Croissance

essay B

On constate que c’est sur la période où les gains de redécouvrit (=> Chapitre 1) ont été les plus forts (« Trente Glorieuses ») que l’emploi s’est fortement accru et que le ralentissement de la croissance de l’emploi correspond au ralentissement des gains de productivité depuis le milieu des années 1970. Ces faits ne signaient pas que le progrès technique ne détruit pas des emplois et qu’il ne peut pas être cause de premier boy exonérions HOF16pB 23, 2009 8 pages travail, marché du travail, Le débat sur les relations entre progrès technique Ces faits ne signifient pas que le progrès technique ne chômage.

Ils signifient que, jusqu’ présent, et sur le long arme, e progrès technique a davantage contribué à créer des emplois qu’il n’en a détruit. Qui déterminent l’évolution de l’emploi aussi bien au niveau de l’entreprise, de la branche ou de la nation se résument dans la formule tirée du calcul de la productivité du travail : Emploi = Production / productivité du travail, si on raisonne à durée du travail inchangée ou bien : Emploi = Production / (productivité horaire du travail ( durée du travail) Ainsi, lorsque la croissance de la production est supérieure à celle de la productivité, il y a création d’emplois.

Dans le as contraire, lorsque la croissance de la production est inférieure à celle de la productivité, il y a destruction d’emplois. Or, le progrès technique agit non seulement sur les gains de productivité mais aussi sur la croissance de la production. Il apparaît donc qu’une des conditions des effets positifs, se situe dans l’impact plus ou moins important du progrès technique sur la production à travers ses effets sur l’extension des marchés (augmentation des débouchés et des échanges intérieurs et extérieurs).

Cette extension des marchés concerne notamment le marché des biens et services (rencontre de l’offre et la demande de innés et services). Progrès technique, extension des marchés et création d’emplois POT et extension des marchés – Un premier effet du POT est d’accroître la productivité des facteurs. Ces gains de productivité permettent la diminution des coûts unitaires de production. Investissements privés et publics ou encore les exportations.

Il en résulte un effet d’augmentation de la demande et donc de la production. – A cet effet indirect du progrès technique sur la demande et la production s’ajoute un effet direct lié plus particulièrement aux innovations de produits ; celles-ci créent ou relancent une demande de produits nouveaux u rénovés, dépassant généralement la demande antérieure, ce qui favorise donc la croissance.

L’accroissement de la demande et de a production résultant des différents facteurs évoqués aux deux points précédents permet l’apparition d’un autre cercle vertueux. En effet, ces accroissements de production permettent la réalisation d’économies d’échelle grâce à des rendements croissants ce qui conduit à favoriser de nouvelles baisses de coûts unitaires.

Les rendements croissants se traduisent par une augmentation de la production supérieure l’accroissement de la quantité de facteurs (capital et travail) se en couvre. Progrès technique et emploi La création d’emplois due au progrès technique, peut résulter de l’augmentation de la demande due : – création de nouveaux produits, – baisse des prix, – augmentation des revenus réels, – augmentation des achats de biens et services de production.

Le développement d’activités de conception et de mise en ?ouvre du progrès technique (recherche-développement) (=> savoir faire : élasticité), – L’augmentation de la demande doit être essentiellement affectée à la consommation de produits nationaux, – L’accroissement de la production doit être supérieur élue de la productivité, – Le partage des gains de productivité ne doit pas modifier la répartition de la valeur ajoutée (salaire/ profit) au détriment de la demande.

Les emplois créés sont transformés par le progrès technique : – au niveau de la structure par secteur d’activité, – au niveau de la structure des PICS et des qualifications, – au niveau des contenus et des formes d’emploi chapitre 3). Emploi et chômage Le chômage est la situation d’une personne ou d’une partie de la population sans emploi et à la recherche d’un emploi. L’offre de travail dépend essentiellement de la pope ôtions active (et de la durée du travail), et la demande de travail dépend essentiellement de la production, de la productivité et de la durée du travail.

