L alg rie SANTIAGO SAMANTHA

essay B

QUESTIONS P. 81 1 . Sur cette photographie prise par un appelé à Constantine en 1955, nous pouvons distinguer deux zones bien distinctes, au premier plan : des bidonvilles où vivent les Algériens. Au second plan : des petites maisonnettes, et au troisième plan • de grands et beaux immeubles. Cette photographie exprime donc les inégalités coloniales de l’Algérie Française, les Européens vivent dans des petites maisons ou dans de grands immeubles, les algériens, eux, s’accumulent dans des bidonvilles près des villes dans l’espoir de trouver un travail. Le FLN signifie Front de Libération Nationale. C’est un parti Sni* to Swipe to page politique Algérien cré pour obtenir de la Fr c ors luttes armées. Ses pr La restauration de l’É social dans le cadre d n Novembre 1954 ‘Algérie par des en 1954 sont : émocratique et Le respect de toutes les libert s fondamentales sans distinctions de race et de confession. 3.

Pierre Mendès France prononce son discours le 12 Novembre 1954, quelques jours après la Toussaint rouge, le FLN vient d’être créé, le 1er novembre 1954 le FLN commet une série d’attentats ? plusieurs endroits du territoire algérien, cette journée est considérée comme le début de la guerre d’Algérie. Pierre Mendès France est contre l’idée de l’indépendance de l’Algérie et tient à ce qu’elle reste Française : « Les départements d’Algérie constituent une partie de la République française. Ils sont français depuis longtemps et d’une manière irrévocable. . Dans le document 2, soit la déclaration du FLN fondé par Ahmed Ben Bella en 1954, nous pouvons constater qu’ils réclament « le respect de toutes les libertés fondamentales ans distinctions de race et de confession », cependant, dans le document 3, le discours de Pierre Mendès France sous la Présidence de René Coty, le 12 Novembre 1954, il déclare que les algériens vivant désarmais en Algérie Française jouissent de la citoyenneté française, et son représentés au parlement, qu’aucune distinction d’origine ou de religion n’est faite.

Les membres du FLN se sentent excluent de la citoyenneté tandis que le gouvernement français déclare ne faire aucune différence. QUESTIONS P. 82 1 Henri-lrénée Marrou, pour évoquer la politique menée par a France en Algérie fait référence à la torture et notamment aux laboratoires avec baignoires électriques et « tout ce qu’il faut » et à la « Gestapo Il fait aussi référence aux répressions que subissent les algériens et aux camps de concentrations créés par l’armée Française en Algérie en 1957 appelés camps d’internements. . La Police Française sous les ordres de Maurice Papon mène la répression sur les Algériens lors de la manifestation du 17 octobre 1961. Ce jour là est appelé « nuit noire les autorités reconnaissent deux morts, en réalité se sont 10 000 arrestations t entre 150 et 200 morts. 3. De Gaulle présente la France comme un pays en dégradation, il met en avant le fait que l’unité Française est menacée. Menacée de dislocation et de guerre civile. De Gaulle se donne alors le rôle de celui qui va conduire la France au salut.

QUESTIONS P. 83 donne alors le rôle de celui qui va conduire la France au salut 1. Le drapeau Algérien est utilisé en toile de fond de la une du journal. Car l’Algérie redevient indépendante et retrouve ses couleurs et son drapeau. 2. Les pieds-noirs quittent l’Algérie à contre cœur, après la guerre ls sont exilés et rejetés par la Terre où ils sont nés. Ils regagnent la métropole, un endroit qu’ils ne connaissent pas et où ils ne sont même pas acceptés. 3. s types de « mémoires » évoqués par l’historien Benjamin Stora sont : Le 17 Octobre 2001, plusieurs milliers de jeunes, issus de l’immigration Algérienne en grande partie, ont manifesté à paris pour commémorer la sanglante journée du 17 octobre 1961. – Les anciens soldats d’Algérie, à la suite de plusieurs manifestations, ont obtenu une carte d’anciens combattants. Les pères fondateurs du nationalisme Algérien sortent de l’exil de émoire : l’aéroport de Tlecem porte le nom de Messali Hadj, et l’université de Setif dernière partie nous verrons les conséquences de ces manifestations.

En 1946, des nationalistes algériens avaient affirmés leurs revendications, comme Ferhat Abbas lors de la fondation de l’Union démocratique du manifeste algérien. A partir de Novembre 1954 c’est le Front de Libération Nationale (FLN), un parti politique algérien, qui s’impose comme le principal responsable de l’insurrection avec des figures telles qu’Ahmed Ben Bella, le fondateur, ou Ferhat Abbas. Son but est d’obtenir ‘indépendance de l’Algérie par des luttes armées. En 1954, ‘Algérie est une colonie très inégalitaire d’un point de vue social, économique et politique.

Le 1er Novembre, une vague d’attentats marque le début de la guerre, ce jour est appelé « La Toussaint Rouge A partir de ce moment, la France mène une politique de fermeté en Algérie, les soldats français seront chargés du « maintien de l’ordre » dans la colonie. Cette politique de répression s’étend jusqu’en métropole, le 17 octobre 1961, des Algériens sont arrêtés lors d’une manifestation pacifique rganisée à paris par le FLN pour dénoncer le couvre feu imposé aux Nord-Africains.

Elle est violemment réprimée par la police qui obéit aux ordres du préfet de police Maurice Papon. Les autorités reconnaissent deux morts, cependant, ce sont des dizaines de victimes algériennes qui ont succombé lors de cette « nuit noire Dans les deux camps les cruautés se multiplient : massacres de civils musulmans pro-français par le FLN, recours à la torture par l’armée Française, on parle même de camps de concentration. La rupture est totale et aucune solution politique ou pacifique n’est PAGF