La croissance
LA CROISSANCE Y : Produit dune économie nationale (PIB) ; production totale. K : Facteur capital. L : Facteur travail. Fonction de production : Y = f ( K, L) -> Le produit d’une économie est obtenu par la combinaison productive des facteurs travail et capital. > DEFINITION ET MESURE DE LA CROISSANCE. La croissance écono réversible de la prod période. (Différent d de court/moyen ter Swipe v soutenue et non es sur une longue endantes d’un cycle La croissance économique est généralement mesurée par le taux de croissance du PIB. -> PIB Ensemble de la production de biens et services des unités roductrices résidentes.
Trois modes de calcul du PIB : Par la production : somme des VA brutes + impôts (WA, droits de douane) – subventions. par la demande : somme des emplois finals intérieurs (CF. FBCF, Var. Stock) + exports – imports. Par le revenu : rém. ravail (salaires) + rém. Capital (intérêts, plus-VALUES(null, par rapport à Pannée volume = à prix/euro constant (PIB réel). Les calculs sont faits en tenant compte de l’indice des prix, cad que l’inflation a été déduite des prix. L’augmentation de la production est donc réellement due à la hausse des quantités produites.
IP : Indice des prix = « déflateur PIB réel (volume) = PIB nominal (valeur) / IP (indice des prix). g : Taux de croissance annuel moyen, calculé sur n année. Yn+l = YI (l + g) n La notion de PIB par tête semble plus adaptée pour mesurer la richesse d’un pays. (Il suffit de diviser le montant du PIB par le nombre dhabitants). Si le taux de croissance de l’économie est négatif -> recul du PIB économie en récession. (Contraire de croissance). Deux types de croissance > Croissance extensive : obtenue par l’accroissement des quantités utilisées de facteurs de production. > Croissance intensive : obtenue par l’accroissement des gains de productivité, cad de Pefficacité des facteurs de production. 2 France est de 1,2 % par an. Contexte . – 1914/1918 : première Guerre Mondiale. – 28 Octobre 1929 : Krach boursier, « le Jeudi noir Crise économique majeure, qui va engendrer La crise sociale des années 30 : chômage, misère.. – 1939/1945 : seconde Guerre Mondiale. – 1945 : Création de PONIJ : Organisation des Nations Unies, ? New York. 1947 : Plan Marshall : reconstruction de l’Europe. -> 1950 à 1973 : les Trente Glorieuses, l’Age d’or.
Tous les pays développés connaissent une croissance forte. Céconomie mondiale croît au taux annuel moyen de 4,91 %, la France à 5 % par an. Période de prospérité, très peu de chômage. 1973 : 1er choc pétrolier, tournant de la période des Trente Glorieuses. -s 1973 à nos jours : période en « dents de scie ». Contexte – 1979 : second choc pétrolier. – Krachs boursiers en 1987, 1997 et 2003. – Développement des TIC : Technologies de l’Information et de la Communication, à partir de 1992. – 2008 : crise des sub’primes : crise économique majeure.
Période de récession mondiale. Depuis le 1er choc pétrolier (1973), la croissance mondiale est soutenue par les pays émer ents. La Chine a maintenu entre 2008 et 2011 un taux de cr uel moyen de 9 %. 3 nette reprise de l’économie mondiale. Cependant la zone euro reste en difficultés. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Japon connaissent une croissance tonique, alors que les économies émergentes manquent de dynamisme. En milieu d’année 2014, la croissance s’est accélérée, ce qui laisse résumer une croissance plus soutenue pour Pannée 2015. ) Le travail. PL . Productivité du travail. La productivité du travail est le rapport entre la quantité Y de biens produits et la quantité L de facteur travail utilisée. Ainsi : ou Y = PL x Donc . la production annuelle Y d’un pays est égale au produit de la quantité annuelle de travail L par la productivité PL du travail. – L : quantité annuelle du facteur travail, dépend du niveau d’emploi et de la durée de l’emploi. – PL : productivité du facteur travail, dépend principalement de la ualification, du mode travail, et des conditions de travail.
TENDANCES : Trois périodes à distinguer : Avant 1950. – Réformes des années 30 (France) : semaine de 40 heures, diminution du temps de travail. – La productivité quant à elle, s’accroît à un rythme modéré division du travail (fordisme & ta lorisme). 4 inflexion). -> De 1973 à nos jours. – En France, réduction progressive du temps de travail : les lois Aubry. 1998 : les 39h. -s 2000 : les 35h. – La productivité décroit à un rythme stable et durable, cependant celle-ci s’est ressaisie en 2010/2011 et devrait être plus ynamique à partir de 2015.
REMARQUE : révolution de la productivité du travail explique la croissance du PIB. En effet, on observe les mêmes grandes périodes d’évolution. es taux de productivité les plus hauts furent pendant la période des Trente Glorieuses, de 1950 à 1973. 3) Le Capital. > L’accumulation du captal. L’accumulation du capital est un facteur essentiel de la croissance économique. Le rythme d’accumulation du capital est d’autant plus rapide que le pays est initialement peu développé. – De 1950 à 1973, le stock de capital aux Etats-lJnis s’est accru au aux annuel moyen de 3,27 % contre 9,18 % au Japon.
C’est ce qui explique le phénomène de rattrapage en termes de productivité. -> Plus le rythme d’accumulation du capital est élevé, plus la croissance de la productivi st rapide. L’accumulation S « suraccumulation effrénée » du capital, où la part de FBCF a atteint 50 % du PIB en 2011. La productivité du capital. PK : Productivité du capital. La productivité du capital est le rapport entre la quantité Y de biens produits et la quantité K de facteur cap tal utilisée. Donc Tendances : en France, la productivité du capital augmente usqu’en 1973, puis chute rapidement.
Les Etats-Unis e l’Allemagne connaissent la même évolution dès la fin des années 60. > Le taux de profit. : Taux de profit. p : profits. p : Indice général des prix. PK : Indice des prix des biens d’équipement. py : Prix du bien. K : Captal investi. Y : Production. Calcul du taux de profit : S Euro. Cela est toujours vrai actuellement, sauf pour les Etats-Unis, qui connaissent une remontée spectaculaire depuis 2010. Le résidu. pour mesurer la contribution des facteurs travail et capital, J-J. Carré, P. Dubois et E.
Malinvaud (en 1972) ont décomposé le taux Résultat : il en ressort que les facteurs travail et capital expliquent seulement 50 % de la croissance sur la période 1951 – 1969. Conclusion : les 50 % restants constituent le résidu. Ils s’expliquent par la productivité globale des facteurs (PCF) due essentiellement au progrès technique, mais aussi, à Pintervention de l’Etat, aux économies d’échelle et à l’ouverture de l’économie sur l’extérieur. Donc, la PGF (productivité globale des facteurs) contribue ? l’amélioration de l’efficience de la combinaison productive.
Tendances : La PGF a cru rapidement entre 1950 et 1973, puis a fléchi à partir de 1973, alors que les innovations technologiques se multiplient et que les dépenses de R & D augmentent. Paradoxe de la productivité. Ce paradoxe fut résolu quelques temps par fémergence de la « nouvelle économie » : TICE & Internet. En effet, dans les années 1990, les Etats-Unis connaissent une phase de croissance exceptionnelle (Taux annuel moyen = 3,5 %). Cependant, les autres pays développés n’ont pas connu cette phase, et les effets de la nouvelle économie furent masqués pa les crises financières (2000 out 2008).