Les deux se rencontrent sur un marché du travail dont le prix est le salaire. Les transformations dans les formes d’emploi ont conduit au développement de situations à l’intersection de l’emploi, de l’inactivité et du chômage ; ce qui engendre un sous emploi qui dépasse le chômage. Caractérise?queues et évolution du chômage en France : Montée d’un chômage de masse depuis le milieu des rigide avec une rotation des emplois assez faible.

Ces agitées ralentissent les ajustements quantitatifs et conduisent au développement d’une segmentation du marché du travail qui se traduit par un dualisme entre un marché interne qui s’adresse aux salariés, en poste stable dans l’entreprise, et qui relève d’un fonctionnement liés des règles définies (concours de recrutement, conventions collectives par exemple), et un marché externe qui correspond, lui davantage à un véritable marché, s’adressant aux autres salariés et laissant jouer davantage la loi de l’offre et de la demande.

Dans un contexte de croissance faible et de concurrence forte, les entreprises recherchent à réduire leurs coûts de production pour améliorer leur compétitivité, ce qui les a conduit à une faible création d’emplois. Cette évolution se distingue fondamentalement de celle des états-Unis. Le chômage apparaît en moyenne nettement plus faible aux états-Unis, même s’il peut connaître d’amples variations conjoncturelles. La rotation sur le marché du travail est forte et le chômage de longue durée est faible.

Cette situation semble liée à une plus grande flexibilité, qui permet un meilleur ajustement sur le marché du travail, mais qui n’est pas sans poser des rubéoles sociaux liés à la précarité (vulnérabilité liée l’instabilité de l’emploi et du revenu) et à la faiblesse de certains salaires (travailleurs pauvres). La faiblesse du chômage est aussi la conséquence d’une croissance économique plus forte. La flexibilité est une capacité d’adaptation quantitative et qualitative. Elle permet aux entreprises de réduire leurs coûts. Entreprises de réduire leurs coûts.

On dis?ange plusieurs formes de flexibilité du travail : I FORMES I OBJECTIFS I flexibilité du coût salarial I Ajustement offre et demande de travail par la I (salaires et cotisations sociales) flexibilité de ’emploi . I Ajustement offre et demande de travail I Simplification des procédures d’embauche et de licenciement, CODE, intérim, I Adaptation de la quantité de travail à la demande delà I suppression de l’autorisation administrative de licenciement produits I Flexibilité des horaires : I Adaptation interne de la quantité de travail à la I I annulations du temps de travail, aménagement du temps de travail.

I demande de produits I Flexibilité fonctionnelle : I Adaptation qualitative à la demande de produits I polyvalente des salariés l(flexibilité de la production) Analyses du chômage Des analyses théoriques opposent les libéraux qui croient dans les vertus régulatrices de la flexibilité du travail et les centaines, qui non seulement en tout vertus régulatrices de la flexibilité du travail et les centaines, qui non seulement en doutent, mais en soulignent les risques d’effets pervers.

L’analyse libérale Pour les libéraux, le chômage résulte d’un coût du travail trop élevé (salaire + cotisations sociales) et de rigidités dans le fonctionnement du marché du travail. Il ne peut être que volontaire (les salariés n’acceptent pas de travailler au salaire fixé par le marché) ou transitoire (lié aux délais ‘ajustement qui ne peuvent être instantanés dans la réalité). S’il est durable, il ne peut qu’être la conséquence de rigidités qui empêchent les ajustements (syndicats, protection sociale, SEMIS… . La flexibilité permet la résorption rapide des désarmements sur les marchés. C’est ainsi que la flexibilité salariale sur le marché du travail doit permettre l’ajustement de l’offre et de la demande de travail, et houillères est à la baisse, la résorption du chômage. En effet, la baisse des salaires doit engendrer une diminution de l’offre de travail en réduisant l’incitation à travailler. Par ailleurs, elle doit stimuler la demande de travail en réduisant son coût.