L Albatros
Problématique : Il s’agira de découvrir la signification allégorique du poète. Etude méthodique I La parabole du poète oiseau A une double analogie Une double comparaison Le poème L’Albatros est fondé sur une double comparaison. L’alb atros est personnifié étant donné que le poète est comparé à l’oiseau. Grâce à un réseau de personnification, les premières strophes c rs 6), à un voyageur a tombé du ciel.
La qu nt du poète, par une pa ors Sni* to View roi déchu roi » ve le symbole en faisa comparaison et une m taphore hyperbolique, un » prince des nué s » (vers 13) aux » ailes de géant » (vers 16). Exilé parmi les hommes, la vie de l’albatros appa raît donc comme une parabole qui définit l’existence du poète. Le poète et l’albatros so nt associés dans la dernière strophe et cette association obllge à une réinterprétation : le voya geur ailé devient le poète, les hommes d’équipage : la foule et les planches : le théâtre social B L’élévation Les thèmes du poète La verticalité, l’aspect aérien.
L’albatros est évoqué dans toute sa grandeur comme le avire mis en relief par l’harmonie suggestive du vers 4 en » v » s » et » f » L’isolement, la solitude : Il y a le monde d’en haut et le monde d’e n bas et la communication entre les deux est difficile, voire impossible. La situation de la victime : l’albatros mais en même temps, le poè te est agressé par les moqueries des marins (vers 11 et 12) puis par l’archer et les huée s (vers 14 15).
Il Un univers soumis à de fortes tensions A e jeu des antithèses Le jeu des antithèses Le poème de Baudelaire donne de l’albatros deux visions radicale ment opposées : autant l’oiseau en vol est un oiseau majestueux à l’allure souveraine dési gné par la périphrase du ers 16 : » les rois de l’azur « r autant lorsqu’il se pose il parait ridic ule : les » ailes » du vers 7 qualifiés des deux épithètes » grandes ‘ et » blanches » ? ‘ les avir Ons (vers 8) ; la beauté du vers IO ? a laideur du vers 10 ; du vol royal (vers 3), on passe au boitement de l’infirme (vers 12). Ces oppositions sont soulignées par des antithèses : oi » (vers 6) ? » maladroit ‘ et » honteux » (vers 6); le » voyageur ailé » (vers 9) ? « gauche » et « veule » (vers 9), ‘ naguère si beau » (vers 10) ? » comique » et » laid » (vers 10) de plu s, ici, la rime intérieure roisée associe encore à l’idée de l’albatros celle dun animal ayan t perdu son rang et son titre de » roi » ; » infirme » ? » volait » vers 12). AGF 9 rif s Le jeu sur les sonorités renforce le contraste. La majesté de l’oise au en vol est rendue par l’assonance en » en » (vers 1, 2,4, 13, 14, 16) et l’allitération en « v » (versl, 2, 3, 4). La déchéance de l’albatros se traduit sur le plan phonétique par une sorte de dégradation et l’assonance en « en » est désormais associée à des mots dont le se ns ou les connotations sont négatives ou péjoratives. Le destin funeste de l’oiseau est prédit p r l’allitération en « s » du vers 4 : « gouffres amers ».
La troisième strophe accumule des son orités qui produisent un effet désagréable avec l’assonance en « e », assonance déjà présente da ns la strophe précédente avec « eu » de « honteux » au vers 6, « piteusement » au vers 7, « à coté d’eux » au vers 8 et l’allitération en « c » et en « gu » comme « gauche » au vers g et la caco phonie » comique et laid ‘ du vers 10. Ainsi, le jeu des sonorités accentue la différence de l’a nimal au fur et à mesure du poème ce qui est renforcé par la disposition en chiasme des sono ités du vers 11.
C Le mouvement des phrases Le mouvement des phrases Il prend une valeur descriptive. On notera en particulier : Une ample phrase, bien balancée pour présenter l’oiseau en vol dans la première strophe , une nouvelle phrase dans la deuxième strophe très ample mais c ette fois avec une nuance d’ironie pour présenter l’oiseau posé sur les planches ; Dans la troisième strophe, une série de trois phrases exclamative s plus courtes, au rythme plus haché pour traduire la souffrance de l’albatros ; Dans la quatrième strophe, une hrase en deux parties qui expliq