L histoire d’escalibur
Excalibur est l’épée magique légendaire du roi Arthur, le roi des Bretons, dans les textes de la légende arthurienne de la matière de Bretagne rédigés à l’époque du Moyen Âge. Certains considèrent qu’Excalibur et l’Épée du Rocher (preuve du lignage d’Arthur) ne sont qu’une seule et même arme, mais dans la plupart des versions de la légende ce sont bien deux épées distinctes. Excalibur a la réputation d’être incassable et de trancher toute matière. Son fourreau protège son porteur de toute blessure.
Le roi Arthur, détenant les deux artéfacts, était donc invincible sur es champs de bataill sous cette forme est nom anclen, connu s Excaliber, Calibourne d’autant que « Excali Swape laview nextp g e l’épée d’Arthur s. L’étymologie de ce Excalibor, Escalibor, vec certitude, m connu pour cette épée : par exemple, dans le conte Le Chevalier au Papegau, elle s’appelle Chastiefol. Le mot « Excalibur » est une altération savante d’éléments linguistiques issus du brittonique. L’épée d’Arthur s’appelle Caledfiulch en gallois (prononc. alètvoulr), à rappro Swige to next page rapprocher du breton Kaledvoulc’h et/ou Kaled foulch (« Dure- ntaille Ces mots sont composés de caled, kalet qui signifie « dur » et de bwlch, boulc’h, qui signifie « entaille Ce terme se rapproche phonétiquement de l’irlandais Caladbolg / Galatbrog (« dure-foudre »), qui selon la légende fut le nom de l’épée de Nuada, roi des dieux de l’Irlande, les Tuatha Dé Danann. pour Bromwich et Evans, spécialistes de la littérature médiévale galloise, ces deux variantes du nom ont une origine commune[l].
L’un des plus anciens documents donnant Caledvwlch comme nom à l’épée d’Arthur est le texte gallois du xie siècle Culhwch ac Olwen (Culhwch et Olwen), qui la présente comme une des plus précieuses possessions du roi breton. Au xiie siècle, Geoffroy de Monmouth est le premier auteur ? nommer cette épée dans une autre langue que le gallois[2]. Dans son Historia Regum Britanniae, il latinise le nom en Caliburnus, terme qui pourrait être apparenté à chalybs, mot latin signifiant « acier Le mot est repris par les poètes français peu après, et la forme évolue en Escalibor puis Excalibur.
L’altération de l’initiale en Ex- est faite d’après le latin Ex cal[ce] liber[atus] libéré du caillou Cette invention est destinée à donn cal[ce] liber[atus] (« libéré du caillou Cette invention est destinée à donner à la dynastie des Plantagenêts, rois d’Angleterre d’origine continentale, une légitimité prestigieuse en Grande-Bretagne, opposant ? Charlemagne, l’ancêtre des rois de France, un mythique roi Arthur : le roi Henri Il fait chercher le tombeau dArthur ? Glastonbury et des moines assurent l’avoir trouvé.
Ils prétendent aussi avoir trouvé Excalibur, l’épée du roi Arthur. Selon Roger de Hoveden, le roi d’Angleterre Henri Beauclerc l’aurait donnée au comte d’Anjou Geoffroy Plantagenêt en ‘adoubant en 1127. Elle serait passée aux descendants de celui- ci, Henri Il Plantagenêt, puis Richard Cœur de Lion.
Sur la route de la croisade, Richard séjourna en Sicile pendant l’hiver 1190 / 1191 et y conclut une alliance avec le roi Tancrède, scellée par les fiançailles à venir de celui qu’il désigna pour son héritier, le jeune duc Arthur de Bretagne, avec l’une des filles de Tancrède. Et Richard lui céda aussi l’épée Calibourne pour l’octroi d’une vingtaine de navires qui lui étaient nécessaires pour la croisade. À la mort de Tancrède, l’empereur Henri VI s’en empara. 3