite à cause de leur coût, la presse se libéralise quant à elle peu à peu, même si elle reste limitée au début de la période.

La IIIème République voit éclore ne véritable culture de l’imprimé, où le journal autant que le livre deviennent des éléments centraux dans l’éducation des Swip ta page in sement. Comment tion des Français ? ensable de la culture — 1870-1890 : L’essor du papier a) Des débuts difficiles Alors que dès la fin des années 1860 la loi devient plus flexible vis-à-vis des journaux, et malgré une presse bonapartiste encore majoritaire, la Commune en 1871 vient interrompre un premier mouvement de libéralisation de la presse.

Si la Commune voit éclore une floraison de titres communards tout omme anti-communards, l’ordre moral renoue ensuite avec la réglementation de la presse. Dès juillet 1 871, la loi sur le cautionnement préalable à la diffusion d’un journal est rétablie, la taxe postale est doublée et le papier est surtaxé. L’ordre est donné de supprimer tout journal suspecté de collaborer avec autorité militaire. Pourtant, les journaux ne cessent de se multiplier et diffusent de plus en plus l’idéologie républicaine : l’imprimé se met au service du nouveau régime, bien qu’il soit encore très contrôlé par le gouvernement. ) L’expansion du journalisme 878 : une loi amnistie les délits de presse antérieurs à cette date, la vente des journaux en librairie est libéralisée, baisse des tarifs postaux, abolition du cautionnement… Loi du 29 juillet 1881 : votée dans le consensus, elle accorde à la presse une liberté totale (suppression définitive du cautionnement, de l’autorisation préalable, conservation de très peu de délits de presse… ).

La liberté de la presse est aux yeux des républicains la suite logique du suffrage universel. 0 L’imprimé s’impose dès lors comme un pilier de la République car, même si a presse n’est pas toujours partisane du régime (la République elle-même n’est pas protégée contre les attaques des journaux), elle est le symbole de l’un de ses engagements principaux : la liberté d’expression. Exaltation du métier de journalisme, par exemple dans les romans tel que Bel Ami de Maupassant.

Profession qui se voit chouchouter par le gouvernement. Peu à peu, le journalisme symbolise l’accès à une certaine classe sociale et devient une image de réussite. c) L’accès au livre favorisé par la culture scolaire Les Français sont de plus en plus alphabétisés et l’école les amiliarise très tôt avec l’objet-livre grâce au manuel scolaire : le manuel n’est pas seulement utilisé par les écoliers mais également par toute leur famille.

Par conséquent, certains manuels devienn 2 par les écoliers mais également par toute leur famille. Par conséquent, certains manuels deviennent vite des best-sellers et permettent l’apparition d’une culture commune à toute la population française, comme par exemple Le Petit Lavisse (manuel d’histoire) ou Le Tour de la France par deux enfants de Mme Fouillée (manuel de lecture).

Ces livres scolaires se ont également les porteurs du message républicain dans les foyers, le premier en enseignant les grands hommes qui ont fait la République ce qui donne chaire à une histoire nationale ; le second en se faisant un « lieu de mémoire » (selon Pierre Nora), c’est-à-dire « un ensemble de repères culturels, de lieux, de pratiques et d’expressions qui sont issus d’un passé commun. » a Le manuel scolaire devient la nouvelle Bible de la République. C’est grâce au manuel que l’imprimé entre dans la culture de masse. Apparition de dictionnaires qui ont une vocation pédagogique out en en défendant le fait d’être des projets républicains : Le Grand Dictionnaire Universel du XIXème siècle de p. Larousse, La grande Encyclopédie de M. Berthelot. Il – 1890-1918 : L’imprimé ou l’incontournable de la culture française a) L’âge d’or de la presse Le journal devient un objet de consommation courante et la Belle Epoque est l’ère du quotidien : c’est l’apparition d’une presse bon marché qui se vend désormais au numéro et non plus par abonnement.

Prix moyen : 5 centimes. Extraordinaire développement des tirages : en 1910, 42 journaux parisiens tirent ? 5 millions d’exemplaires, 180 journaux régionaux tirent à 4 millions. La prospérité de la presse s’exp 3 millions d’exemplaires, 180 journaux régionaux tirent à 4 millions. La prospérité de la presse s’explique par la baisse du coût du journal grâce à l’augmentation des ventes mais également grâce aux révolutions industrielles : chemin de fer et électrification (rotatives, téléphone… ).

Cela permet une meilleure diffusion de l’information, bien plus rapide. par ailleurs la presse devient une entreprise capitaliste, certains journaux sont cotés en bourse et e grands groupes sont rachetés par des banques. û L’imprimé sous la forme du Journal connaît un succès populaire et financier, il devient un objet incontournable de la culture française et ce grâce à la démocratisation de la presse et ? l’uniformisation des représentations (simplification des contenus, raccourcissement des articles, multiplication des images… . En devenant un moyen d’information autant qu’un objet ludique, l’imprimé sous la forme du journal assoit son rôle dans la culture de masse. b) L’imprimé et la culture littéraire Si la presse est appelée « le roman du quotidien » du fait des romans feuilletons qu’elle contient, c’est aussi parce qu’elle représente pour la plupart des Français un premier moyen d’accès à la littérature. Pour une majorité de la population, le livre de librairie est encore trop cher (3,50 francs) et reste un objet impressionnant.

Le roman feuilleton a longtemps comblé un désir de livre qui restait inaccessible pour les classes populaires. Certains journaux tendent presque à devenir des livres (La Veillée des chaumières : 8 pages dont les sont dédiés au roman) et oute la presse quotidienne s’empare 4 chaumières : 8 pages dont les sont dédiés au roman) et toute la presse quotidienne s’empare du feuilleton. De plus, un grand nombre d’œuvres publiées d’abord sous forme de feuilleton sont aujourd’hui considérées comme des classiques : Madame Bovary…

Cependant, le livre tend également à se démocratiser. Les maisons d’éditions, qui se sont elles aussi multipliées depuis le début de la IIIème République, expérimentent de nouveaux supports de diffusion tel que le fascicule, bien moins cher que e livre en lui-même car il permet d’échelonner le paiement ainsi que de limiter les invendus. De même, c’est l’apparition de grandes collections de romans composés en volumes.

Le prix du livre a également baissé au cours du XIXème siècle : passage au livre à 4 sous (20 centimes). c) L’imprimé en guerre L’entrée dans la Première Guerre Mondiale représente un tournant dans la culture de l’imprimé qui n’était jusqu’alors que florissante : la presse doit se soumettre à la censure (5000 personnes sont chargées de la surveillance du premier média du ays) tandis que le prix du papier ne fait qu’augmenter.

Pourtant, au fur et à mesure que le conflit avance, l’imprimé se fait l’écho d’un patriotisme grandissant. Les auteurs s’inspirent du conflit pour de nouvelles histoires et défendent l’idée d’une victoire prochaine, et la presse relaye des nouvelles du front. Dans les tranchées mêmes, des poilus créent leurs propres journaux. Le patriotisme laisse ensuite place à la diffusion d’un message pacifiste, qui espère non plus la victoire mais seulement la fin de la guerre. Û En temps de guerre, la culture de S